samedi 27 octobre 2007

Le summum............

Avec le temps, l’être mélodique évolue et s’ajuste à des airs jusque là méconnus. Un ami de mon tour du Lac du jeudi de chacune de mes semaines me présente des musiciens. Les œuvres de ces musiciens me conduisent tout droit au summum. L’invention de ce quatuor, sans l’ombre d’un doute, Steven Wilson et sa plume créative. Ce groupe s’appuie sur Gavin Harrison entre autre à la batterie, lui seul une sorte d’allegro ajusté et explosif. Puis, les autres accompagnateurs se marient à ce duo sublime, précurseur d’un déjà vu amélioré et inattendu. En attendant, je me laisse frapper par des mélodies, inconnues du public « at large ». Je vous laisse fidèles lecteurs à ce lien magique…

http://www.youtube.com/watch?v=sUnAxegUJu0

Santa Anna.

Les feux de l’ouest américain brûlent tout, laissant des centaines de milliers de nos voisins devant rien ou presque. Ces feux de broussailles, de mains criminels dit-on, s’étendent grâce aux vents Californiens. Baptisé le Santa Win, ce vent qui souffle d’est en ouest, trouve sa source au-delà des massifs des Rocheuses.

L'identité.

L’identité sous-entend minimalement des certitudes ; d’avoir un nom, un passé et tout un pedigree actualisé ou non. Cette désignation nous servira la vie durant tel un véhicule aux couleurs distinctives déambulant sur une route bitumée. Mais aussi, l’identité est celle d’appartenir à un ou des groupes sociaux et d’être identifié ou reconnu comme tel. Conséquemment, toutes les personnes s’appuient consciemment ou non sur ces milieux de vie. A l’usure, les communautés linguistiques et culturelles engendrent certaines caractéristiques historiques ou des valeurs dites communes, souvent, dans un espace géographique donné. Ces principes distinctifs imposeront aux citoyens des responsabilités et des comportements spécifiques ou signifiants, qui traversent le temps et s’installent subtilement dans l’identification du citoyen.

Le Québec traverse, transition oblige, une période de remuage d’idées exhibant nos identités. Les thèmes ciblés pour la préciser ne varient pas beaucoup d’une région à l’autre. Les évidences identitaires et plusieurs intervenants semblent l’oublier, s’expliquent en tenant compte du passé. Ici au Québec, nous nous entendons sur plusieurs choses ; l’égalité des chances et des genres entre individu, une démocratie juste et la liberté de religion. Je crois qu’il serait bon de replacer la langue française dans le débat. Nous ne devons pas oublier la fragilité de son utilisation dans certaines circonstances. Aujourd’hui encore, des réunions d’entreprises ne se font qu’en anglais, même en région. De plus, les autochtones devront être inclus eux-aussi, tôt ou tard, car leurs revendications influenceront certaines données identitaires. En passant, l’évitement de ces négociations ne saurait être éternellement méconnu de l’ensemble des citoyens.

Les gens parlent d’un héritage patrimonial souvent relié à la tradition religieuse de l’Église. Que des citoyens s’en prennent à ce type d’héritage ne me surprend pas. Ce qui me surprend, c’est de les entendre subordonner notre histoire religieuse à celle des nouveaux venus et de vouloir à tout prix l’exclure du portrait. La religion catholique, quoi qu’on en dise, fait parti intégrale de la notion des bâtisseurs de cette province francophone. Les laïcistes défigurent le clergé en omettant le contexte qui prévalait au 18ème et 19ème siècle. Le politique n’aurait pu, sans l’omniprésence religieuse, construire un Québec contemporain. Les citoyens de souche n’appartiennent-ils pas à la tradition religieuse à quelques exceptions près ? Les cultes et les rituels religieux, dont la prière, représentent tout de même des signes vivants de l’Église d’avant et d’aujourd’hui. Les jours fériés qui ornent notre calendrier représentent l’exemple le plus patent. La pratique religieuse liée aux différentes célébrations dominicales en décroissance ne peut justifier tout cet acharnement. Les agnostiques ont le droit de cité, mais sont de véritables aveugles tant qu’à l’importance pour notre société des préceptes religieux et de leurs retombés bienfaisantes.

