lundi 27 mai 2013

La prière à Saguenay ! Et vlan aux critiqueux.



Moi, le croyant, je crois en la prière. Je crois en ce qu'elle peut apporter, surtout lorsque collectivement, nous l'adressons.

Voilà, c'est ce que le maire de Saguenay a défendu. Il a gagné mais ce sera surtout l'Église qui a gagné, avec un grand É.

La voici : « Dieu tout puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que Tu as accordées à Saguenay et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d’épanouissement et la paix. Guide-nous dans nos délibérations à titre de membre du conseil municipal et aide-nous à bien prendre conscience de nos devoirs et nos responsabilités. Accorde-nous la sagesse, les connaissances et la compréhension qui permettront de préserver les avantages dont jouit notre ville afin que tous puissent en profiter et que nous puissions prendre de sages décisions. Amen »

Au départ, je n'ai rien contre la prière personnelle. Une minute de silence peut être acceptable mais ne jouit pas de la même puissance. Ce que je viens d'écrire, pour un incroyant, c'est vide de sens, une perte de temps. Je n'essaierai pas de convaincre qui que ce soit. Je veux tout simplement réaliser ce à quoi je crois, l'Unité des Croyants.

Pourtant, je n'obligerai pas les non-croyants de croire à l'Unité des Croyants. Je souhaite la réciprocité, comme Jean Tremblay d'ailleurs.

Le mariage oublié,



Hier, suite à la célébration dominicale, puis au brunch à la Normande, je profitais de la pluie pour visiter le Musée du Fjord. Le musée est imposant et diversifié, peut-être un peu trop mais bon. J'ai noté 6,5 sur 10. À la défense des responsables, lorsque la foule s'entasse, ça ne favorise pas nécessairement la muséologie.

Tout l'aspect marin, un peu restreint au premier coup d'oeil, mérite que je me déplace encore. J'aimerais aussi y retourner pour regarder les vidéos.

Je me suis beaucoup intéressé à la section ancestrale. De réaliser tout l'apport des religieux aux registres des naissances, des mariages et des sépultures, ça m'a impressionnée réellement. C'est vrai, n'eût été d'eux, les projets comme Balzac aurait manqué de sujets. Cette aspect à moins que je me trompe, on en fait une timide démonstration.

En même temps, la section soulignant le dirigisme des curés envers ces cathos ignards, je ne l'ai pas trouvé utile. Tout le monde reconnait l'autoritarisme des prélats qui n'est pas si loin que ça. Pi ?

Les gens de village ignoraient certaines choses mais dans l'obscurantisme, poussez mais poussez égales. On va s'dire les vrais affaires. Une ligne directrice s'imposait à tout un peuple de nouveaux arrivants. Pour la plupart célibataire, il fallait bien peupler, se multiplier. Fallait bien des défricheurs aventuriers, des colonisateurs courageux, des bâtisseurs ingénieux et des gens de foi pour y croire. Vaincus plus tard au surplus, pas si nonos qu'ça quand même.

C'était incontournable.

Oui, les religieux auraient pu faire mieux.

Quelle ineptie !

Prenez la gestion des villages, des hôpitaux, des écoles, le développement du territoire, fallait bien y voir et imposer une ligne directrice.

«Ah mais, ils auraient pu faire mieux...»

Non, quand même, revenons à ce que l'organisation cléricale complétait de mieux, les registres. J'ai connu l'un d'eux, un Père Eudiste. Il s'appliquait personnellement à maintenir la généalogie des Potvin, les Émile Potvin. Joseph scrutait tous les registres. En passant chez-moi, il mettait de l'ordre dans notre lignée. Oui, ce ne sont pas des registres mais retenez la rectitude de sa tâche.

«Rendu à ma lignée, c'est aisée.»

Pas tant qu'ça ! C'est un comptable agréé qu'ça prend.

