samedi 3 mars 2012

Étienne Jacques et le charme...

En dévoilant le cadre secret entre le gouvernement du Québec et Rio Tinto, le Devoir a sûrement déçu le clan d'Étienne Jacques. Le lendemain dans ma boîte au lettre, un pamphlet divulguait la version patronale en rouge, blanc et du noire. En optant pour cette forme de propagande, le pli patronal ne pouvait inclure ce qui devenait un secret mal gardé, un lock-out douillet parce que planifié avec nos élus.

Sur le fond, deux vues du monde capitaliste s'exhibent au grand jour. Le premier, "diviser pour régner" et le second "le pouvoir de la solidarité". Écoutez, la vision patronale c'est, oui la baisse des coûts, mais aussi d'amoindrir le pouvoir syndical, en remplaçant des syndiqués par des sous-traitants. La vision syndicale, avec des appuis pour leurs représentants, quasi unanime, consolide son pouvoir face à des négociations.


Tout le reste n'est que de la politique. Que mon gouvernement, celui du Québec, penche vers l'entreprise, tous les gouvernements du monde le font. Scrutons le Plan Nord. Mais que mes élus trahissent la classe ouvrière en accordant des "avantages secrets" au lock-out, je ne l'accepte pas. D'ailleurs, nous devrions tous nous en indigner. Notre force à nous et ça n'a rien d'un secret d'état, c'est l'hydroélectricité, la stabilité politique et la qualité des travailleurs.

Je voudrais finir ce billet en précisant que les signatures de la convention collective d'Arvida démontre au grand jour que cette compagnie veut diminuer la capacité de négocier de ses groupes de travailleurs. Ils ont le droit mais nous comme travailleurs pouvons s'y opposer. Je conçois que ce combat est gigantesque, voilà pourquoi les négos entre les syndiqués d'Alma et leur patron sont piratées en secret.

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