samedi 29 décembre 2007

Un média.

Le journalisme d’aujourd’hui, me semble improviser et audio-visuel. Le privé rapporte une nouvelle et la public, l’approfondit. Puis, selon l’importance, les médias l’usent jusqu’à la prochaine. Au Québec, la concentration médiatique impose aux intervenants une approche stratégique. Bien avant, nous aurons droit aux stratégies et mises en scène des organisations professionnelles. Chacune d’elles, exemple Rio-Tinto, Hydro-Québec, possèdent des données tactiques et des manœuvres subtils avouées. En conclusion, je perçois un contrôle évident et médiatique des grands acteurs de notre Québec montréalisateur.

Ce court portrait répète un modèle géant. L’état voisin, complice par excellence, riposte agressivement et compte sur des mégas portefeuilles. Les intérêts corporatifs jouent gros. Ce qui était vrai en 1935, en 1980 ou au 21ème, se reproduit toujours. Aujourd’hui, les citoyens se désintéressent massivement de la politique. Les observateurs comparent cette démobilisation à celle qui régnait derrière le rideau de fer. La globalisation des marchés, les sociétés anonymes de type GROUP contribuent favorablement aux contrôles médiatiques. You Tube et les semblables de ce type offrent aux internautes un éventail privilégié et directe. Cette élément nouveau, en autant qu’il soit vérifiable, déjoue quelque peu l’unique vérité.

vendredi 28 décembre 2007

Oscar Peterson. OP

Le jazzman OP, décédé dimanche le 23 décembre, laisse ses admirateurs avec une discothèque gigantesque. Cet héritage musical, légué à toute l’humanité, accorde à la culture des péripéties indéfectibles. Associé aux légendes du jazz partout sur la planète, OP les aura accompagnés et complétés ainsi un itinéraire presque unique. Anecdote particulière : une compositeur permit à OP d’enregistrer l’une de ses pièces qu’il s’interdit de jouer depuis, éblouis par la manière d’OP.

Benazir Bhutto, une messianique

Malgré toutes les mesures de sécurité qu’elle méritait, sa mort se concrétise comme un avènement. L’armée dans ce pays reste un appui indispensable, ce que Madame Bhutto ne possédait pas. Élue en 1988, la première femme à la tête d’un pays musulman, puis en 1993, elle ne pourra poursuivre ces deux combats. En janvier 2008, elle aurait pu partager le pouvoir avec Musharraf, et lui apporté une légitimité indispensable. Bref, Benazir Bhutto ne poursuivra pas ce que son père Zulfikar Ali Bhutto avait initié auparavant, la gouvernance du PPP. Ce meurtre, attribué à Al Qaïda, met fin à l’élection du mois de janvier. Perso, je me pose toujours la question ; à qui paie, au premier chef, cet homicide odieux. Le président actuel, chaos initié dans tout le pays, aura le loisir de mettre fin à un processus démocratique, plusieurs fois éprouvé.

lundi 24 décembre 2007

Un réchauffement festif.

On dit, est où la pelle ? Allez dites avec moi « la pelle ». « La pelle un parapluie d’urgence ici à Québec ». Que voulez-vous, il faut ce qu’il faut. Chrétien le savait tellement qu’il nommait Dion pour s’en charger. Harper, lui nomme pour Bali, Baird. Depuis le 4 janvier dernier, c’est lui qui ne croit pas à toutes ces manifestations météorologiques provoquer, disent certains, par notre manière de consommer nos biens multiples. Les participants canayens présents à ce rassemblement manifestent leurs mécontentements en s’opposant à la position de notre gouvernement. Moi, je ne sais plus trop quoi penser de ces prédictions terrifiantes ; le seront-elles ? Pendant ce temps, je magasine depuis deux semaines avec ma douce pour dénicher des présents « no made in China, Pakistan or Indo ». La Chine parce qu’elle baigne toutes leurs bebelles dans de la teinture toxique. Pakistan, car ils font travailler leurs enfants et pas Indo, je sais pu pourquoi. Tout compte fait, j’ai découvert des chaussettes pour bébé avec le drapeau canayen made in china, c’est de la fausse représentation, non ? De toute façon, je ne donnerai jamais à mon petit fils, une feuille rouge en cadeau. Joyeuse fête quand même.

samedi 22 décembre 2007

Les baby-boomers d'Uncle Sam.

Des lucides osaient démontrer le cul de sac supposé vers lequel les finances du Québec se destinaient. Ils conjuguaient leurs exposés en opposant certains phénomènes dont ; la population active vs sa décroissance et l’ampleur des obligations de l’état Québécois. Pendant ce temps, plus au sud, un groupe d’économistes étatsuniens prévoient un avenir plutôt sombre, parlant même de banqueroute. En effet, l’endettement de nos voisins, causée par les guerres onéreuses surtout, coïncide avec l’ère du retrait des baby-boomers. Pendant les prochaines années, le phénomène s’accentuera de telle sorte que l’économie américaine s’essoufflera irrémédiablement. De tous les candidats à la présidence 2008, un seul lucide préconise un redressement radical.