En résumé, la Charte Canadienne des Droits protège chaque citoyen de l’exclusion. Les Canadiens se retrouvent au sein de trois nations ; les premières nations, les canadiens anglais et les canadiens français. Le pluralisme nous conduit directement à la mésentente, si de mauvaise foi, nous voulons imposer nos façons de voir. La place de la tolérance procure à tous un respect minimal et de bonne à loi. Les politiciens devront réaliser tôt ou tard que les milieux de vie méritent une politique de proximité qui pourrait être léguée aux municipalités.

  • les libertés fondamentales (liberté de religion, liberté d'expression, liberté d'association)
  • les droits démocratiques (le droit de vote et d'être élu)
  • le droit de demeurer et de travailler dans tout le pays
  • le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne
  • le droit à l'égalité
  • les langues officielles du Canada
  • les droits à l'instruction dans la langue de la minorité
  • le multiculturalisme
  • les droits des peuples autochtones

Mon identité Saguenéenne ne doit être sous aucun prétexte assimilée à l’identité Montréalaise ou à l’axe St-Laurent d’en-haut. Bien que nous ayons, vous les montréalais, ceux du chemin du Roy et nous, Saguenéens, certaines particularités communes, tentons toujours d’en améliorer la prépondérance. Que sur l’ile de Montréal, dans la pratique, la langue anglaise est primauté, cela est inacceptable. Cette particularité de notre culture ne doit pas être subordonnée à une autre. Le moyen de communiquer, quotidiennement, au travail et ailleurs, est tout de même assujettit à la loi sur les langues officielles. De plus, la croix du Mont-Royale même en offusquant certains libres penseurs, ne pourrait représenter d’autre primauté que nos ancêtres chrétiens transcendaient. Les églises s’érigeaient à l’époque grâce l’apport de toute la communauté, n’y voyions pas là l’œuvre d’une infime minorité dominatrice. La soumission d’alors n’a rien à voir avec l’esclavage des noirs d’Afrique. La séquence historique qui précède peut très bien concorder à celle de notre sport national, le hockey sur glace, pourtant loin des débats sur les accommodements raisonnables. Je me répète peut-être, mais ne rejetons pas globalement l’influence chrétienne et tous les curés avec elle. Le folklore, ceinture fléchée et rigodon, pas plus que les bobettes ne mériteraient un sort aussi radical.

lundi 22 octobre 2007

Saïd Jaziri

L’Imam Montréalais, vu d’ici, ressemble en tout point à tous les Imams que j’ai vus dans les médias du monde. Ce qu’il dit, car son mâche patate ne s’arrête pas souvent, me semble conforme à ce qui se dit ailleurs. Les médias l’adorent car Saïd s’exprime sur tout. Mais ici, dans les circonstances, ce discours malékite semble irriter l’île au complet. Depuis l’émission « tout le monde en parle », celle du 11 octobre 2007, les animateurs en ont remis puisque l’Imam a négligé de s’y présenter, prétextant une cause familiale. L’adage français dit bien que les absents ont toujours tort et l’autre, arabe celui-là, dit ;

un grand parleur n'aime pas à en trouver un autre
Depuis cette absence, remarquée pour le moins, le cas Jaziri glisse vers l’issue que l’on connaît aujourd’hui. Le service d’agence frontalier canayen écoute possiblement l’émission culte, quelle célérité. Passons, je sais que Saïd a menti et même par ignorance, il a commis l’impair. Son épouse aura beau alimenter le mythe de son exécution imminente. Les mouvements humanitaires doutent que cela se produise. De plus, la Tunisie n’a rien d’un état tyrannique. Néanmoins, sa condamnation par contumace est sérieuse et Saïd Jaziri devra se soumettre à la loi tunisienne, en cela, rien de plus normal.

dimanche 21 octobre 2007

Le onze septembre 2001, je ne l'ai jamais voulu.

J’étais au volant de mon lourd bleu et blanc ce jour là. Je voguais par un ciel ensoleillé le long de ce fleuve tout bleu, le St-Laurent. J’écoutais Bazzo interviewé Denise Bombardier quand elle interrompt la discussion pour la suite. C’est par ses yeux et sa voix surtout que j’appris qu’un avion s’était engouffré dans l’une des tours jumelles. Je me suis dit que le pilote du petit avion devait être vraiment en colère. J’entendis dans les propos de Bazzo et de Bombardier que l’avion était plutôt du type Boeing. Puis, au bout d’un quart d’heure, l’autre tour, la jumelle de l’autre, recevait, elle aussi, son avion. Les minutes qui suivirent parlaient d’avions détournés dont l’une en direction de Washington. De fait, un peu plus de 50 minutes plus tard suffisaient à des pirates supposés de foncer sur le Pentagone, la forteresse la mieux protégé de la planète. Le Pentagone était transpercé à partir de la cloison A jusqu’au bâtiment C. Des nombreuses caméras situées tout autour de cet édifice, seul une vidéo de 4 secondes est rendu public. Pour finir, Shanksville subit l’écrasement en sa banlieue, du vol UA-93, 112 minutes après l’assaut de la tour Nord. De mon siège, je me dis que les Yankees étaient en état de guerre et que nous aussi le serions, car ça n’arrêtait pas. Le chaos était bien en place.

