jeudi 29 mars 2012

Molsonisation...


Geoff Molson, ce matin, agissait à la fois comme président-propriétaire du Canadien de Montréal de la LNH et à ne pas en douter, comme citoyen d'une ville française. L'orateur aura sans nul doute fait la démonstration que le Canadien de Montréal est francophile, et fier de l'être. En prononçant le mot culture, il précisait l'importance historique glorieuse du club grâce à un personnel souvent d'expression française, pour une clientèle à majorité française. N'oubliez pas, tout le début et la grande part de la conférence de presse a été dite en français.

Ceci dit, pourquoi 10 jours avant la fin de la saison régulière ? Monsieur Molson répond vouloir "activer le processus" pour mieux "devancer la concurrence". Plusieurs rêvent d'une concurrence à l'autre bout de la 20. Vous savez, le siège qu'il occupe lui donne accès à tous mouvements d'équipes.

D'autre part, j'ai perçu du jeune président "l'écoeurite aiguë". Écoutez, face aux résultats désastreux du boulot effectuer par ses deux jobbers du second étage, il n'avait d'autres choix que de procéder illico.

Ceci dit, la constance et la stabilité ciblé par le proprio passe par la jeunesse. Oui, il s'est approprié les services du Sénateur, un ex (1983-95). Ça part mal ? Non. Serge Savard demeure un homme qui aura accompli des prodiges. Souvenez-vous, ce Dg a repêché l'unique 33, Casseau.

mardi 27 mars 2012

L'Amphithéâtre s'érigera là !

Dimanche, le maire de Québec a convoqué la presse. Encerclé de PKP, de deux ministres, Courchêsne/Hamad l'édile de la capitale ramène la nouvelle.

Avec l'image vous pouvez voir les 4 phases olympiades. L'amphithéâtre lui sera livrée en 2015. Le rectangle de gauche en haut montre l'emplacement réelle en foncée de l'éléphant l'immeuble à duel annoncé.


Vous remarquerez l'ovale qui se démarque.

Pour ceux qui boudent son érection, faites preuve de compassion. On peut rêver non ?

Imaginez que vous soyez un partisan de l'ancienne équipe des Nordiques,( 16 ans on s'attache non ? ) ou simplement un(e) mordu(e) un amateur de musique classique. Choisissez un dimanche au hasard où on vous présenterait le plan d'une salle de spectacle de grande qualité, digne des grandes orchestres.

Ou mieux, imaginez que vous aimiez le Canadien de Montréal depuis que vous êtes tout petit. Gêné et dégoûté comme je le suis cette année, ne verriez-vous pas d'un bon oeil l'arrivé d'un concurrent capable d'exciter les blasés Molsonnais. Je ne suis pas François Gagnon et ni à la Presse pour voir disparaître le DG actuel et son entourage.

Je préférerais, à l'instar des vrais partisans, reconstruire pendant 4 ou 5 saisons sur une base solide. Une base solide exige une vision. Donc, une femme ou un homme de vision, capable de reconnaître dans l'élite du hockey, les vrais, habités par la fierté de vivre ici d'abord et ensuite d'assurer la pérennité de notre sport national.

Bon golf !

samedi 24 mars 2012

Députés oranges et démocrates.


Par une faible pluie, les citoyennes et citoyens du Nouveau Parti Démocratique "NPD" s'activent pour un 3ème tour. Intéressant comme course mais je suis déçu du délai qu'ils ont mis à élire un successeur de Jack Layton.

Le "BonJack" du parti orange est décédé alors que son parti fût propulsé comme jamais auparavant lors des dernières élections.

Ce parti aurait multiplié ses appuis, à mon avis, en lançant une course à la chefferie plus rapidement. Notons que le Québec aura doté ce parti d'un levier inespéré en mai 2011. Ces résultats inattendus laissent pourtant l'électorat en attente d'une opposition valable au présent gouvernement.

Sans leader officiel, Harper se lance tout azimut à ses cibles sans crier gare. Je ne prétends pas cependant, qu'avec un chef d'opposition officiel, la gouvernance pût être différente.

Ceci dit, je favorise Mulcair. Alors patientons encore un peu, accompagné par un soleil radieux.

Mohamed Merah



Algérien puis Français.

Ce qu'il a fait est ignoble. D'abord, un soldat, puis, deux.

Ensuite, à l'entrée d'un lycée juif, le motard tire un prof, deux enfants et une petite de 3 ans. Le meurtrier entre même à l'intérieur du collège pour achever l'ignominie sanglante.