Devinez donc lequel ?

mercredi 19 décembre 2007

Pi après...

Wattgun ou taser.

Pour 14,000 policiers sur le territoire du Québec, le ministère compte 160 wattguns. Ce qui m’interroge, mis à part le fait des incidents reliés à son utilisation, c’est la quantité que possèdent nos corps municipaux. Sur l’ensemble des villes et des villages de la belle province, les agents de la sécurité publique en détiennent 63 dont 14 pour Montréal. Là où l’imbroglio surprend, c’est que les policiers des premières nations s’arrachent le reste de l’inventaire. Voici quelques exemples : Listuguj en a 2 de moins que la métropole pour 1900 âmes. Akwesasne en possède 9 pour 4700 habitants. Sur le sol de Manawan, 7 guns sont nécessaire pour 1700 atikamekws. Pourrais-je suggérer que l’utilité du taser sur les réserves indiennes se compare avantageusement aux nombres de télécommandes illico par station de polices.

Hilarry Clinton

L’âge d’HC préoccupe les médias américains. La photo à la une contribue à pâlir l’image de la dame. Certains observateurs annoncent déjà une petite gêne dans le camp démocrate. Obama n’en demandait pas tant sitôt dans la course. Le camp Clinton prépare la contre-attaque en déclarant la lutte ouverte contre l’âgisme. Qui nous dit que la suite n’annonce pas un retour au racisme…

La sécurité routière.

Des pneus d’hiver sur la fesse ça vaut quoi bordel de merde. Sûrement pas mes quatre saisons neufs.

La personnalité.

Le personnage le plus médiatisé au Canada en 2007 intéresse pas beaucoup les gens d’ici. En preuve, nommez-le moi ? Un indice, ce n’est pas Harper car il est second.

CO2.

Les 27 états membres de l’Europe ont chiffré, eux, un objectif mesurable. Cette décision touche l’émission de CO2 des automobiles. D’ici 2012, sous peine d’amendes sévères, les constructeurs de véhicules devront réduire de 25% l’émission de CO2 (160 gr à 120 gr) dans l’atmosphère par km parcouru. Tout cela me semble un pied dans la bonne direction car il en faudrait des milliers.

mardi 18 décembre 2007

Le temps se compte en €uro…

C’est bien connu ; le web accapare des minutes et des heures aux médias dits « traditionnels ». Voilà que certains médias Français ne tolèrent plus ces fuites d’ondes sans recevoir une part du gâteau. Ce gâteau, proprement dit, pour TF1 représente plusieurs millions d’€uros. Cette chaine ira plus loin et bientôt, poursuivra Daily Motion et You Tube pour contrefaçon, concurrence déloyale et parasitisme. Les sanctions privilégient le retrait des images et des sommes en réparation. Cette poursuite supposée, Européenne celle-là, est la première mais succède à l’étatsunienne de Viacom (MTV, Paramount) du mois de mars 2007 pour plus d’un milliard de $. J’oubliais, TF1, récemment, retirait de son site WAT, des vidéos pour le moins gênants.

L’univers de l’Internet transforme nos habitudes et ce, radicalement. Dans mon cas, je n’écoute que très peu le petit écran. Si je persévère, le petit deviendra un espace de temps perdu. Au fait, mon temps passe si vite…

dimanche 16 décembre 2007

La vulnérabilité de l’être croît avec l’âge.

L’Homme évolue dans la vie comme s’Il était immortel. L’âge m’a démontré que j’ai, moi aussi, grandi avec cette ineptie. Je devais confondre, cette vie, aisément, avec la frénésie de nombreux instants passionnants. En admettant, que je suis le seul à avoir éprouvé un sentiment de pouvoir, de puissance. En vieillissant, cette attitude d’invulnérabilité se transforme lentement. Quelqu’un disait l’autre jour qu’il n’avait jamais pensé avoir 70 ans. Je crois qu’il voulait parler de capacité et d’énergie régressant. Imaginons maintenant les puissants, ces personnages souvent riches, les intouchables de notre planète. Je pense tout bonnement à un type comme Saddam Hussein ou un Mao, à Adolf Hitler, à ceux qui président nos dictatures. Je pense également à ces présidents de pays démocratiques ou à ces géants de compagnies colossales. La frénésie de la puissance, matérielle ou autre, doit s’estomper avec la routine du temps ou j’erre ? Matthieu Ricard, un moine bouddhiste, évoquait un souvenir passager. Celui de se baigner, dans une piscine paradisiaque chez l’un de ces amis, dans une eau chauffée avec un fond de turquoise. Après quelques instants, il avouait, « ce n’est que ça ». La lassitude, c’est connu, elle nous habite. Notre impermanence aboutit tôt ou tard à la monotonie des biens temporels. Seules l’abnégation et l’altruisme, à l’égard de tout ce qui nous entoure, occultent la lassitude.

samedi 15 décembre 2007

Les apparences ou le paraître.