Tôt, je me suis interrogé sur la défense américaine malgré l’armada dont elle est dotée. En tout, des avions kamikazes ont survolés pendant plus de deux heures les capitales américaines sans qu’aucune n’ait été interceptée. NORAD, expérience à l’appui, était intervenue dans le passé en moins de 10 minutes, lors de 60 interventions. Depuis juin 2001, NORAD se soumettait aux ordres de Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense, non plus aux procédures des commandants de la base. Pendant tout ce temps, le Président des Etats-Unis d’Amérique, Georges W. Bush, qui siège depuis janvier 2001, assistait à une séance de lecture dans une école primaire de la Floride. En passant, ces deux personnages font parti du PNAC (Project for the New American Century) fondé en 1997. Ce mouvement est associé au New Citizenship Project et ses objectifs.

Au fait, les tours jumelles m’étaient totalement étrangères. Plus tard, j’appris que le Word Trade Center regroupait, sur un quadrilatère de la métropole américaine, sept édifices. Qu’au-delà de cent milles personnes y travaillaient chaque jour. Que leurs conceptions les préservaient de toutes les intempéries éoliennes imaginables et les garderaient debout malgré l’écrasement de plusieurs avions de type Boeing même en simultanée ; le noyau central et son plancher capable de supporter 10 fois le poids des matériaux porteurs, chacune des façades renforcis telle une moustiquaire géante est impénétrable. Ajoutons à cela, que le noyau central des jumelles devait rester debout et même si l’un ou plusieurs des planchers s’effondraient, le noyau lui, resterait bien en place. Leurs affaissements, en si peu de temps notamment, étonnent encore les grands ingénieurs, surtout pour le building numéro sept, qui lui avait épargné par les pirates. Pas un, ni deux, mais trois buildings de New-York s’effondrent sans aucune résistance, comme des châteaux de cartes ou une bille de billard tiré du haut d’un édifice. Les quatre autres édifices du complexe sont restés bien droit même si, les squelettes seuls s’exhibaient après l’effondrement historique. Des quatre avions, aucune boîte noire dénichée des débris, mais plutôt des passeports de pirates fous. Bien emmêlé aux débris, les isolants du complexe, de la mousse hautement toxique, qui devait être retiré des bâtiments au coût de centaine de millions de dollars.

Notons ceci ; en juillet 2001, un magnat de l’immobilier achetait des installations portuaires de New-York au coût d’un milliard de dollars le complexe des WTC. Cet achat exigeait un versement de quinze millions comme premier acquittement, le reste, sur les 99 autres années. Le nouveau propriétaire engagea au même moment des assurances bétons de 3,6 milliards pour un simple accident. Un an après les attentats, Monsieur Larry Silverstein touchât les indemnités d’assurance pour deux accidents pour un montant de 7,1 milliards. C’est aussi lui qui détient les droits du complexe envisagé, le nouveau WTC conçu par Norman Foster, Fumihiko Maki, et Jean Nouvel, qui n’a pas été initié encore, 6 ans après.

L’enquête promulguée par la présidence américaine entamée trois années suivant les évènements dramatiques donnaient lieu à des bévues évidentes. En premier lieu, le délai pour faire la lumière sur l’ensemble des incidents. La nomination de Kessinger, qui rejetât l’appel présidentiel plus tard. Des caisses de documents désordonnés et délivrés parcimonieusement aux membres de la commission. L’exclusion des débats pour ce qui touche l’édifice numéro sept. La comparution à huis-clos de la présidence dégagée de leurs serments, face aux enquêteurs. Tout ceci doit être revu avec une stricte objectivité par un tribunal international. Les effets collatéraux graves commis par la suite par nos voisins sont irréparables, mais les faits méritent une révision officielle. L’histoire des États-Unis d’Amérique triompherait d’un examen exhaustif. C’est du moins ce que semble souhaiter le Sénateur démocrate Robert Byrd.

http://www.youtube.com/watch?v=VdAjOJ69TTU

Precarius.