On dit que Merah a agi par vengeance, tout en se réjouissant, au final, d'avoir mis la France à genoux.

Les Palestiniens morts par les atrocités Israéliennes illustraient la haine. L'inutile haine qui étale ses suites accablantes. Les êtres sacrifiés laissent de véritables victimes, ceux qui restent, meurtries de toutes les façons.

Les constats nous conduisent à la réflexion, à mieux comprendre. La France n'est pas la seule à vivre de telles atrocités. Les juifs non plus. Un jeune homme exécute ses plans scabreux ; ne voyez-vous pas là une répétition. Du déjà-vu ?

Certains plaideront la responsabilisation impeccable et directe. D'autres, chercheront à expliquer qu'est-ce qui pousse autant à la haine ? Les deux méritent l'intelligence humaine.

Ne voyez pas là la religion. Voyons-y plutôt la délinquance à son extrême, celle d'un marginal.

Toutes les tueries se ressemblent mais on ne s'y fait jamais.

Enfin, les tueurs fous périssent tous d'ailleurs ou presque.

"Celui qui vit par l'épée périra par l'épée"



vendredi 23 mars 2012

Le Titan chez les Bleus ?


















Ce soir débute la série H de la Q.

À mon avis, on aura droit à une série rapide, sur la glace et aux résultats. De hauts pointages, à moins de voir Gibson des Bleus dominer. La profondeur à l'attaque de mes Saguenéens devrait l'emporter en 5.

Je ne veux pas diminuer les Rouges mais à une ligne d'attaque, Bissonnette-O'Brien-Trudeau, et une défensive lente, je ne voie pas la série se prolonger.

Bonne série...

Appel d'offres ?

L'appel visant la gestion de l'équipe "Saguenéenne" n'est toujours pas précisé.

Cette semaine, la journaliste Myriam Ségal, pour ne pas la nommer s'entretenait comme d'habitude au Maire de ville de Saguenay. Suite à des questions générales, la journaliste insiste pour connaître le calendrier de la dite appel d'offres. M. Jean Tremblay refuse de répondre en alléguant le conflit d'intérêt de la journaliste.

Voici le lien et glissez jusqu'à 2620 : http://www.lefm98.com/podcasts/sep/2012.03.21-08.00.00-D.mp3

Bizarre...

Admettons que comme soupçon de conflit d'intérêt c'est de l'abus de l'engage. Si la question se limite au niveau de la procédure d'un appel d'offres, du calendrier, effectivement on ne peut pas crier au loup. En admettant qu'une question abusive adviendrait, le maire pourrait refuser de répondre.

Bizarre...

La question de la journaliste est pertinente ici. Écoutez, la gestion d'une équipe comme celle des Sags c'est complexe. Nous avons ici une entreprise sérieuse avec des employés, des tâches bien précises avec un agenda incontournable et un cahier d'obligations nécessitant toute une préparation stratégique. C'est pas de la poutine
routine ordinaire.


On peut toujours faire l'inventaire des biens, concilier des états financiers, tout ça n'a rien à voir avec la gestion d'une équipe junior. Ajoutez à ça un nouveau groupe de gestionnaires et tout ce calendrier...

Les étapes d'un appel d'offres :

Rédaction du cahier des charges,
Définition des critères de choix
Choix des soumissionnaires et diffusion de l'appel d'offres,
Réception analyse des offres et évaluation des soumissionnaires,
Choix du prestataire et contractualisation.





jeudi 22 mars 2012

Agathe Gagné


Ma petite-cousine Agathe est décédée ce mardi.

Depuis la fin de semaine, Agathe était dans un coma profond.

Pour moi, Agathe, c'était un peu ma grande soeur. Jolie, dynamique et franche tel que je l'ai connu, ce souvenir est bien réel.

J'avoue ne pas l'avoir reconnu sur la photo. J'ai appris à l'aimer Agathe. Vous savez, lorsqu'on a 12-13 ans et qu'une jolie rousse vous regarde, gentille et pleine de charme, vous souris...

J'offre toutes mes sympathises à sa fille, ses frères et soeurs, ses proches...

sans moufettes...


La température, torride pour l'heure, s'achève et les fins d'hivers, poteaux corneilles reviendront.

Cette affirmation vient de moi car je n'ai vu aucune moufettes ni siffleux, en bordure des routes, pressés, sacrifiés, mutilés encore moins somnolents...

mercredi 21 mars 2012

Air-Canada la pervers...