Attention, j'aime ma famille. Mais j'ai de la difficulté à en suivre la ligne directrice, c'est quasiment impossible. Quand un(e) de mes neveux-nièces, (je les aime tous vous saurez), se retrouve avec quatre enfants (petit-neveu), de maman différente, c'est pointu non ? Attention, ce neveu accompli son job parental, c'est pas ça le point. Je parle de registre d'identité officiellement reconnu qui favoriseront une (1) ligne directrice, pas une ligne de métro.

Imaginons que le neveu s'éteigne, on a quoi ? Quatre enfants qui auront des enfants, sans mémoire ancestrale peut-être, vous imaginez le floue.

Autres choses. On soulève au Musée du Fjord, c'est un point d'intérêt pertinent, qu'on aurait pu promulguer dès la colonisation le nom de la mère. Effectivement, à l'époque, le patriarcat régnait, c'était ainsi. Le but ce n'est pas de refaire l'histoire mais de la démontrer avec rigueur.

Alors, faites comme moi, ajoutez le nom de votre maman. Je suis un Bouchard-Potvin.

Non, l'esprit de ce petit encart au Musée du Fjord visait un patriarcat outrancier. De préciser que cela aurait modifié le nom de famille les plus populaires. Je veux bien. Mis à part le fait de le souligner à l'encre noir, pas très utile.

Tous nous savons que la maman accouche et que le papa a peu de mérite à cette naissance. Allez, c'est quasiment le fruit d'un viol...

Alors, faites comme moi, ajoutez le nom de votre maman, en dernier même.

samedi 25 mai 2013

Gilbert (juillet 1926 - juin 2012)...

Samedi soir.

Une photo remonte de mes souvenirs récents.

Papa me l'avait envoyé. La voici ;


Cette image date de 80 ans. Elle a été croquée à Albertville, comté de la Matapédia.

Ceux qui connaissent mon père (second à partir de la droite) remarqueront son genou gauche. À cette époque, la chirurgie finale ne s'est pas produite encore. Ce membre meurtrit lui amenait d'énorme souffrance. L'opération subit quelques mois plus tard, cadenassait son genou pour toujours.

Cet état ne l'empêchât pas de vaquer à ses passions ; la danse, le ski, le service à l'Hôtel Saguenay et la marche.

Un ptit mot expliquait comment l'incident se produisit en jouant avec sa grande soeur Jeannot à la grange de la ferme.

En badinant ce soir durant le souper, j'estimai être plus un Bouchard qu'un Potvin. Seul mes proches confirmeraient cette hypothèse. Pourtant, comme lui, je suis un cruciverbiste incurable. Il appréciait le dictionnaire, moi itou. J'aime aussi la musique de Bécaud et des nostalgiques français. Plus enjoué que la moyenne des gens, je crois en être, etc...









Ma chanson triste...

J'écoutais, le 22, en revenant de la Côte-Nord sur la 138, Masbourian. Une part de son émission évoquait les chansons tristes comme soulagement à la déprime.

Et bien, c'est fait, je suis convaincu, la chanson lugubre, sombrenoir et triste est nécessaire. Pour vous en convaincre écoutez ceci.

Anne Dorval, mon actrice préféré racontait un jour qu'elle était souvent triste. Qu'à ces moments, elle se tapait Écho & the bunnymen ce qui la faisait chigner sans arrêt. C'est tout dire.

J'ai même dénicher un site des chansons tristes, des suggestions. Je place le lien icittttt...

Mais, parenthèse. La championne, la mienne, c'est celle-ci, et pour vous le prouvez je la place juste là, sous vos yeux de pleurnichards. )



Allez, pourquoi pas la vôtre, pour en finir.

Conseil des sages pour la Belle et autres considérations point final

Ce matin, toujours sans charge lourde, j'ai entendu entre autres, deux personnes ; Lise Payette et l'économiste Pierre Fortin.

J'initie mon propos avec PF l'un des signataires lucides. Il se dit ce matin, un souverainiste réaliste mais non-militant. Il dit aussi être de gauche et refuser la politique couleur partisane.

En second, LP pour qui l'actuel climat au municipal, provincial et fédéral ¨la dépriment totalement¨. Je me souviens de son implication en 76 avec le PQ. Des élus en mission et accaparés par une modernisation de la sphère politique presque globale.