Tous, un jour ou l’autre, nous avons prié nos parents, pour une permission, un passe-droit ou que sais-je encore. Cette prière incluait tout une mise en scène ; l’expression du visage, des yeux, le ton de la demande et l’insistance. Ce désir exprimé correspondait à la capacité des parents sinon, une explication plus ou moins courte s’ensuivait. Donc la prière évoque nos limites humaines et nos compétences. Je me remémore aussi les prières communes. De fait, mes frères et ma sœur priions unanimement nos parents, il leurs devenait très compliquer de nous refuser. La réponse s’accompagnait d’exigences ou d’une action à faire, rarement une routine ou une banalité.

Je constate mes limites et mon incapacité quotidiennement. Les moments de solitude, mes déceptions humaines et celles d’autrui m’instruisent encore aujourd’hui. En prenant de l’âge, je constate aussi que je laisserai derrière moi tout ce qui m’est cher et indispensable. Depuis peu, je le réalise encore plus fortement. Mes parents, d’un âge avancé, démontrent éloquemment la voie immuable toute tracée. En songeant plus souvent à la mort, je ne peux qu’accepter son avenue mais loin d’être triste. Un peu d’amertume certes mais sans plus. Je vous apprendrai malgré tout continuer d’espérer et de souhaiter le meilleur pour les miens. Que je le veuille ou non, je meublerai certains de leurs souvenirs.

Les êtres, que j’ai aimés et que j’ai connus, riront sans réelle méchanceté, de mes affres de verre ou bien de tomates, de mes omissions impardonnables et par moment dramatiques. Ils retiendront que je préférais la vie à l’inertie. Que comme tous les êtres humains, la majorité du moins, je veux exister et éloigner la fin inerte pourtant immuable. Ce désir profond de la lutte pour la longévité me fascine. La science moderne depuis une centaine d’années, améliore notre vie à tous et ajoute des années à la fatalité. Les sciences refusent d’abdiquer et cette course folle ne sera jamais freiner puisqu’elle est, telle la nature, créatrice.

Ce monde réel et pourvu d’intelligence ne m’empêchera pas cependant d’élaborer sur l’héritage de mes aïeux puisque je me souviens d’eux. Les dons intérieurs qu’ils m’ont légués de leurs existences retiennent toujours mon attention et je les cultive de mon mieux. Ils sont avant tout intérieurs. Le premier don, la foi que les choses qui adviennent ne sont jamais du hasard et qu’elle m’entraine ailleurs qu’ici. Le second don, les prières que la vie me lance suppose que je la reconnaisse comme si elles étaient les miennes. Les autres dons, la certitude de mes longévités intérieures par la prière de tous ceux qui m’ont précédé et par surcroît, que je porte en moi. Par moment, j’éprouve une sorte de communion avec eux car tous les miens, ici-bas ou de ce lieu que l’on nomme, d’en haut, m’interpellent pour me rendre ailleurs. Je me condamne jusqu’à mon dernier souffle à prier car je sais ses bienfaits éternels.

mardi 16 octobre 2007

La monnaie.

Les institutions canayennes en ne favorisant pas les institutions canayennes, coûte que coûte, se tirent dans le pied. Même en expliquant de long en large, une justification du contraire, c’est pas normal, plus, c'est insensé. La monnaie, sa valeur du moins, repose avant tout sur la santé de l’état et un minimum d’égard pour ses institutions publics ou privés.

Encore les régions.

Ce matin, je longeais une partie du fleuve St-Laurent, pas celui du 514 mais bien du 418. La 138, sur la rive nord direction Natashquan, s’offrait en chef d’œuvre automnale au routier que je suis, heureux. La radio, elle, faisait écho à des élections possibles ; l’une fédérale, puis l’autre provinciale.

Celle du fédérale dépendait du discours du trône de l’Honorable Harper. Stéphane, Gilles et Jack renifleront le tout et décideront du parfum sélectionné. Vous pourriez mélanger de l’asie centrale, de l’air Kyoto ou bien une fragrance exotique quelconque, pourvu que l’un des trois accepte le fumet Harper. Sinon, les canayens se retrouveront aux urnes.