Aveos détenait un certain héritage de la main-d'oeuvre d'Air-Canada. Voilà, que j'apprends les façons de faire de l'avionneur depuis sa faillite. En adjugeant à Aveos la maintenance de sa flotte, les dirigeants d'Air-Canada déclare, le sous-contractant, aujourd'hui, non-concurrentiel.

La fermeture définitive d'Aveos affecterait en plus d'affaiblir le potentiel et le prestige de l'aéronautique Canadien.

Mais, plus important encore, la mise à pied d'une main-d'oeuvre qualifiée qui pour la plupart ont des familles et toutes les obligations.

J'écoutais ce midi, Monsieur Benoît Bouchard, ex-ministre du transport canadien, plaidé la même phrase que le ministre actuel, le conservateur élu, Denis Lebel.

Les politiciens ont le don de dire certaines phrases en omettant l'essentiel, l'aspect humain du problème et son urgence.

lundi 19 mars 2012

Aveos applique la consigne.

Ce matin, Aveos a dicté une ligne, le lock-out. Pas juste ici, mais partout au Canada, en deux autres usines.

RTA les devançait de peu. La problématique se ressemble. L'usine d'Alma subventionnée par Hydro-Québec fabrique un métal plus qu'enviable, le carnet d'Aveos empilait les avions à réparer et malgré cela, deux courageux lock-out. Ces derniers concédaient plusieurs acquis, pourtant...

Pourquoi ne pas les achevez ?

Bob Dylan !



Seal Henry Olusegun Olumide Adeola Samuel et Geoffrey Arnold "Jeff" Beck se soumettent à une toune entendue fin des années 60. Lorsque j'emprunte le verbe soumettre dans ce cas, est que cette version respecte l'intégrale de l'original.




Que de souvenir !

Un ti-peu de Plan Nord...


Le Québec, en admettant que la gouverne soit réelle, devrait favoriser la transformation plutôt qu'un laisser-faire des exploitant : "C'est pour emporter monsieur-dame ?"

Donc, maximiser le sous-sol du nord, en transformant ici la matière extraite ici et ce, à grand coût.

Voici un exemple. En ce qui touche l'éolien, cette même gouverne devrait favoriser la fabrication des éoliennes ici, avec le matériel d'ici, l'ingéniosité d'ici et ainsi actualiser cette science.

On peux-tu engager un ingénieur étranger de l'éolien avec une expertise ? On veut acheter des vire-vents de l'étranger plutôt que d'en favoriser la conception.

dimanche 18 mars 2012

Gel ou dégel...


Comme camionneur, je constate bien évidemment les ornières sur nos routes.

Que dire des autres ornières, les autres, celles qui traversent le chemin, générés par le dégel et le gel. Mes éternelles ennemies.

Oui, les petits piquets nous alertent mais on est rendu dedans et c'est là que ça rebondit derrière le camion, qui casse tout, surtout le verre.

Bon, avec le temps on s'y fait. Oui, un peu d'insomnie, la nuit avant que je longe le fleuve par la 138. Longue-Rive est certes le plus dangereux.

La casse, je ne m'y habitue pas.


adage de mars...


En avril, "ne te découvres pas d'un fil."

En mars, "arbores toujours ton scarf..."

Je le sais que c'est anglish.

Là où on en est !

samedi 10 mars 2012

Manif et violence.


À l'évidence, les leaders étudiants se comportent comme des pros émeutiers. J'en ai la certitude. Ces jeunes meneurs sont avisés du comment porter leurs actions. Non pas tant par la démarche démocratique, que pour la cible, le gouvernement Libéral.

La cible exige un ligne directrice, l'émeute. Lorsqu'on manifeste avec des milliers d'individus nous devons être conscients des effets collatéraux. La démarche émeutière en résulte lorsque l'association entre les manifestants s'enchevêtre à l'idéologie, à des clans violents et par surcroît, anonymes.

Je ne suis pas un partisan du gouvernement actuel. Cependant, notre démocratie étant ce qu'elle est, nécessite du changement ou le statu quo. Les étudiants en manifestant proprement, soit en avisant les autorités de leurs intentions, indiqueraient clairement la cible, soit non à la hausse des frais étudiants.

Les forces policières abusent-elles ? Certainement. On ne peut éviter les écarts de violences. J'avoue, je suis encore étonné qu'il n'est pas autant de victimes que lors des manifs maghrébines.

Après la meute, la charge...



