mercredi 27 février 2008

On garde ou pas...

Les gouvernements canadiens, du plus petits aux plus grands, occupent des champs d’activités multiples. Toutes ces fonctions nécessitent des investissements plus ou moins importants. Certaines de ces mises de fond entrainent de fortes critiques et souvent, la condamnation. On a qu’à penser aux sociétés d’états que déjà les jugements populaires se manifestent. Je citerai quelques exemples liés aux différents paliers de gouvernances. La société Radio-Canada, la francophone, représente bien le portrait ; surtout la française. Pourtant, elle illustre bien les préoccupations de nos décideurs politiques et des différentes communautés franco-canadiennes. Certes, elle joue dans la cour des sociétés privées, ce qui augmente la désapprobation. Laissons-là ce désaccord car il ferait l’objet d’un autre débat. La première condition maintenue par cette société, demeure l’universalité pancanadienne. Que ce soit la radio locale ou l’internationale ou la télé, elle s’impose ce critère historique, même astreignant. Le contenu répond aussi à des critères bien précis même si la tendance aux contributions visuelles étrangères soit à la hausse. Côté provincial, Radio-Québec me semble le plus patent. Les cotes d’écoute draineraient à la faillite les gestionnaires privés et ce depuis des lunes. Vous conviendrez avec moi qu’elle respecte sa vocation culturelle française bien qu’elle favorise un certain élitisme. Au municipal, les sociétés de transports dispensent différents services à une clientèle trop peu nombreuse parfois, les exposants à des déficits répétés.

Ces trois exemples, parmi tant d’autres, illustrent bien mon propos. Les confier à des gestionnaires privés nous écarterait, comme société, d’une richesse primordiale, l’identité francophone. Cette valeur a un prix. La recherche ultime du profit ne peut-être invoquée, et pour les mêmes raisons. Cependant, je dirais que ces institutions devraient se munir d’une procédure bien précise, dont l’imputabilité. J’admets, que ces boîtes, dit familièrement, semblent des frivolités superflues, mais détrompez-vous. L’usure du trône des gens en place exige aussi une approche nouvelle. L’aisance des présidents et directeurs-généraux mérite d’être questionner, est-ce un tabou ?

mardi 26 février 2008

Une pensée...

Ce matin doux augure bien mon périple le long de la rivière et du fleuve gelé. Bien qu'un calme se camoufle sur mon chemin d'ouvrier à cette heure, mes pensées galvaudent, transforment mon imaginaire en trafic urbain. J'apprécie ces instants particulièrement. Je prie Dieu de me garder ainsi, le plus longtemps possible. Je le prie aussi pour ceux qui meublent mes jours et qui les orneront, patiemment. Je le remercie peu souvent de l'Être qui me côtoie comme personne ne me côtoiera. Ce court extrait de ma vie se termine ici, car je pars et le courant m'entraine, comblé et même vieillissant, simplement heureux. Bonne journée à ceux qui erreront sur ces mots.

mardi 19 février 2008

Hippocrate.

Oublions Hippocrate, ce personnage déontologique, pour l’instant. Ces temps-ci les médias nous parlent de santé. Public, privé, ppp et je vous laisse toutes les autres possibilités dans l’ordre ou dans le désordre. En même temps, des colonnes de chiffres, avec ou sans zéros assujettis ici et là aux soins de santé, attribuées, bon an mal an, à tous ces Québécois éprouvés et meurtris par les symptômes multiples dont l’homme s’empiffre consciemment ou non. Pourrions-nous parler de coût du bureau du 10ème ou 14ème de l’édifice X à Québec ou ailleurs ? C’est vrai, combien coûte la centralisation qui planifie le tout médicale au Québec ? Une chambre vide en attente de celui ou celle qui l’habitera le moins longtemps possible, ça coûte quoi ? Un PDG, un directeur et les rénovations des immeubles ça coûte quoi ?

