samedi 21 juillet 2012

Tueurs de masse.


Arrêtons de chercher les engins explosifs lorsqu'ils ont sautés. Les médias sonnent l'alarme en tentant d'expliquer les meurtres par balles après qu'elles eurent sifflé ici ou là. Oui, les agents malins ; les jeux vidéos, les films et séries sanglantes s'affichent, se succèdent et se ressemblent. Ça on le sait tous.

Les histoires d'arme à feu se multiplient. Oui, les États-Unis démontrent hors de tout doute qu'ils sont les meneurs au palmarès des meurtres de masse. Pourtant, les autorités se refusent à une limitation des armes à feu. D'ailleurs, on prétend toujours que leurs accessibilités sécurisent le peuple américain. Ça on le sait tous.

En alléguant que ces facteurs contribuent aux actes fous, c'est d'une banalité extrême. Les multiplier ne feront qu'ajouter à la culture des impassibilités humaines. La seule question demeure ; sans l'Homme, tout ça ne se produirait pas. Les désaxés de notre planète sont nombreux, on ne les compte pas. On ne les internes presque plus. De plus, les soins qui leurs sont alloués, quand ils le sont, s'accompagnent rarement d'une présence significative.

Aussi, l'Homme ayant comme seule relation quotidienne, les guerres et duels virtuels, explique en partie une désincarnation sournoise ou stratégique. Le réel du virtuel, voilà. On ne pourra s'étonner d'une banalisation des actions contre un opposant théorique. L'acteur débranché attaquera donc en toute gratuité, l'ennemi de son objectif ultime, passer à un autre niveau. Être plus puissant.

L'une de ces présences est une grande négligée de nos jours. J'oserais dire, inconnues. La spiritualité religieuse, qui nous étaient enseignées à l'époque, agissait tel un tuteur. Je n'insinue pas que nos leçons de catéchiste nous plaçaient tous à l'abri des infamies. Bien sûr que non. Cependant, nous savions que le mal était à notre portée.

J'affirme cependant qu'une bonne part de mes concitoyens se conformaient en se comportant en personne responsable. En différenciant nettement le bien du mal. Les gens obéissaient, hypocritement souvent, néanmoins, n'est-il pas là le bon sens d'autrui ? Prenez les personnes rejetées, mises à l'écart. Elles rencontraient souvent une ressource réconfortante, compatissante. Aujourd'hui, loin de la rechercher, ils s'en distrairont plutôt. Les distractions sont tellement présentes.

Pour terminer, le conformisme demeure un havre de paix sensé. Encore l'hypocrisie ? Oui, l'Homme est ainsi, c'est dans sa nature. Regardons-nous se comporter sur nos routes, aux intersections, c'est patent. Pourtant aucun de nous n'abrogerait le code de sécurité routière. L'unanimité chez les conducteurs n'a jamais été remise en question. Ça on le sait tous...



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