Je reviens vous soumettre ces quelques lignes d'actualités sportives. C'est que pour ceux qui ne l'ont pas appris, je vous le donne en milles, on a gagné contre les loups de mer. Ça n'a pas été du gâteau cependant, je vous le jure. Dans mon coin d'amateurs, section 1-h, on fait une ptite prédiction. Sur les 4 entendues, la mienne fût la plus inspiré, 4 à 3 pour nous.

Demain, ça sera autre chose, ce seront les Tigres de Victoriaville. En plein dans le triangle, oui, les Bois-Francs. Dites-vous que nos visites à cet endroit sont coutumières depuis 87. Demain, la 3ème virée au calendrier. Nos succès cette saison ? Mitigé car c'est une équipe rapide, agile, fougueuse et offensivement, la meilleure de la Q. Avec la photo, le seul rapport, la révolte tranquille...

Bon match !!!

vendredi 9 mars 2012

Les loups de mer ?


Pour ceux qui l'ignorent, je suis un partisan du hockey junior majeur. Ce niveau de hockey permet à l'élite d'évoluer et un jour, peut être, de graduer, avec les meilleurs au monde. Le plus récents à graduer avec les grands ayant évolué avec l'équipe des Bleus, celle des Saguenéens de Chicoutimi est David Desharnais.

Cette saison, mon club revient de loin et pourrait surprendre, qui sait ? Imaginez, ce soir, nous aurons la chance de se mesurer aux meilleurs du Canada, les Sea-Dogs de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick. Cette équipe est redoutable, tous les connaisseurs vous le diront. Mais comme dit l'adage, sassejousuaglace "ça se joue sur la glace ! "

Je disais qu'ils étaient redoutables. Ils ont remporté l'an dernier la Coupe la plus prestigieuse au Canada. Ils sont premiers encore au Canada et trônent parmi les 60 clubs juniors canadiens avec une note de 0,762.

Voici un échantillon de leurs patineurs :

Huberdeau, Jurco, Galiev, Phillips, MacAulay, Tesink à l'avant sont tous repêchés. Aussi, en défensive, Beaulieu, Roussel et le gardien, Mathieu Corbeil.

Soyons optimistes !

jeudi 8 mars 2012

Frenglish !!!


Le Québec se laisse bercer par une langue seconde comme si nous rêvassions à une époque, une grande soumission...

Nul comparaison depuis l'élection dans la Belle en 76. Les placards de nos commerces redeviennent ce qu'ils étaient english. Nos morning-men se transforment en SugarSammy en glissants dans leurs propos des expressions, anyway thats-it, ça fait pareil !

Montreal become anglaise comme jamais et le frenglish reste le clou d'un cercueil rutilant.

On est rendu à rechercher comme référence pour nos radios d'opinion des unilingues anglais et avec une traduction à la "vlàcommejtepousse" !

Liesse de sax !!!


Écoutez, ce type de musique, conçu par un certain Parov Stelar, fait fureur en Europe. Dans toute l'Europe. Je sais que j'en parle depuis un bouttttte, mais, "que voulez-vous ?", cette musique est tout simplement irrésistible.


lundi 5 mars 2012

Les Glorieux feront quoi ?


Les Glorieux feront quoi ?

Je pose la question comme la fin de saison se profile à l'horizon, en queue de poisson. De suite, je vous précise que dès le mois de septembre mes mises à l'eau allaient en ce sens. Oui, moi un canadien depuis toujours j'entrevoyais ce type de saison.


Là, j'écoute différents fefannes du CH. "On repêche ou on repêche pas ?"

De un, l'incontournable ; qui occupera les bureaux au second ? Des gens fiers certes, mais primo, qui demeurent au Québec. Au Québec français j'entends.

Là, je m'adresse au président du bleublancrouge. Monsieur Molson, je n'aime pas ce type mais c'est lui qu'il vous faut. Allez, je vous le donne en milles, Casseau Patrick Roy. Ce gars peut tout faire. Pas tout seul non. Sur la ligne de départ, lui, après vous dénicherez ensemble.

Je sais, y coûte cher, pi ?

Je vous dis que lui, s'il repêche en première ronde, ce joueur, il ne le repassera pas dans un échange douteux.

Allez, agissez bordel de merde !

Israël ou Nétanyahou ?


J'appréhendais cette visite guerrière.