Je connais un professionnel de la santé qui dit que le système de santé au Québec engouffre une fortune, telle une personne qui souffre de boulimie. Il déclare à qui veut bien l’entendre, qu’il y a tant d’argent, que le système administratif le bouffe, bon an mal an. Si le cas échéant, il s’avérait que cette hypothèse soit une vérité, qu’on ne pourrait le reprocher à qui que ce soit, dit le même pro. À son avis, la tour de Babel à ce jour, serait une binnerie. Alors, en quelques mots, je vous dis que l’irresponsabilité, non excusez-moi, la non responsabilité des gestionnaires pourrait être la cause des budgets démesurés octroyés à la santé. La dernière preuve étant les directions des soins infirmiers qui en manquent de personnel, s’en remettent aux agences privés. J’oubliais, Hippocrate associé à un serment, oubliez-ça, c’est une omission passéiste.

Ko quoi ? ou "le lieu des merles"…

Oui, Kosovo ! Cette province vient tout juste, sous le regard onusien et d’autres états observateurs, de proclamer unilatéralement son indépendance. C’est quoi le Ko---Kosovo pour créer tant d’émoi ? En premier lieu le Kosovo, c’est dans les Balkans (trois fois moins que la superficie du Québec), situés au sud-est Européen, marqués par une histoire complexe, dense et parfois terrifiante. Cette histoire se caractérise par des conflits raciaux, territoriaux et impériaux qui remontent loin, jusqu’aux épopées d’Iliade, imaginez. Mais revenons à cet état du Kosovo, une province de l’ex-Yougoslavie, qui depuis les années 1990, se voit assimilée sous la contrainte à la Serbie. Elle deviendra après des conflits armés (1997) sous protection onusienne. Le parlement Kosovar vient donc d’acquérir son indépendance précédée de négociations infertiles entre Belgrade et Pristina. Le Kosovo, pour vous représenter l’état, entre aisément dans la pointe de la Gaspésie. Plus de deux millions de Kosovars habitent ce coin du monde, à majorité Albanaise (+ 90 %). Au nord, trois petits ilots regroupent la population serbe (+ 5 %) du Kosovo. Cette partition s’exprime par la volonté quasi unanime du peuple et promet d’autres chapitres moins sanglants qu’un passé récent, espérons-le.

Certains diront, non, ne dressez pas de parallèle entre le Kosovo et le Québec. Moi, j’ose dresser ce parallèle et je ne serai pas le seul. Je sais bien que les atrocités historiques ne se comparent pas, le faudrait-il ? L’indépendance d’un état se promulgue mais bien avant, se souhaite, dans la mesure où son existence en dépend. En aliénant des décisions politiques à d’autres, même bien intentionnés, ces décisions n’apportent qu’un remède dilué conduisant à une dépendance frivole. L’ensemble canadien, géographiquement j’entends, ne se suffit plus. L’ouest, le centre et l’est s’exposent à des discussions qui retardent son développement. La langue d’expression ne justifie pas tant d’égard pourvu qu’elle soit vivante et viable. Protéger l’une d’elles par des mesures coercitives, rien de plus cohérent. Le français canadien, de facto, oppressé sournoisement par la force de l’autre, est voué à une disparition progressive. Cette conjecture écartera un mode d’expression unique avec ses caractéristiques propres. Parallèlement, le modèle Québécois n’a rien d’une illusion. Il est véridique et se vérifie dans toutes les sphères de la mouvance contemporaine canadienne. Il n’est pas que linguistique mais il est empreint de ce langage, indépendamment de l’autre en autant que son espace le soit, idéalement. Avec le temps, les communautés, quelle qu’elles soient, s’accaparent un espace, un lieu d’intégrité, à eux de le préserver.

samedi 16 février 2008

W-Mart et merde.

Je vous avoue sans ambages que depuis l’affaire Jonquière, je n’y ai pas mis les pieds. Vous me direz que c’est là une erreur de me pénaliser ainsi. C’est possible que je le sois, par le portefeuille c’est évident. Les lois sur le travail apportent à tous les travailleurs et aux entrepreneurs des balises. Le droit à la syndicalisation confirme ce principe en l’étayant dans le cadre de sa loi. Elle mériterait de temps à autre une actualisation sans contrevenir aux différents principes. Le gain de l'entreprise en cours d’appel, par trois juges, précise et je cite : "un employeur peut décider de fermer boutique pour quelques raisons que ce soit, même parce qu’il ne s’entend pas avec ses employés et même si ces motifs sont condamnables". Je me condamne donc à ne pas retourner chez ce marchand même si ma compagne de vie ose me wall-marter.