Ceci dit, ces deux personnages sont suffisamment crédibles pour chapeauter et redresser l'épine dorsale de la Belle, l'île de Montréal.



Voici, perso, j'suis rendu là ; tutelle de l'afoll par des sages.

Regardez l'image en blue-oranger et convenons-en, assez c'est assez !



vendredi 24 mai 2013

Maître-chanteur...


La délation par audio-visuelle, en provenance de Toronto, égratigne le portrait du monde politique de nos démocraties. Avec le nombre d'appareils vendues, attention et gare à vous !

Écoutez, on a là un Maire piégé, presque sans mots. Dernières déclarations publiques : «Je ne consomme pas de crack, et je ne suis pas un accro au crack». Cette phrase laisse sous-entendre un tas de prémices. Mais bon, patientons de voir les preuves, en autant qu'elles existent bien entendues.

On croyait quasiment que seul la Belle baignait dans le mensonge et autres entourloupes organisées. En admettant que ce soit le seul évènement, on oublie aisément ce qui se passe dans notre sénat archaïque. Encore là, détendons-nous, je me répète, patientons de voir les preuves.

Ceci dit, les groupes organisés ne s'étonnent plus de regarder, l'histoire le confirme, toujours un, deux ou plusieurs délateurs baiser l'omerta. Les agents bavasseurs possèdent toujours de bonnes raisons pour bavasser. Dans le cas torontois, on délate à moitié pour du poignon. La gang derrière cette machination joue ses cartes et Ford crakque, c'est malheureux non.

Admettons que Ford dit, ¨ oui j'ai cramé un soir tout un fumigène. Citoyen, pour un toxico, c'est un gag passager. Aujourd'hui, je suis un maire sérieux. J'ai fui les produits dopants, les pièges de l'illégalité, sauf l'expresso du mat. J'ai donné l'adresse et les noms de ces renégats à notre police. Pour terminer, voici ma démission¨.

La province retourne en élection pour la ville reine, Rob se représente ou basta, on s'en fout, les concitoyens de torontois décideront.

Comme ici, c'est qui le dindon de la farce !

Syndrome de Tietze ?

De que c'est ?

Ce syndrome concerne la zone du sternum (du latin manche) et des intercostaux ; dans mon cas, c'est la 3 et ses muscles.

J'ai pogné presque tous les symptômes de cette bibitte là hier matin à Saint-Nazaire. J'ai reçu une charge de 250 livres sur mon côté gauche.

Je me suis donc rendu aux urgences afin d'obtenir les documents pour la CSST. Conclusion ; travaux légers, sans levée de charge jusqu'au 31.

Bonne journée !!!

lundi 20 mai 2013

Célébrons en bon pat.....

Cet aprem, accompagné d'un autrichien, un certain Waldeck, je me suis efforcé de patiner au tempo de Midsummer night blues en initiant mes premières glisses. J'étais pas obligé...


Le début de son oeuvre, si vous l'écoutez vous le constaterez, est tout en corde, ce qui permet au patineur que je suis, de tressauter comme un archet. Tout de suite, la voix de Zeebee me donne du vroom.

Je suis lancé, vroom vroom.



Ce n'est pas tout, après un doublé, je me tape make my day, addicted, memories etcetera...

Lors de mon glanage pour ce topo, j'apprend le décès d'un claviériste d'un quatuor que j'ai bp apprécié ; Ray Manzarek le plus zen des Doors. Je termine ce billet en laissant trainer là la toune entendu au Ed Sullivan Show en 1967, par une journée torride à saint-bruno de montarville chez la jolie Carole Picard...

dimanche 19 mai 2013

Famille endimanchée !



Aujourd'hui, je partage sur la sphère blogspot cette image familiale.

Ce moment me permet de dire à tous, tout l'attachement et l'amour que j'éprouve pour ces gens. Cette photo a été prise au début des années 60 et toute la marmaille de Blanche-Alice et Pierre était présente.

Aujourd'hui, certains sont décédés. D'abord, mes Grands-Parents, leurs enfants, Jules, Raymonde, Andrée et Rémi.