Au provincial, nous verrons une sorte de girouette flirtée avec une dame du nord, de Charlevoix. Si l’aventure en chambre perdure au-delà d’une semaine, nous aurons droit à un plébiscite général. Jean Charest n’en espérait pas tant car qui voyez-vous à part lui ? Une girouette ou une unilingue qui s’obstine à le dire n’effraie personne. Conservons donc une poule étêtée toute frisée, elle ferait tout aussi bien la job.

Ce qui m’amène à vous dire que les régionaux seront encore sollicités. Les cerveaux de tous les partis saisissent bien l’importance des électeurs à laquelle je me réfère. Ils sont ; les électeurs éloignés de ces tables garnies du terroir et des terrines s’amalgamant aux odeurs de junks foods et aux pizzas tièdes mais près des élans en rut, des oies gavés de nos terres fertiles et des bovins engraissés, tout près d’elles. Les électeurs éloignés de ces autoroutes superposées étalant des lignées en attente mais près de ces pylônes électrifiés par des turbines tournoyants par le flux des réservoirs bourrés d’eau. Les électeurs éloignés de tout ce béton froid et du bitume mitraillé au dégel printanier mais près de ces forêts aux coloris automnales mûres aux engins de coupe. Oui, ces mêmes cerveaux ont dégarni des axes de développements en centralisant des productions accaparés par la quantité. Quoi de mieux que de saupoudrer ici et là, de vieilles promesses subventionnées par nos politiciens bienveillants avec notre argent. Pour l’instant, n’oubliez jamais, que toutes ces usines de concentrés ont abandonnés notre autosuffisance diversifiée pour une profitabilité bien précaire. Cette habitude, puiqu’il s’agit bien de cela, se retrouve aujourd’hui menacé par une autre tendance toute aussi transitoire, l’Asie.

L'Inde en manque...

J’écoutais une dame ce dimanche soir à tout le monde « placote ». La jolie présentera « Une fille de jardinier », un documentaire sur les avortements. Elle fera aussi allusion à la démographie Indienne en déséquilibre, pour le moins. Son docu sensibilisera tous les férus des grands documents d’RDI. Vous saurez à travers ce visuel que les fœtus femelles sont avortés systématiquement, pas ici, en Inde. Et vlan, des millions de fœtus éliminés comme des objets autrefois désirés ; les autorités parlent tout de même de 35000000 de fœtus, au surplus, juste des bébés filles. Comme si. Là, les placoteux à Guy-A crient à la discrimination sexuelle mais pas au meurtre, non, à l’élimination, pour faire bon chic bon genre. Vous apprendrez à travers cette vue, dépeignant l’antiféminisme outrancier, que la culture Indienne exige une dote hors du commun de la part des parents qui marient leur fille. Par ici, l’adage veut que la gente féminine coûte cher mais quand même. À regret, je ne peux concevoir que toutes ces filles n’étaient pas des êtres humains, bien que l’avortement soit devenu une pratique insignifiante et consensuelle dans nos sociétés évoluées. Ce n’est pas tout. Imaginez, l’Inde sans tous ces corps aux courbes aguichantes. Que deviennent tous ces hommes solitaires à la recherche de l’être aimée et tous ces beaux parents sans dotes d’une bru tant espérée ? L’être humain, d’ailleurs et d’ici, s’accommode de si peu et pour si peu de raison.

dimanche 14 octobre 2007

Yakuzas...

Ce joli terme, exotique pour le moins, m’apprend que dans ce monde de globalisation, les profits de l’illicite signifient la réussite. C’est par la voix d’un professeur de Carlton University que m’est venu ce joli terme. Depuis, je dirais les années 90, j’écoute l’éducateur Michel Chossudovski documenté tous ces curieux personnages convaincus d’un complot quelconque. Ces nombreux manuscrits alimentent le Grand Complot avec un G et un C majuscule. Initialement, ce que j’entendais de lui entrainait scepticisme et même du burlesque. Puis, avec le temps, je me suis attardé à ces propos somme toute d’un grand intérêt médiatique. Pourtant on le boycotte et tous font fi de ses arguments incendiaires et appuyés. Est-ce un être underground ? Je le crois.