Du même souffle, je ne voterai plus pour le PQ. Mes lecteurs l’avaient peut-être devinez et pi comme tout ce qui précèdent, cette décision ne dérangera personne. Depuis des lunes, PM et toutes les belles-mères, Facal exclus, se considèrent comme étant le PQ. Le PQ appartenait jadis aux membres du parti. Son droit de membre s’est distillé parce que des gens de pouvoir en ont pris possession comme outil de leurs essors professionnels. En un mot, la cause passe d’abord par la leur. La création de ce parti par René Lévesque, s’est faite dans le labeur et la patience des bâtisseurs. Aujourd’hui, mon député péquiste élabore des stratégies de prises du pouvoir. Il laisse à la traine les enjeux qui font des vagues ou se couvre d’un chapeau haut-de-forme pour un vent subit qui le décoifferait ou ce sera une casquette, tout dépendant. Ce qui m’irrite depuis quelques temps déjà, c’est sa proximité avec la FTQ, une mixtion incestueuse je dirais. La pornographie a toujours bien des limites.

Adage d’un homme puissant : on a jamais ce qu’on mérite, on a ce qu’on négocie.

vendredi 15 février 2008

TVA !

Richard Latendresse et Paul Laroque de TVA devraient revoir leurs conceptions du journalisme. L’un vend le magasinage étasuniens et les séjours le long de la côte Atlantique et l’autre, des autos sur la rive sud de Montréal. Je ne tolère plus ces nouvelles supposées prétextant l’intérêt public. TVA verse souvent dans la facilité en prétendant subir une concurrence déloyale. Cet aléa, en supposant qu’il ne soit pas tout à fait faux, jette tout de même du discrédit sur ce réseau capable de mieux.

D’autre part, l’attention médiatique que porte ce réseau aux heures de news à Céline Dion et les amis de Péladeau me semble déplacée. Certains me diront, qu’ " il a beau faire ce qu’il entend Pierre-Karl Péladeau " ; je leurs dirais que le mandat information conféré à TVA, lui impose vigilance et discernement afin de préserver l’éthique journalistique. Claude Poirier à 17 heures trente possède son temps d’antenne pour annoncer sa présence de 18 heures. Afin de mettre la table ?

Les élections.

Ce qui se trame actuellement au fédéral me frustre un peu. Les partis d’opposition se cherchent un tremplin pour s’envoler vers les plus hauts sommets. Deus points trainent dans le décor aux communes ; un, le budget et deux, Kandahar. Harper gère les dilemmes un à un et sagement, prolonge sa gouvernance du Canada, coast to coast. Je pensais à une élection référendaire pour classer une fois pour toute la question de l’Afghanistan. Je crois sincèrement qu’un débat est essentiel et la période électorale aurait été un contexte pertinent pour l’initier. N’oubliez pas, jamais un débat ne s’est fait sur cette question. Je reviens à la période électorale car Dion veut crever l’abcès tant qu’à son avenir et il le fera au lendemain de mon anniversaire, autour du 26 en s’opposant au budget. Les deux autres partis voteront aussi et renverseront le gouvernement.

mercredi 13 février 2008

Varia de la 138 enneigée.

Un nouveau parti.

http://parti-independantiste.org/

Le parti indépendantiste d’Éric Tremblay inspire petit et bien rêveur. Moi, j’adhère à l’idée de l’indépendance et en un mot, à tout ce qui est décentralisé. Je sais que c’est simpliste et petit, mais c’est un projet provincial, audacieux et valeureux.

La classe politique.

Les députés en ce 12 février illustraient ce qu’est l’illégitimité. À la chambre des communes, le pouvoir a présenté une motion d’ordonnance au sénat. Dion et la députation libérale est donc sortie au moment du vote bonhomie au visage, en signe d’abstention. On aurait dit un groupe d’écoliers avec des sous, plein les poches, quittant la classe pour manifester contre une directive quelconque. Moi, j’en ai ma claque de ses négos autour de nos soldats mal équipés pour la job. Début 2008, en 2009 ou 2011, cette lutte est illusoire tant qu’à moi et que la gouverne électoraliste ne se fasse plus sur son dos.

Bilingue déporté.