Les autres étaient tous réunis en 2008 ; les voici :


Cette année-là (2008), nous avons organisé des retrouvailles. Ils y étaient tous. Pour l'occasion, nous avions invité les enfants des enfants de Blanche-Alice et Pierre. Presque tous les arrières y étaient. L'un d'eux se prénomme Édouard comme le père de mon Grand-Père. Il est sur cette dernière photo.



NB : saviez-vous que Pierre est un Harvey-Bouchard ? Comme Martin, le père du petit Édouard.

samedi 18 mai 2013

J'm'arabize làlà !



Je sais je sais, ça fait peur, toute cette culture arabisante. Avec tout ce qu'on sait...

De cette toune, j'avoue, séduisante, elle me transporte vers des lieux inconnus.
On la dit algérienne. Mon épouse la disait marocaine, c'est voisin.

Je ne comprends rien aux paroles. J'ai voulu en savoir +. Voici le + .

Détendez-vous et explosez !



Les mafias chez wikipédia et ailleurs



Wikipédia affiche de façon diverses le monde criminel mafieux. Si vous recherchez le terme maffia sur ce site, en langue française vous aurez des infos intéressantes. Elle est Italienne avant tout la famille mafieuse. Ensuite et entre autres choses, des organisations nationales existantes de tout partout. Regardez-y de plus près...

9 Autres mafias
9.1 Mafia albanaise
9.2 Mafia bulgare
9.3 Mafia chinoise
9.4 Mafia corse
9.5 Mafia italo-américaine
9.6 Mafia japonaise
9.7 Mafia israélienne
9.8 Mafia polonaise
9.9 Mafia roumaine
9.10 Mafia russe
9.11 Mafia serbe
9.12 Mafia turque

Oups ! Pas de québécoise, ni canadienne, ni française et ben !

Capo di Tutti i Capi ? Ce dernier, non plus, pas ici mais ailleurs. Des parrains mafieux illustres tout partout ; ici, niet, no, nada, ben non !

Visualisez et écoutez ce chant italien mais sous-titré en français jaunis.



Ndrangheta, la Calabraise, l'une des mafias des plus puissante au monde chantée. Puissante ?

Dixit France 24 : devant la Camorra dans la région de Naples, la Cosa Nostra en Sicile et la Sacra corona unita dans les Pouilles...

Sa spécialité, la drogue dont elle contrôlerait près de 80% du trafic mondial. Mais elle se mélange à tous les crimes lucratifs. Pour ce faire, elle s'infiltre là où il faut ; le judiciaire et le politique. Sauf ici ?

Madame Charbonneau, Marteau et l'UPAC, dans l'ordre ou le désordre, essaient d'éradiquer cette culture calamité en nous décortiquant sa culture manière de faire. Les témoins collabos ont su vulgariser nos mauvaises habitudes de ce côté-ci de l'Atlantique. Oui, on a vu des siciliens, mais des calabrais, non.

On a vu des gens ordinaires d'ici ; des fonctionnaires, des hommes d'affaire, des entrepreneurs, des ouvreurs et démarcheurs, en tout, que de la cupidité, peu de mafieux.

Néanmoins, je connais des jeunes qui ont fait de la prison. Le sixième de la peine. Deux mois genre pour des tickets non payés, pour avoir pissé dehors.

Non, pas à Charbonneau, ailleurs. Lorsque j'ai regardé les hauts fonctionnaires montréalaids remettre des sacs transluçants plein de dollars, je les ai disculpés à moitié.

Ne dit-on pas ; une faute avouée est à moitié pardonnée...

Attendons l'autre moitié.

Petite frustration techno...



Oui, frustration. Je reviens comme de raison sur du vieux, de l'usée sur ce blog. Ironie, un clip in english pour bien saisir.

J'ai mentionné plusieurs fois que le moteur-roue avait une vie, elsewhere ailleurs. Nous nous souvenons tous l'avoir aperçu vite vite, quasi subrepticement, à la une de notre ¨la radio de radio-canada¨. En 1993, c'était une découverte d'un certain Couture, ingénieur pantois, silencieux, stupéfait et tranquille de notre société d'état.

