mercredi 30 mai 2007

Le juge et le député.

Le juge Grenier a remis son rapport. Vous savez, le référendum de 1995 perdu par les nationalisse comme moi, à 2% de marge. Parizeau s’amène pompette et déclare « n’eût été du vote ethnique et de l’argent, nous aurions gagné ce référendum ». La première cible visée a été dénoncée par tous. La seconde cible vient d’être divulguer en ces termes : des dépenses de l’ordre d’un demie million de dollars ont fait sauter les règles de la loi électorale. Monsieur le premier ministre Charrest glousse en bon canayen, « ce n’est qu’un pétard mouillé l’affaire ». J’écoutais la vice-présidente d’Option Canada, Louisa Frula qui disait mériter des excuses, puisqu’elle était blanchie comme les autres personnages politiques. Ils répètent tous en chœur, ne rien savoir des montants dépensés. De plus, le fédéral ne tient pas à éclaircir les activités initiés à l'extérieur du Québec. C'est ça une province, ferme-la! L’état économique du pays fonctionne comme ça.

Monsieur Ménard, du Bloc et ex-ministre de la justice, encense la police du Québec en ces termes : « la police du Québec est la police la plus honnête au monde ». Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils le sont.

L'inquiétude d'un parent.

Les inquiétudes ressemblent aux vents. Le vent souffle sur tout le corps tandis que l'inquiétude meurtrie l'intérieur, là où trône le soupçon, le doute et l'agonie. Je pars dans 10 minutes pour une côte-nord, la Xième. J'aime m'y rendre et rencontrer tous ces gens qui sont comme vous et moi, inquiet parfois. Bonne journée.

mardi 29 mai 2007

adage je suis important mais pas plus que le reste

Une approche commune.

L’histoire officielle Canadienne nous apprendra si ce n’est déjà fait, ce qu’est le territoire Québécois ou plus précisément celui du Nitessinan. Les combats juridiques livrés par les Montagnais sur les droits des quatre territoires suivants nous le précisent ; Mashteuiatsh, Betsiamits, Essipit et Nutashquan. Les négociateurs depuis la signature des principes se succèdent sans parvenir à la ratification du traité. Bientôt nous devrons parler de réconciliation tellement cette approche génère l’inégalité et le rejet.

Je vous simplifierai la tâche. Les quatre ensembles mentionnés représentent le Nitessinan. Les terres allouées par l’entente de principe signé par M. Louis Bernard rétrocèdent 40% du territoire Québécois. Les quatre communautés montrent une population de 25 milles âmes pour 350 milles autochtones blancs. Les droits troqués permettraient aux premières nations de prélever des revenus de taxation. Tout cela rendrait une partie foncière taxable et l’autre partie, sous-terraine celle-là, ferait l’objet de consultation avec les premières nations précédent tout développement.

Les premières nations avancent même dans leurs propositions l’élaboration d’une constitution autochtone. Les différentes tables, dont le Innu Assi, détermineraient la citoyenneté de chacun des membres de la communauté. Le lien qui suit vous permettra de comprendre mieux que je ne l’expliquerai l’étendue de ce traité alloué, mais non ratifié.

http://www.saguenaylacsaintjean.gouv.qc.ca/informations_utiles/autochtones/approche_commune.htm

Le budget fédéral, année après année, consigne 6 milliards de dollars au Ministère des Affaires Autochtones. Le gouvernement Québécois alloue lui aussi des sommes par différents programmes ministérielles dont l’éducation, la santé, de même qu’Hydro-Québec. Les sommes d’argent sont versées directement aux chefs des communautés et aux citoyens de chacune des réserves. Les dollars versés ne font pas l’objet d’étude de retombé socio-économique. Bref, les habitants blancs contribuent largement à un développement parallèle plutôt obscur.