VLB* communiquait à qui voulait bien l’entendre que Pauline Marois exhibe traitrise et lâcheté. Son manifeste public, le seul entendu ouvertement, s’objecte à Pauline Marois qui souhaitait un bilinguisme systématique au Québec. Sa révolte, celle de VLB, je la trouve bien à propos. Au Canada, des deux langues secondes enseignées, l’une d’elle me semble plus en péril que l’autre. J’entendais la réplique de la chef péquiste précisé sa pensée. Les écoliers de 6ème, pourraient recevoir des cours d’histoire ou de géographie en anglais et tout le reste anglicisant, conduit à l’intégralité à long terme. La déportation des peuples résulte en assimilation plus souvent qu’autrement. Le silence des québécois ressemble à un abandon pécuniaire. Cet exil ordonné, remonte-il à une déportation de ces habitants des régions éloignées.

* Victor Lévis Beaulieu

Un sujet mobilisateur.

Le seul je dirais, sujet mobilisateur au Québec, le Canadien de Montréal.

Il était une fois…

J’étais attablé une fois. Nous étions 10 collaborateurs autour d’une table décisionnelle. Neuf français parlaient aisément l’anglais sauf moi. Le dixième arrivait tout juste de l’ouest canadien et excusait son français oublié. La rencontre se déroulât donc en anglais.

Un vieil homme s’éteint.

Le chanteur ludique Henri Salvador termine ses charmantes promenades à l’âge de 90 ans. Cet auteur-compositeur-interprète affichait un grand sourire couleur nature à chaque fois que je l’ai vu. Vrai que dans ces occasions là, il n’était jamais seul. Bref, il laisse derrière lui, toute une série de souvenir à voir et à entendre. Je me souviens d’une phrase dite à l’émission de Lepage lorsqu’interrogé sur ses vies conjugales, en citant Guitry il dit : ¨J’ai eu dans toute ma vie deux drames conjugaux ; le premier, ma première conjointe de me quitter et le second drame, ma seconde épouse ne l’a jamais fait¨.

Un milieu de vie.

Le premier étant le fœtus, il devient naturel que tous les milieux de vie futurs préservent un minimum de réconfort sinon de chaleur. En grandissant, même en voulant s’en défaire, l’individu sait y revenir sinon, il s’égare et se dénature.

samedi 9 février 2008

Groupe de travail sur les aides aux régions ressources et à la nouvelle économie.

Robert Gagné et ses collègues du HEC démontrent dans un récent rapport et je cite : « La non-productivité des aides gouvernementales aux entreprises en régions éloignées ». À coup de chiffres et de recul statistique (moyen terme), lui et ces collègues, des Montréalais, concluent et recommandent une modulation d’aide en considération des kilomètres à parcourir, l’abolissement des crédits d’impôt accordés en fonctions des emplois créés mais de les accorder qu’en mesure des investissements réalisés.

L’étude vise tout particulièrement l’aide lié aux régions ressources comme celle dans le cadre de la Vallée de l’Aluminium. Le taux de croissance en région affiche de maigre taux comparé à ceux des grands centres malgré les crédits accordés. Pourtant, les gouvernements successifs du PQ et des Libéraux ont soufflé un portefeuille de subventions afin d’aider Montréal à redorer son blason. Souvenez-vous de l’exode des entreprises et des retombées Métropolitaine Canadienne alloués à Toronto qui poussait Montréal à une dérive économique. Avec raison, ces sommes auront servi au bout du compte. Pensons aux secteurs des nouvelles technologies et des économies émergentes même en nécessitant de longues années de persévérances.

Les régions éloignées se sont bâties grâce à la forêt aujourd’hui en crise, les mines boudées par les marchés et les terres arables rendues trop onéreuses. Les réservoirs d’eau que s’empressent d’harnacher notre société nationale représentent le seul élément soulageant. Les alumineries modernes ne sont plus que des jouets qu’on s’échange entre actionnaires ou sociétés anonymes éloignées mais surtout, de manière provisoire. Depuis une trentaine d’années, les régions se vident et sa population stagne alors n’allons pas insuffler chez elles des fonds superflus. Livrons là plutôt aux marchands de peccadilles qui se vautrent dans ces études savantes, méprisants les quémandeux régionaux. Laissons-là toutes les technologies environnementales, les biotechnologies, les technologies maritimes et autres secteurs de pointe, à quoi bon.

