samedi 16 février 2008

W-Mart et merde.

Je vous avoue sans ambages que depuis l’affaire Jonquière, je n’y ai pas mis les pieds. Vous me direz que c’est là une erreur de me pénaliser ainsi. C’est possible que je le sois, par le portefeuille c’est évident. Les lois sur le travail apportent à tous les travailleurs et aux entrepreneurs des balises. Le droit à la syndicalisation confirme ce principe en l’étayant dans le cadre de sa loi. Elle mériterait de temps à autre une actualisation sans contrevenir aux différents principes. Le gain de l'entreprise en cours d’appel, par trois juges, précise et je cite : "un employeur peut décider de fermer boutique pour quelques raisons que ce soit, même parce qu’il ne s’entend pas avec ses employés et même si ces motifs sont condamnables". Je me condamne donc à ne pas retourner chez ce marchand même si ma compagne de vie ose me wall-marter.

Du même souffle, je ne voterai plus pour le PQ. Mes lecteurs l’avaient peut-être devinez et pi comme tout ce qui précèdent, cette décision ne dérangera personne. Depuis des lunes, PM et toutes les belles-mères, Facal exclus, se considèrent comme étant le PQ. Le PQ appartenait jadis aux membres du parti. Son droit de membre s’est distillé parce que des gens de pouvoir en ont pris possession comme outil de leurs essors professionnels. En un mot, la cause passe d’abord par la leur. La création de ce parti par René Lévesque, s’est faite dans le labeur et la patience des bâtisseurs. Aujourd’hui, mon député péquiste élabore des stratégies de prises du pouvoir. Il laisse à la traine les enjeux qui font des vagues ou se couvre d’un chapeau haut-de-forme pour un vent subit qui le décoifferait ou ce sera une casquette, tout dépendant. Ce qui m’irrite depuis quelques temps déjà, c’est sa proximité avec la FTQ, une mixtion incestueuse je dirais. La pornographie a toujours bien des limites.

Adage d’un homme puissant : on a jamais ce qu’on mérite, on a ce qu’on négocie.

3 commentaires:

  1. Pour Wal-Mart, je suis tout à fait d'accord. Je n'y ai jamais remis les pieds depuis l'histoire de la syndicalisation avortée de Joncquière.

    Pour ce qui est du PQ, il meurt un peu comme les régions dans le Québec actuel : à petit feu et sans parole. Pour reprendre les mots d'un illustre Saguenéen, le PQ meurt sans trouver les mots pour dire que l'air lui manque et qu'il agonise.

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  2. En passant, tu ne dois pas avoir le goût de voter pour personne de nos jours... Celui du PQ n'est certainement pas pire que le libéral ou l'adéquiste.

    Il faut vivre avec son époque cher Saguebleu. Ils sont tous pâmés devant leur image, leurs votes, le prochain sondage, etc.

    Enlève tes lunettes roses...

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  3. Pourtant, j'aime pas le rose !

    Bizarre que vous pensiez à cette couleur que je n'aime pas particulièrement. L'idéal n'est pas de ce monde et là où l'homme se terre se cache l'hommerie.

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