Ford et bien d'autres auront su valoriser cette trouvaille. La batterie suivra elle aussi un trajet copier-coller, ou couper-coller.

Allons et persévérons !


Un Canada bilingue et, merde...



Je le dis encore, le bilinguisme c'est bien. Le polyglottisme, encore mieux. Mais revenons aux exagérations wall-to-wall du Québec à bilinguiser, au bilinguisage, en un mot à la bilinguisation de la société Kébékoise, uniforme et pourquoi pas sans accent.

Globalement, je le rejette. Comme cible personnel, ça me va. Rien n'empêche un individu d'acquérir une langue seconde et une troisième, rien.

Étendre à l'ensemble Québécois une politique unilingue, le françâs. J'en suis. Entendons-nous bien, rien contre le fait d'enseigner une langue seconde. Là où je m'énerve, c'est la totale. Montréal doit rester unilingue bien qu'il soit minuit moins une. En région, nous nageons dans un monolinguisme quasi vierge.

Mais, prenez hier, au resto. Une serveuse tente de toute les manières de finaliser la commande du menu petit-déjeuner, dans un anglais plus que régional.

J'entends le couple persister do-you, can-you, please, sorry, here & there, no ! Speak white !

Le serveuse vient vers ma table, me tend le menu et précise qu'elle a de la difficulté avec l'anglais.

Je rétorque que trop souvent, les anglais d'ici s'efforcent plus en Chine à parler l'mandarin qu'ici à parler l'français...

Bonne journée !

Naître, vivre et mourir...



J'apprenais, ce vendredi, que l'épouse d'un vieux client allait trépasser, qu'elle n'en avait plus que pour une ou deux saisons. La nouvelle a rendu triste l'entourage et pour mon client, une douleur indescriptible s'est installée. Ils sont ensemble depuis tant d'années.

Ceci dit, la vie est un privilège dont on doit s'acquitter. Je sais, notre longévité ne dépend pas que de nous. Certes, on peut y mettre fin ou mieux, y tenir comme on garde bien ferme un verre d'eau lorsqu'on a soif. Certains êtres ont vécu une minute, d'autres, une heure. Écoutez, j'ai plus de 60 ans, tout un bonus non ?

Je lisais sur wiki que chez l'humain, la longévité potentiel, moyenne et maximale s'explique bien. Excluons le record de 122 ans, une française. Pour ma part, la Dame la plus âgée que j'ai connu avait 106 ans. Une dame magnifique des îles de la Madeleine venu enseigner dans la région. À la fin, cette force de la nature disait son chapelet en faisant du vélo stationnaire.

Passons à la longévité potentiel ; c'est la durée de vie sans qu'elle connaisse la maladie, l'accident. Pour finir, la longévité moyenne ; la durée de vie moyenne des individus d'une espèce donnée soumis à des taux de mortalité par âge donné.

Vous constaterez qu'avec l'image au-dessus, la longévité moyenne est tout autant géographique. Cliquer ici pour voir l'échelle. Tiens donc, on vit plus longtemps ici qu'aux États ! Ça doit être l'hiver ? Est-ce dû aux soins médicaux, à l'attention que porte notre société à l'universalité des soins de santé ? Fort possible.

En même temps, ce phénomène a un coût dans notre système. Les budgets gouvernementaux en subissent les chocs. Infrastructures, soins, préventions, dépistages et tout. Tout ça a un prix. Je lis ici et là, ¨écoeurez de payer !¨ Tendance forte et compréhensible.

En même temps, la pub de Legendre vante le ¨vivre longtemps et en santé¨, incompatible non ?

dimanche 12 mai 2013

Avis de recherche ...



Cette aprem, tout endimanché, je me suis retrouvé avec ma douce au cimetière Saint-Paul. Un peu provoquer par cette photo, nous y sommes allés pour quelques clichés et perso, posé une brique au mur des Bouchard.