écoutez bien le Robert Gagné tout en bas du lien.

vendredi 8 février 2008

Les prisonniers d’opinion.

J’ai entendu le témoignage* d’une jeune dame, Mehrnoushe Solouki, une documentariste. Elle arrive d’Iran, son pays d’origine, heureuse de revenir chez-elle au Canada. Elle préparait un documentaire sur les cérémonies funéraires. D’abord emprisonnée à Evin, section 209, ensuite en garde à vue chez ses parents, son œuvre inachevé attendra. Pour ceux qui suivent l’affaire Zahra Kazemi, elle a été battue à mort dans cette même prison. Plusieurs femmes subissent des traitements inadmissibles et le Canada me semble timide à ce sujet.

Pour moi, l’Iran, son pays d’origine, représente une dictature tout aussi insidieuse que la Chine, la Corée du nord etc… La lutte pour les droits humains incluant l’égalité des femmes, exige de nous les êtres humains, un engagement particulier. Nous devons, chacun dans nos communautés, valoriser les valeurs démocratiques. Ensuite, indiquer à nos représentants élus l’importance de ces valeurs à promouvoir partout où le Canada agit comme personne morale.

En conclusion, le silence apparent, ne serait-ce que par notre présence en Chine lors des prochaines olympiades, ne devrait jamais être conditionné au mercantilisme aveugle et muet. Notre complaisance démontre bien là où nous en sommes.

* lien titré.

mercredi 6 février 2008

Point de vue électoral.

J’oserais dire que la démocratie américaine comporte de grande faiblesse. La course conduisant aux présidentielles m’asticote un peu et voici mes arguments. En tout premier lieu, l’argent, qui prend une place prépondérante pour ne pas dire exagéré. J’estime que des investissements doivent être adressés bien qu’elles ne signifient pas une garantie de bonne conduite. Secundo, le principe des délégués, bien qu’intéressant, ne me satisfait pas puisqu’ils ne sont pas toujours acquis véritablement et de plus, à réglementation variable, par parti, par district et par état. En troisième lieu, les mois que durent ces luttes ne servent personne. Oui, les états en retirent certaines retombées monétaires et médiatiques, car elles sont attendues, mais pour la démocratie, c’est insignifiant. Quatre, le pourcentage de vote doit être considéré comme un sondage d’opinion sans plus, car il est électoralement superflu. Les élections américaines, fort complexes j’en conviens, influent à mon avis sur la compréhension qu’en a l’américain moyen. Bien que le taux d’absentéisme diminue en 2008, tant mieux pour la démocratie, le choix des étatsuniens ne me semble pas aisé pour autant. L’élection de Bush, chez les Républicains en 2000, reflète bien ce que le « Come Back Mac » augure, il lui est tellement fidèle.

mardi 5 février 2008

Budget électoraliste pour qui ?

Le budget de nos voisins du sud reflète la démesure. Rien de comparable avec celui des états comme le nôtre qui flirtent avec les déficits zéro. Depuis l’arrivée de l’administration Républicaine en 2001, ce dernier trou se démarque de tous les autres ; 400 cette année et 410 en 2009. Pourtant en 2000, Clinton fermait son mandat avec un léger surplus. Depuis, c’est la guerre et les frais indissociables à toute cette opération anti-terroriste. À un milliard par jour, ça opère la caisse. Les frais de reconstruction causé par Katrina s’élèvent à près de 6 milliards, un pet. La crise actuelle amorcée par la crise hypothécaire créée un manque à gagner de l’ordre de 125 milliards en impôt. La Maison Blanche délestera plus de 150 programmes jugés inefficaces. Les mesures d’assainissement en santé, logement et éducation s’élèveront à 18 milliards. Des coupures de plus de 600 milliards sur 10 ans pour les dépenses d’assurances publiques pour les retraites et la santé seront économisées. Les transports et la NASA verront leurs subsides en régression.

Tout cela ne devrait pas passer la rampe car la majorité Démocrate au congrès s’y opposera. L’heure de tombé de tous ces chiffres correspond à la course du super mardi, une bonne distraction, non ?

BB

Lors d’une entrevue avec David Frost sur la chaine d’Al Jazeera, Benazir Bhutto ou BB, confirme le décès du très recherché Osama bin Laden. Si cette affirmation se confirmait un jour, disons un super mardi, par l’un de nos supers médias, la démocratie s’en trouvera-t-elle gagnante ? Les foutes la merde au Moyen-Orient emménageront-ils au Kenya afin d’y restaurer une super démocratie ?