Nous savons tous que le PM venait quérir un appui de notre PM. L'appui ? C'est que le gouvernement d'Israël voudrait attaquer l'Iran, juste ça. Sans passer par une résolution onusienne. Oui, ça se peut. Souvenez-vous, comme Bush avec l'Afghanistan et l'Irak.

Là, le PM canayen n'accorde pas son appui, ouf !!!

Après cette échec, Benjamin se rend chez les Obama. On dit qu'il retournera bredouille vers le Likoud...



Un travail ...


Dans le monde du travail, du type industriel, il existe à la base, deux tâches. Celui qui commande, qui programme ou organise et celui qui accomplit l'ordre donner. Le premier peut tout aussi bien faire la démonstration du comment le boulot se fait et ensuite retourne à la planification pour la suite des choses.

Perso, je suis un exécutant. Si vous ne le saviez pas, que je n'en suis pas, a peu d'importance concernant ce billet. Car, le code du travail(1964) encadre tout ce que nous faisons au boulot. Exemple simple, la loi me dicte de m'arrêter après deux heures continues de besogne. En 64, la nouvelle loi succédait à "la loi sur les relations ouvrières" d'inspiration américaine (Wagner/1935).

Certains me diront que "le travail ne tue pas", alors pourquoi tant de lois touchants l'emploi. Nuançons l'adage : "le travail bien réparti ne tue pas". Soyons réaliste ; le travail peut tuer et la loi visant la sécurité au travail le prouve. L'organisation du travail, sans balise, inflige aux travailleurs des atteintes, même fatales. Vous n'êtes pas surpris j'espère.

C'est ainsi que le monde civilisé coordonne le travail. Souvent, les hommes et femmes de métiers se regrouperont en syndicat. Encore là, toutes les lois du travail viennent baliser ces relations de travail.

Je me répète pour les travailleurs qui se disent contre les syndicats. Et bien, ils se tirent dans le pied. J'admets volontiers que des abus surviennent, que l'équilibre des forces s'entremêle, rien de plus logique. Les lois touchants le travail sont nés de longues négociations souvent précédé de longs conflits.

J'ai appris vite à respecter le code. En 68, j'ai travaillé dans une shop de couteaux montréalaise. Rendu à la pause, j'ai poursuivi ma routine lame-branchon. Le patron juif est venu me mettre la main sur l'épaule. En arrêtant le compresseur, le boss prit le temps de m'expliquer que la pause était utile afin de recouvrer toutes nos capacités et ainsi conserver une productivité acceptable.

P.S : un président de banque répondait à la question d'un journaliste lors de la crise bancaire ; "Monsieur le Président, croyez-vous mériter les millions que vous gagnez ? " Réponse ; " Monsieur, je mérite seulement ce que je négocie."






samedi 3 mars 2012

Étienne Jacques et le charme...

En dévoilant le cadre secret entre le gouvernement du Québec et Rio Tinto, le Devoir a sûrement déçu le clan d'Étienne Jacques. Le lendemain dans ma boîte au lettre, un pamphlet divulguait la version patronale en rouge, blanc et du noire. En optant pour cette forme de propagande, le pli patronal ne pouvait inclure ce qui devenait un secret mal gardé, un lock-out douillet parce que planifié avec nos élus.

Sur le fond, deux vues du monde capitaliste s'exhibent au grand jour. Le premier, "diviser pour régner" et le second "le pouvoir de la solidarité". Écoutez, la vision patronale c'est, oui la baisse des coûts, mais aussi d'amoindrir le pouvoir syndical, en remplaçant des syndiqués par des sous-traitants. La vision syndicale, avec des appuis pour leurs représentants, quasi unanime, consolide son pouvoir face à des négociations.


Tout le reste n'est que de la politique. Que mon gouvernement, celui du Québec, penche vers l'entreprise, tous les gouvernements du monde le font. Scrutons le Plan Nord. Mais que mes élus trahissent la classe ouvrière en accordant des "avantages secrets" au lock-out, je ne l'accepte pas. D'ailleurs, nous devrions tous nous en indigner. Notre force à nous et ça n'a rien d'un secret d'état, c'est l'hydroélectricité, la stabilité politique et la qualité des travailleurs.

Je voudrais finir ce billet en précisant que les signatures de la convention collective d'Arvida démontre au grand jour que cette compagnie veut diminuer la capacité de négocier de ses groupes de travailleurs. Ils ont le droit mais nous comme travailleurs pouvons s'y opposer. Je conçois que ce combat est gigantesque, voilà pourquoi les négos entre les syndiqués d'Alma et leur patron sont piratées en secret.