C'est que, depuis un certain temps, je m'attarde comme pour une soif à assouvir, à cette image familiale des années 30. Vous devinerez que les personnages me turlupinent les méninges.

Regardez bien la photo ; bien centrer, debout, ce sont mes arrières grands parents maternels. L'aïeul est Édouard, le père de mon grand-père ; un Harvey-Bouchard. À sa droite, son épouse Elmire ; une Girard-Tremblay.

Voilà, nous revoici errant sur la pelouse garnie, fouineurs, parmi milles pierres de toutes sortes, tous bien rangées, sans identités parfois, récentes et ou vétustes. Je peux vous dire qu'après dix, quinze, vingt minutes, Lyn auraient choisi l'exit...

On passe la demi-heure...

Lyn, dans son coin, s'écrie ; "j'ai une Elmire Rondeau, ça fais-tu pareil ?". Moi, désespérément mitigé, à ma droite, une jolie pierre expose distinctement un, Édouard Bouchard 1931. Dessous, Elmire, enfin, eurêka !

Grâce au Lemieux, l'endroit est entretenu et si vous regardez la pierre, c'est jolie hein ?



Ne serait-ce que pour la voir, ça valait un peu d'errance.

Revenons au premier objet, la galerie d'antan rue Sait-Paul.

Cette maison (la photo du haut), était sur la rue Saint-Paul. C'est ce qu'un petit-cousin Lemieux m'a appris. Je l'ai rejoint et on a jasé de la photo, pour lui, du jamais vu. Mon arrière est décédé en 1931, sa conjointe en 45.

Jusqu'ici assez facile. De suite, la petite aux yeux ronds, adossée au premier plan, c'est Rita Bouchard que je me suis plu à appeler ma tante. Toute en haut, derrière c'est sa maman.

à suivre...

À ma Maman, la Mère et la femme !



Ceux qui la connaissent savent l'attachement que Marie (le nom de ma mère) a pour Marie, la Vierge. Alors, c'est pour ça que ce matin, c'est la Callas.

Ma Maman c'est un genre de Callas. Entière, volontaire, acharnée et d'une témérité légendaire.

Aujourd'hui encore, Elle brandit tout haut la flamme et le blanc béret de son Papa (Pierre Bouchard), telle une héroïne de bande dessinée qui fabrique l'histoire, la sienne.

L'art qui l'inspirait jadis par ses oeuvres burlesques et tout en couture, plus tard la toile peint, anime toujours ses doigts recroquevillés.

Bonne fête Maman !


N.B : à une certaine époque, je travaillais avec ma Mère. Elle, serveuse et moi, débarrasseur. Un soir, j'appelai Maman devant une tablé de convives, Maman. Lorsque nous nous sommes retrouvés à quelques pas de là, Elle me dit : ¨Ici, appelle-moi Marie !¨ / j'ai réalisé sur le tard que j'avais en moi cette Bouchard et que je fais parti de son histoire...

samedi 11 mai 2013

Dame Oligny !



Nous les humains, pouvons être fier de tant de grandeur. La femme, la mère, l'actrice a tout ce dont l'être a besoin, du Dieu qui l'habite à l'Éternité.

Pascal Gélinas aura su révélé l'authentique Dame, sa fragilité, sa candeur et son énergie brillante.

En exhibant ces deux images, j'aime me souvenir que les deux sont indissociables, l'hier et le présent nonante.

Pour preuve, Elle s'exclame encore près du lac ensoleillé : ¨ La vie, la vie, quelle cadeau que la vie ! ¨

Les 2% de royauté...



L'affaire de ville Laval baptisée ¨Honorer¨ se précise quotidiennement.

L'une des réactions viendra des assises 2013 de l'UMQ.

«Ceux qui veulent faire de l'argent, seraient mieux d'aller en affaire, pas en politique municipale...» dixit Jean Tremblay, maire de Saguenay.

Ces propos, de jeudi dernier, amalgameraient-ils les affaires et le gangstérisme ?

Sorti de son contexte, sans nuance, certainement. N'empêche, ils ont été dit et ce lien audio approfondira la pensée du maire de Saguenay.