J’ai aussi mis les yeux sur du sarcasme français dont voici le lien. Alors tant qu’à faire, j’me suis payé les autres itou.

http://www.youtube.com/watch?v=37YUpIpSST8&feature=related

lundi 4 février 2008

Super, Duper ou Tsunami Tuesday.

La journée du 5 février 2008 indiquera un record et pour cause le nombre d’états Américains en action. Notons au départ que ce mardi nous aurons droit, et à des primaires et à des caucus. Ces deux processus équivaux autant chez les R* que chez les D*. Le nombre d’états varie car du côté R*, 21 états seront sollicités et du côté D*, 24. Les D* invitent leurs membres à l’étranger, à se prononcer.

En simultanée, il y aura des primaires dans 14 états et des caucus dans 4 états.

Les deux partis ont fait le choix de tenir des élections indépendantes ; les D* dans 3 états et les R* dans 2 états. « Cette recherche me permet aussi d’apprendre que les îles Samoa américaines, 6 îles, sont des territoires non-incorporés n/o et ce depuis 1918 ou postérieur. En passant, il ya deux sortes de territoires incorporés ; organisés (o) et non-organisés (n/o). Donc les D* tiendront la primaire là.

Les derniers sondages placent les candidats au coude à coude et les observateurs précisent que d’aucun ne savourera la gloire en cette occasion. En fin de journée, les organisations des candidats en lice conviendront du chemin qui reste à parcourir. Les primaires à l’investiture R* et D* se dérouleront tard cette année provoquée par la tenue des jeux olympiques en Chine, les XXIXème. Le 4 septembre 2008 chez les R* et une semaine plus tôt chez les D*, le 28 août 2008.

Vous savez probablement que plusieurs partis sont en lice pour les présidentielles dont voici la liste ; les verts, les communistes, les réformistes, les socialistes, les constitutionalistes, les libertaires* et des petits partis indépendantistes. Alors je crois avoir fait le tour de ce casse-tête électoral, une joute complexe et intéressante.

NB : Récemment, la direction du Libertarian Party donnerait l’occasion à Ron Paul de briguer l’investiture aux présidentielles en novembre 2008. Ron Paul est un R* depuis les primaires R* de 1996. Il est élu depuis 98 comme représentant du 14ème district au Texas.

Précision : Le bleu clair est R* et le rouge est D*. la troisième colonne affiche les primaires, la 4, les caucus et les 2 dernières le nombre de délégués D* et R*.

1

Alabama

D-R

60

48

2

Alaska

D-R

18

29

3

Arizona

D-R

67

53

4

Arkansas

D-R

47

34

5

Californie

D-R

441

173

6

Colorado

D-R

71

46

7

Connecticut

D-R

61

30

8

Dakota Nord

D-R

21

26

9

Delaware

D

R

23

18

10

Démocrates à l'étranger

D

11

11

Georgia

D-R

104

72

12

Idaho

D

23

13

Illinois

D-R

185

70

14

Kansas

D

40

15

Massachussets

D-R

121

43

16

Minnesota

D-R

88

41

17

Missouri

D-R

88

58

18

Montana

R

25

19

New Jersey

D-R

127

52

20

New-York

D-R

280

101

21

Nouveau Mexique

D

38

25

22

Oklahoma

D-R

47

41

23

Samoa (USA)

D

13

24

Tenessee

D-R

85

55

25

Utah

D-R

29

36

26

Virginie Ouest

R

30

Total

2088

1106

dimanche 3 février 2008

Grand soulagement.

Je me suis laissé aller et errer sans résistance à l’écoute d’un rabbin. Celui-ci s’exprime durant une manifestation contre les dernières intrusions de l’armée Israélienne au Liban en 2007. Un monologue de Dieudonné m’a conduit jusqu’à ce discours, pour moi une révélation. Par la suite, j’ai visionné le second lien. Ce dernier lien m’apportait un grand soulagement et beaucoup d’émotion. Il s’agit de 4 rabbins orthodoxes formulant des nuances appropriées. En premier lieu, ils dévoilent le respect ressenti pour le Palestinien qu’était Arafat. Et en second, étayer toutes les incongruités du Sionisme, incompatible disent-ils avec le Judaïsme.