Je place un lien sous ce « yakuzas » séduisant. Même en datant de 1994, vous serez captivés par ces allégations et en lisant attentivement tout l’article et les références annotées, une logique financière organisée mise à jour. Tout cela signifie que depuis ce temps, les grands le sont encore plus et nous, les automates confortés et engraissé par si peu, laissons les esclaves d’ailleurs trimer pour vrai, jusqu’à leurs vies. J’ai placé juste en-dessous deux liens. Le premier pour mon neveu ANO et tous les lecteurs timides genre, Lagacée ou Foglia. Les nombreux visuels seront bien servis par l’extrait d’une conférence de décembre 2005, à Kuala Lumpur. La paranoïa, diront certains, servira de qualificatif pour le cibler en laissant là tout le contenu divertissant et instructif.

http://www.ainfos.ca/03/mar/ainfos00484.html

http://www.youtube.com/watch?v=OPhDRI44dTI

jeudi 11 octobre 2007

Gaz polluant.

L’ONU recevra un rapport en novembre sur l’étendue des gaz à effet de serre. Un chercheur Australien émet dans ce rapport un point de vue alarmant et précise qu’il est déjà trop tard. Il est dit que le monde asiatique répand dans l’atmosphère un taux de gaz carbonique sous-estimé jusqu’à maintenant par les chercheurs. Le scientiste indique, qu’ajouté aux pays industrialisés, les conséquences sur les populations de la terre apporteront les pires cataclysmes. Pour ma part et pour ce que j’entends, les décideurs devront mettre sur pied des équipes spécialisées afin d’entreprendre des développements urbains en tenant compte de ces changements climatiques. Le choix des maisons et leurs emplacements, les développements énergétiques non-polluants, le transport en commun et différentes stratégies relatives aux défis à venir. Tout cela me semble évident.

mercredi 10 octobre 2007

Pauline Marois

Ce que j’ai entendu de PM cette semaine n’augure rien de bon pour le PQ. PM parle l’anglish comme Dion parle aux citoyens ; ineptie et incongruité intégral. Le ou la pm du Québec, la futur, ne doit pas faire semblant d’être, merde. PM, tu parles pas angliche merde et bien dit-le à tout le monde au lieu de tricher. Ce comportement couvre ce parti, qui portait naguère tant de fierté, l’opprobre maudite.

Fémicide inédit (avec un lien audio).

Un observateur de passage hier à Montréal, Stephen Lewis, dévoilait aux universitaires ce qui se perpétue jour après jour en Afrique central. Un fémicide inédit se déroulerait depuis plusieurs mois. Les viols quotidiens, les décapitations d’enfant, l’aveu de cannibalisme et des atrocités innommables se produisent à tous les jours dans l’anarchie la plus totale. Les chefs d’état du monde n’ignorent rien de ces faits et n’interviennent pas. Les données récentes parlent de 5 millions de morts depuis une dizaine d’année. Nous citoyens du monde, devenons de fait responsable de l’inaction de nos gouvernements. Les jos louis de Bernier, les démarches populistes de Coderre, les Duceppe de la Belle Province, qui croasse tel un crapaud, n’ont rien à offrir à la communauté internationale pour initier un début de mouvement, aussi infime soit-il ? J’aviserai cette semaine mon député d’entreprendre une lutte à ce moratoire hypocrite.

lundi 8 octobre 2007

Élection.

OH ! Canada …………….. Ça bouge dans ce pays, j’entends démocratie oblige. La région du Québec et le fédéral gouvernent avec aisance. Les opposants du régime (mot un peu fort) actuel recherchent des munitions. À part le Bloc, qui alimente l’électorat antimilitaire, l’indépendant Coderre voyage imprudemment aux dires des décideurs qui ne décident plus que par opportunisme. Le discours du trône, de non-confiance dirait-on, arrive vite. Les observateurs prédisent que chaque dépôt de loi, comportera un forçage de bras fatal et une élection tôt en 2008, malgré l’acceptation timide au discours. Le virage en rond trouvera-t-il un dénouement ? Encore faudrait-il en préciser la teneur ? Le menu principal, l’Opération Athéna en Afghanistan. De tous les partis, seul Harper souhaite une continuité et Bernier ne le contredira jamais. Dion, s’il demeure, voit Coderre, barbe et sueur à l’appui, scruter le terrain ; toute cette mise en scène pour donner un sens à un retrait en mars 2009. Le Bloc, médite avec les 5 si, s’impose et se colle à un calendrier favorable. Les Neos de Jack, tenteront, avec un leurre sans hameçon, des poissons installés dans des caches aux couleurs de circonstance. J’oublie Kyoto et ceux qui ne l’ont pas fait, il y a les cibles proprement dites ; le réchauffement de la planète, les changements climatiques, les réductions carbones et les gaz à effet de serre, sont tous inclus dans Kyoto et chacun d’eux ne résiste pas au test, combien ça coûte tout ça ?