Les autochtones des autres régions préviennent eux-aussi, de la partition du territoire Québécois et même, de la totalité de l’île Montréalaise. En attendant que cela fasse l’objet des discussions des médias métropolitains, nous pouvons nous permettre, nous les autochtones blancs d’ici, d’élaborer des traités dont la provenance n’engendrerait au départ, ni polémique et de malentendu territorial.

lundi 28 mai 2007

Le territoire de l'O.

Depuis la nuit des temps, les pays développés comme le Canada s’enorgueillissent des richesses territoriales. La nature humaine étant ce qu’elle est, cette tendance n’étonne personne. L’ONU se charge d’ailleurs de convaincre les états membres de la nécessité de partage avec les pays moins bien nantis. Lorsqu’il s’agit de l’O, que l’on dit exposé à toutes sortes de menace, les belligérants s’en rapprochent en exerçant des droits. Même légitime, nous conviendrons tous tôt ou tard d’en négocier un partage raisonnable. Je ne désire pas que les gouvernements, peu m’importe la couleur, déversent l’O aux plus offrants.

dimanche 27 mai 2007

Un silence d'abrutis.

J’accuse aujourd’hui nos médias Canadiens, de garder le silence sur des faits qui se sont produits en 2001, le 11 septembre de cette année là. Les motifs de leurs silences supportent une cause nébuleuse mais surtout abjecte.

Ce constat repose sur des preuves cumulées ici et là, à travers l’univers du web. Je n’en citerai que quelques unes. L’Édifice numéro 7, du World Trade Center, jetée par terre à 17 heures 10 minutes de l’après-midi du 11, sur les ordres de Larry Silversteen, nouveau propriétaire des TWC depuis juin 2001.

L’attaque sur le Pentagone relève d’une simple attaque de téléguidage d’un obus. Ce fait est indéniable puisque l’avion n’a jamais été trouvé ; pas de carcasse, ni de moteur, ni fuselage, ni passagers. Pire, le trou fait par l’objet réduit le soit disant avion, à plus de la moitié de sa superficie.

Le vol 73 détournés par des pirates combattus par une mutinerie de passagers n’a jamais été retrouvé et les passagers non plus.

Les avancés qui précèdent valident donc la thèse suivante. Les tours jumelles, les indestructibles jumelles, ont été implosées après de longs mois de préparation. Les spécialistes en construction et en destruction l’expliquent en précisant que les avions seuls ne peuvent provoquer ce type de conséquences sans l’appuie d’explosifs pour provoquer et diriger l’affaissement.

Les innocents tombés ce jour-là ont servis de chair à canon pour valider la guerre à « l’axe du mal ». D’abord les camps « d’Al Qaïda » en Afghanistan puis l’Irak, un pays menaçant le monde et qui élabore des bombes à recettes meurtrières multiples que Powell a tenté d’expliquer aux sièges de toutes les nations. Peine perdue, le manque de preuves poussera l’OTAN à se commettre. Mon pays s’engageait dès lors en appuyant militairement les Etats-Unis pour la reconstruction et le maintien de la paix en Afghanistan. Les stratèges militaires étasuniens déclarent l’opération Liberté Immuable, en octobre 2001. Quelques semaines plus tard, Bush déclarait avoir chassé les Talibans, d’avoir mît fin à la dictature et d’avoir instauré une démocratie viable. Depuis ce temps, mon pays soutien une cause guerrière, en allouant 90% de son budget dans ce pays, à une guérilla inégale, par des attaques orchestrés par la stratégie militaire.

Je ne suis pas un spécialiste mais un chauffeur de camion. Je suis aussi citoyen comme vous tous. Je m’objecte aux mensonges ou aux nébuleux secrets me concernant en tant que citoyens. J’entreprends dès aujourd’hui une lutte pour connaître les intentions véritables de mon gouvernement.