Cette mise au point change totalement le regard sur ce qui se passe à Gaza, à Hébron en Cisjordanie et enfin sur tout le territoire de la Palestine. Je n’oublie pas non plus, que l’establishment Américain et Canadien soutient l’état d’Israël financièrement, ce qui contribue à toutes ces confrontations sanglantes. Plus, cet appui donne au Sioniste un pouvoir disproportionné, favorisant les antagonismes religieux. La légitimité de l’entité Palestinienne se limite à des atrocités regrettables, voire abjectes, en réaction à tant d’inégalité. Les négociations actuelles achopperont peu importe les acteurs. Laissons donc les populations se concerter, ces gens des quartiers populaires qui ne souhaitent que la paix, je l’espère du moins.

http://www.youtube.com/watch?v=Bb9-d7hSG6E

http://www.youtube.com/watch?v=WnFUIx7OdTQ&feature=related

Ambiguïté, quand tu nous tiens.

La liberté d’expression comporte des évidences à ne pas franchir. Le mauvais goût ne suffit pas et la légitimité non plus. Les expressions antagonistes contre toute une communauté devraient être balisées.

Yulia Tymoshenko

Tymoshenko, la PM de l’Ukraine, s’affiche en Europe avec tout son look. Elle a tout d’une Aryenne qu’Adolf aurait promu au rang de Chancelière ou que sais-je encore ? Cette dame explique sur Euro-News ses ambitions de même que la politique intérieur Ukrainienne en devenir. Le président Iouchtchenko issu de la Révolution Orange, l’avait même à ses côtés. Après l’avoir limogé elle revient à ce poste, du moins, elle y revient suite à un insistant second tour. En écoutant attentivement la dame, je me suis rendu compte de son éloquence. Remarquez bien que vu d’ici, son charme éloquent me semble superflue.

J’apprends aussi, que cette dame n’a que 48 ans, qu’elle a initié sa vie publique en ouvrant un club vidéo, puis se hisse vers les hauts sommets de l’énergie pétrolière Ukrainien. Ses opposants la classent dans le clan des oligarchies soviétiques, une proche de Lazarenko. Ses fidèles, eux, la perçoivent telle une nymphe éclatante, Égérie. Néanmoins, elle se situerait au troisième rang des femmes les plus puissantes du monde. Je conclue et vous apprendrez que mon travail à l’intérieur d’un club vidéo en 85, ne fera jamais de moi une nymphe, Dieu m’en écartera. Soulagé, je ne serai jamais blonde itou, bien que certains...

Cliquez sur son nom, elle vous intéressera la madame.

vendredi 1 février 2008

Le Démon Blond.

Je regardais Guy Lafleur arpenter bien droit le plancher du palais de justice et je me suis dit, il a fait quoi ? Deux heures plus tard, au volant de mon mastodonte bleu et blanc, j’ai entendu un morning man décrire la scène visionnée plus tôt. Celui-ci scandait à répétition, sa colère à l’égard de la procureure de la couronne et de la féminisation de nos institutions en général. Il attribuait un manque de jugement tant qu’au mandat d’arrestation adressé à la star bien aimé. Bref, à partir de cet instant, tout le cirque médiatique se portait à la défense de Guy Guy Guy. Je me remémore encore ses exploits autour des filets adverses, aujourd'hui, ce sera le filet judiciaire. Ce qu’a fait le monsieur, convenons-en, est monnaie courante en court de justice. Un tas de parents se portent garant de leur fils ou de leur fille et en le faisant ils ne mentent pas. Sauf, qu’ils le feront au cas où leurs rejetons désobéissent en manquant à leurs obligations. Le mensonge se situe là et il cache, un trop grand amour, de la sur protection, de l’évitement émotif ou simplement, un discernement affecté. Tous ces péchés méritent que l’on s’y attarde car ils peuvent nuire au processus judiciaire. En attendant, le monsieur visé par tout ce tintamarre, hors de tout soupçon, subit un outrage légué par la rançon de la gloire et pourquoi pas, un complot risible. Un inconnu aurait pu subir cette procédure judiciaire que personne ne s’en serait soucier, même la procureure.