On notera l'étonnement de Jean Tremblay dans l'interprétation de cette petite histoire de corruption entourant l'ex-collègue.

Cependant, les problèmes résistent. Déjà, que le député Duchesneau les divulguait depuis plusieurs mois, sans véritable écoute du pouvoir suprême.

Initialement, on clamait qu'il exagérait ; « des noms ? des noms ? » disaient-on...

Peu m'importe, Gilles Vaillancourt ¨GV¨ avait plein pouvoir sur l'île Lavaloise. Dans le milieu, on pouvait dire, ¨pas touche¨ !

Donc, les mafieux protégeaient la royauté sur l'île Lavaloise, médiatisé par la corruption. De là la longévité de l'accusé.

Wow là, làlà ! La mafia ?

C'était obligé par l'ampleur des risques justiciables de copinage.

Car, la police municipale avait déjà signalé plusieurs anomalies systémiques, pourtant, sans poursuites. Ici, malgré le punch, celui de l'ex-policier Marc Demers. oui, il avait alerté la justice en 1976.

Ceci dit, j'ai scruté ici et là des données chez le DG du Québec. Rétroactivement, j'ai relevé les élus provinciaux depuis l'élection de 1981. Plus de trente ans...

Pourquoi 1981 ? C'est que la rumeur veut que GV épaulait le maire de l'époque, chef du PRO des Lavalois, Claude Lefebvre. En 89, de bras droit, Vaillancourt devint le parrain. Les moeurs se perpétuent.

Sur l'île, 5 circonscriptions, puis 6. La déclaration de Serge Ménard prend tout un sens lorsqu'il dit avoir refusé l'enveloppe d'argent cash (10000$) en 1993. Lui seul s'en serait plaint ? Non, Auclair, élu PLQ en 2003, 2007 et 2008 en a reçu une aussi. Combien de 0 ? Plusieurs pardi !

Déduction simple ; 9 élections provinciales, plus de 40 élus (32 PLQs, 14 PQs), les mêmes souvent, auraient reçu potentiellement une enveloppe. Juste Ménard et Auclair ? Je n'en crois rien.

Ceci dit, le remède à la gangrène est selon Duchesneau, l'amputation. Laissons à l'avenir aux élus car ils ont fort à faire avec notre autorisation.

En conclusion, rien ne garantit des canaux limpides dans nos municipalités. Les carriéristes municipaux sont à craindre, tout comme les pouvoirs sans oppositions. De même, le silence d'élus qui côtoient les magistrats verreux, menace de la démocratie.

dimanche 5 mai 2013

Notre Gilles Cloutier à nous ? C'est qui ?

Monsieur Gilles Cloutier (pf), témoin historique vedette de cette semaine chez CharbonneauMédia, a révélé un tas de scoops.

À la question de Maître Lebel ; ¨croyez-vous être le seul manipulateur fourreur dans la Belle province

pf répondra : ¨Non, des comme moi, vous pouvez en comptez une douzaine !¨

La gestion de Saguenay en est-elle exclus ? Je veux dire, des organisateurs comme pf de la CharbonneauMédia, ça existe ici ?

Non, no, nada, niet...

Pour inclure notre bled dans ce stratagème, faudrait que s'en en vaille le coût. Des millions ?

Je veux dire, qu'au départ, y aurait des bénévoles, des prête-noms.

En avons-nous ? J'en ai aperçu au fédéral, au provincial et au municipal me semble...

Secundo, des professionnels, on en a ou pas ? Des projets d'investissements ?

Bof ! Oui, on a tout ça...

Pour finir, tout en respectant les proportions avec les grands centres, on a tout ça.

J'admets qu'on a pas de vedettes, avec de supers partys et des étoiles du sport ou de l'humour, c'est vrai...

Tant qu'à la prudence de la Commission dont la PM se plaindrait, on veux juste savoir jusqu'où ces manipulateurs sont prêts à aller. Oui, ils sont prêts à faire parader des gens plus ¨blanc que blanc¨ pour une démarche de séduction.