Pour terminer ce court topo, j’irai d’une question réponse ; le viril Denis doublerait-il vers la gauche le raffiné Stéphane ? J’irai d’un adage connu : la victoire au plus méritant.

dimanche 7 octobre 2007

Aurore Boréale ou RB.

Je connais Russel Bouchard depuis si longtemps, 35 ans. Au premier abord, j’avoue que c’est pas simple. J’essaierai de laisser là le choc de l’enveloppe corporelle, la raillerie et le ridicule. Étourdi, je me rends au-delà des perceptions visuelles pour écouter les mots. Je m’en convaincs et y réussis tant bien que mal. Je me dis, de quelle crédibilité jouit celui que je vois ? Son jugement pourrait-il être altéré dans les circonstances. Il entame son préambule et martèle tous les repères d’usage et nous conduit là, à l’historien poète. Nous le savons tous, RB utilisent avec aisance les mots francos et les couleurs riches de ceux-ci. L’auteur d’une centaine de volumes, dont la majorité sont édités a de quoi à dire. Il n’est pas prêt non plus de s’arrêter.

L’approche historique qu’il savoure, ses racines métis et tous ce qui touche « le Domaine du Roy ». Ces premiers écrits lui apporteront une crédibilité reconnue dans le monde. Sa spécialité, tout ce qui touche les armes guerrières, les fusils d’antan et toute la quincaillerie si je raccourcis, vite fait. À travers cela, RB fulmine et l’écrit de toutes les façons et même s’acharne à le dire, qu’on assassine son pays. Il écrira sur chacun des villages et des villes qui distinguent son véritable pays, le Saguenay Lac St-Jean. Tout le patrimoine l’intéresse et comme historien engagé, il illustrera sa pensée de plusieurs façons dont ses écrits.

Son témoignage au Cercle de Presse l’amène sur son absence à Bouchard/Taylor qu’il expliquera succinctement par le choix des combats. Ses priorités se situent ici et les mots pour le décrire, loin des décideurs mous, trop électoraliste. Il se méfie de Bouchard doué d’une ouverture aux ethnies mais pas de ses voisins. Il ajoutera que le maire de Saguenay, seul, soulève tout un passé religieux, une histoire bien ancrée, bien enracinée. Malgré tous les souhaits de ces radicaux de la laïcité, cet enracinement exige réflexion et le rejet en bloc, une foutaise. Les opposants de tout acabit, en s’insurgeant bruyamment du mémoire de maire Tremblay, n’ont fait qu’éclabousser le porteur maladroit, et pire, de s’éclabousser eux-mêmes. RB ira plus loin en précisant que l’immigration dorénavant devrait être, de long en large et de haut en bas, d’autorité Québécoise. Il ajoutera ce constat : « La pyramide des âges s’est inversée. Il y a une pression démographique et la crise environnementale, qui est sans précédent, a ouvert de nouveaux sentiers. Dans dix ans, le Québec sera totalement transfiguré. Si on ne reconnaît pas la présence fondatrice des Canadiens Français et le fait que les Métis ont façonné un nouveau monde, apprenez vos prières ».

Ensuite, RB élaborera un portrait de sa génération qui sont tous à la pêche ou à la chasse distant de leur propre sort. Mieux, RB les imagine à moyen terme comme les retraités bien bourrus d’aujourd’hui, au centre d’achat, la moitié bavardant de l’autre moitié. Son pessimisme ne s’arrête pas là mais bien à l’école du savoir, trop silencieuse et dépendante de la grande aux ressources financières illimités et anonymes. Que dire de toutes ces richesses qui désertent notre main d’œuvre avec l’approbation de nos décideurs et des Green Peace entrain d’achever le reste et le trop peu. Toute notre structure industrielle se meut sans que nous puissions dire quoi que ce soit sauf un constat, l’abandon aux autres de tout notre potentiel, la forêt et l’eau.

Ce qui le désole au plus haut point, « c’est de voir souffrir des gens et de constater qu’une société comme la nôtre n’est pas capable d’identifier les mots par lesquels elle est en train de mourir ».

samedi 6 octobre 2007

Brève !