Le Dimanche

Pour moi, le dimanche porte une notion particulière, Jésus-Christ. La désignation du dimanche pour les Chrétiens-Catho comme moi, c’est le rassemblement de gens de cette foi ou à sa quête. Une centaine de millions de Catho se livrent aux mêmes rituels du pardon, de demande, du repas et de reconnaissance. Cet exercice, toujours le rassemblement, fait se croiser toutes sortes de personnes ; des moins bons aux plus bons. La messe accorde du temps à l’intériorité et tous y contribuent à leurs façons. Cette apparente répétition, pour moi j’entends, n’en est pas une, puisqu’elle revêt du nouveau. J’entendais Mathieu Ricard parler de l’impermanence : « ce mot compliqué indique que les choses changent à chaque instant. Chaque seconde l’irrémédiable se produit. Les êtres humains ne font pas exceptions, la fin arrivera tôt ou tard. Alors nous devons agir comme tel et accorder à la vie, l’essentiel de nous-mêmes aux autres dans la mesure de ce que nous sommes collectivement ». La messe m’invite à l’abnégation, à l’exemple de celui qui m’anime, Jésus-Christ. Notre société crée, par trop d’individualisme, des injustices innommables qui se perpétuent. En passant, je ne vais pas à ce rendez-vous par ce que je suis bon, mais bien pour me pratiquer à le devenir.

samedi 26 mai 2007

Un autre signe de notre belle démocratie.

Les Libéros, en présentant ce budget contesté, lancent un défi à l’opposition. Les Jean Charrest de ce monde veulent gouverner à tout prix. Faire des courbettes à gauche et à droite, pour ce centriste paresseux et volage, intolérable. Alors, Jean veut crever l’abcès, mais en respectant ses promesses électorales.
Mario Dumont demeure le même, agressif et intelligent. Ses positions actuelles demeurent les mêmes depuis qu’il trône à l’ADQ. Le résultat des élections de mars, le conforte face à l’électorat. Vite une élection. Le PQ, sans la nomination de PM, afficheraient beaucoup plus de nuances. Je déplore ce comportement électoraliste mesquin. Peut-il en être autrement ? Ce parti change de chefs comme les caméléons changent de teint. Tous, nous savons que le maquillage en surface dure le temps d’un orage.

vendredi 25 mai 2007

Manipulation.

Les médias dénichent tous les jours un ou plusieurs événements et s’en gargarisent, le moins longtemps possible. La compréhension, de ces nouvelles, me semble futile et superficielle. Le crounche, on s’entend, c’est l’événement lui-même. Harper se promène avec Karzaï dans les rues afghanes, pas n’importe où, à Kandahar, Kaboul. Peu importe, la promenade soulignait l’apport de nos soldats pour la reconstruction et la paix. Le nombre de mort chez les nôtres importent mais c’est ainsi. La mission défensive à la limite, j’encourage parfois une intervention. Pour l’offensive, ce n’est pas notre rôle, si cela l’était, la présence de toute notre armée serait essentielle pour contrer les forces Talibans. Le budget reconstruction en Afghanistan représente 10% des sommes investit dans ce pays. À mon avis, 2009 c’est trop loin, alors vite un débat sur la colline à Ottawa. Dans un autre d’idée mais pas si lointaine tout de même. Les populations occidentales, dites démocratiques, préfèrent de beaucoup la folie de Bush et de ses alliés à celle de l’islamisation. Les bushistes envahissent les pays autour d’une consigne comme l’axe du mal pendant que les islamistes veulent rester maîtres chez eux. Ironique non ? Pour les biens pensants, ne faite pas comme eux, car en démonisant les autres cultures par l’image télévisuel, vous démonisez votre propre culture. Notre culture, jusqu’où ira-t-elle ? Depuis deux jours, nous laissons un groupe d’individus angoisser l’ensemble de la société montréalaise. Ce groupe d’individus, administration et syndiqués, amènent leurs incompétences et leurs négociations à la vue de tous. Tous nous savons qu’un règlement surviendra, alors arrêter toute cette mascarade et rangez-vous comme tout le monde. Mario s’insurge vite, Jean exhibe une arme légère, mais où es-tu Pauline ?