J’entendais hier une nouvelle occultée (brève) par la masse des news de partout dans le monde. Deux Saoudiens reconnus coupables ont été condamnés à sept milles coups de fouets, juste ça. Ces deux fautifs, pour avoir eu des relations homosexuels, ont subit une première série de coups de fouet. Les autres coups attendront le temps d’une convalescence. Nous pouvons imaginer le traitement que les Saoudiens font subir aux pécheurs et transgresseurs de la charia. Tous ceux qui font la chasse aux Talibans, à quand les Saoudiens…

La première sortie de Russel Boréal Bouchard, depuis son coming out, s’effectue au Cercle de Presse à Saguenay. Costume tailleur, chemise entrouverte, képi sur sa chevelure blanche, fond de teint, les yeux contours mascara, rouge à lèvres, boucles aux lobes d’oreille rallongés et médaillons au bout du collier décorent la scène pour tous ces habitués de ce meeting hebdomadaire. Puis les questions s’enchainent les unes après les autres. Boréal formule les réponses avec son verbe habituel et ne s’en écarte pas. Des accommodements raisonnables à Green Peace, en pensant par les régions désorganisées et spoliées pour terminer aux universitaires unanimement cois.

La Croate Lili-Anna Peresa, directrice d’UNICEF Québec, a une longue feuille de route. Ce bout de dame effectuait, après polytechnique, un virage dans sa vie. D’abord Bell Canada, elle s’engage pour le Malawi, puis le Burkina et s’implique année après année comme volontaire d’ONG. Plus tard elle ira en France, pour diriger Amnistie International France puis revient à Montréal continuer son travail. Elle n’hésite pas à parler de ses origines judéo-chrétiennes, se dit féministe et agissante pour changer les choses. Beaucoup de Québécois se retrouve à des postes clés d’ONG et cela me rappel une chose ; dans le temps, plusieurs familles démontraient une fierté de voir l’un des leurs entrer en religion, aux services de la société. J’y voie là, un corollaire.

Biscuit ! Ce serait le nom d’un groupe conseil lié aux tortures exécuté par la CIA dans les prisons de Guantanamo. C’est ainsi que « Khalid Cheikh Mohammed et Ramzi ben Al-Shaiba » auraient révélé être les cerveaux du terrorisme le jour du 11 septembre 2001. Les techniques appliquées, aux secrets bien gardés des méchants musulmans, seraient d’une brutalité inédite, du jamais vu.

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=1966

mardi 2 octobre 2007

Le péché.

Depuis fort longtemps, les biens pensants refusent de prononcer le mot péché. On le dit péjoratif, rétrograde ou culpabilisateur. Pour les plus jeunes, ce terme leurs semble étranger, pour ne pas dire un inconnu. Tôt ce matin, je m’y suis attardé, une sorte de mise à jour je vous dirais. Ceux de ma génération ont mémorisé le petit catéchisme et pour les autres qui l’ignorent, ce bouquin contenait tout les péchés de l’univers. Une précision pour initier ce topo ; un péché est un obstacle volontaire au salut Divin ou bien, un refus volontaire de collaborer à la finalité de l’homme, son Salut.

Le livre précisait en tout premier lieu les péchés capitaux ou ceux qui nous entrainent aux autres. Ce matin, j’ai découvert qu’à chacun de ces sept, un être appeler démon, prisait chacun d’eux et en facilitait la pratique :

Belphégor pour la paresse : le refus d’accomplir des tâches nécessaires. Donc je le suis.

Lucifer pour l’orgueil : attribution à ses propres mérites des qualités qui distinguent l’individu. « par exemple l’intelligence, la beauté etc… »

Belzébuth pour la gourmandise : ce n’est pas tant la gourmandise comme la gloutonnerie qui implique la démesure. Ça aussi je le suis.

Asmodée pour la luxure : plaisirs sexuels recherchés pour soi-même. Je ne suis pas à la confesse mais j’ai tendance à reluquer.

Mammon pour l’avarice : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Ça, pas du tout.

Satan pour la colère : courte folie générée plus souvent qu’autrement par un événement extérieur à soi. Je suis en colère au travail assez souvent car on me cherche.

Léviathan pour l’envie : refus de se réjouir du bonheur de l’autre ou pire, ressentir de la satisfaction dans le malheur d’autrui. Dieu m’en préserve.