Notre société accorde au paraître beaucoup d’attention. Le marché de la rénovation connaît un essor sans précédent. Le confort domiciliaire évolue et la recherche en ce domaine favorise une course effrénée. Conséquemment, le nombre de quincailleries se multiplie et la guerre des prix poursuit cette logistique comme toujours. Le nombre de publications qui s’y intéresse, interagit en publicisant tout le matériel innovant que ce soit techno ou pas, pourvu que le ton satisfasse. Il en va de même pour le reste, tout le reste. La profondeur de l’exercice importe peu, tout se remplace. Seule la capacité de payer importe, et pour cela, tous les débiteurs vous le diront, portez à votre compte. La crise hypothécaire illustre cet aspect moderne de l’avoir et le président de nos voisins l’entérine, en gelant les taux pour cinq ans. J’irai plus loin ; en repoussant plus loin les échéances cruelles, nous ne créons comme société, qu’illusion éthylique du temporel. J’oubliais, je viens de louer une toyota toute neuve, plus grosse. Elle sentira le neuf pour un temps, puis je m’en lasserai si je perds de vue son utilité primaire. Pour l’odeur disparue, un parfum rajouté me calmera.

Le doping

Honnêtement, je ne suis nullement étonné des récents news qui concernent les joueurs de balles. Hier, les cyclistes du monde scandalisaient les plus érudits décideurs du vélo, comme si. Les acteurs du baseball, eux, bénéficient et s’appuient sur les magnats des équipes professionnelles. En jouant à l’autruche, les proprios continueront de plaire à un public bien au parfum de la réalité à peine maquillée. Cela me remémore un film que j’avais savouré en 69, They Shoot Horses, Don't They? en version française. Oui, les millions de dollars, admettons-le, favorisent l’abus des substances stimulantes. Même la jeune génération qui pousse ingurgite ce RedBull offert dans un contenant séduisant et ludique. Je connais maintenant la taurine, l’une des composantes de cette boisson énergisante. Le tonique. Red Bull bannie de France et de plusieurs pays d’Europe, pour des raisons de santé publique, allègue-t-on, perce le marché nord-américain aisément. Allez donc savoir pourquoi ?

Bali ou banni.

Je me désole à lire les news sur la conférence de Bali. Un essai banni par les plus gros joueurs considérant leur attitude. Veut-on astreindre l’humanité à une consommation planétaire plus équilibrée ? Si nous répondons oui, alors innovons ou laissons-là ces Bali inconvenants. Les objectifs chiffrés disconviennent si l’ensemble des pays n’admettent même pas les rapports dans leurs conclusions les moins alarmantes. Ces dernières, les plus conservatrices mentionnent des baisses moyennes de température accélérées. Le un degré de Kyoto de réchauffement, évoqué voilà une dizaine d’années, se concrétiserait dans une cinquantaine d’année. Aujourd’hui, les rapports parlent plutôt de 2 à 4,5 degrés. En admettant que les pays rebelles produisent la majorité des effets négatifs dans l’environnement, et qu’au surplus, ne ciblent aucun objectif mesurable ; comment alors légitimer un ordre du jour à une amorce de négociation.

vendredi 14 décembre 2007

Un vendredi signifiant.

Oncle Sam.

Un candidat à la présidence Américaine peut-il, avec sincérité, être sensible à certains arguments comme la tendresse primaire.

http://www.youtube.com/watch?v=2NxWz-gCUNs

Bouchard /Taylor

En terminant leurs rencontres sur l’île de Montréal, les commissaires clôturent pour ainsi dire, une croisade identitaire. Les conclusions de ce qu’ils ont entendues suivront dans quelques temps. Souvenons-nous d’Hérouxville, par où tout a commencé. Rappelons-nous ces élus municipaux de l’arrière pays avec leurs édits sur le tchador, la burka, les kirpans ou tout ce qui nous est étranger, même l’excision. Remémorons-nous aussi les biens pensants imbus de leur savoir, outré par cet exposé d’imposition villageoise. Je n’attends pas ce rapport et sans présumé de rien, les partis politiques pondent déjà, primeur oblige. Que les commissaires finalisent ce boulot, qu’on déblatère encore.

L’hiver.

Ici, vous savez, le solstice d’hiver sonnera le 22 décembre à 6:08 du mat, comme partout ailleurs. La neige, elle, se fout des heures du jour le plus court de l’année. Elle envahit le sol depuis belle lurette et croyez-en mon patio avec son mètre d’entassé. Imaginez, ils annoncent une tempête qui nous arrive rapidement des grands-lacs.

mercredi 12 décembre 2007

À Saguenay ma chère.

Voilà qu'un plan des élus de Saguenay concernant les animaux domestiques fait la manchette. Toutes les bêtes acceptées y seront désignées. Du serpent exotique comme le piton, un quoi ?, en passant par le type de chien indésirable. Il n’y a pas que cela. Le nombre de bête maximale par résidence sera assujetti à cette règle, soit deux. La licence au cou de tous ces amis de l'Homme prescrite. Les amendes attribuables à ce qui deviendra une infraction. Comme la manie de nourrir une mouette, un goéland ou une outarde. Une relecture par les citoyens de ce projet devrait permettre certaines nuances pour une juste application ou une sorte d’accommodement intelligent. J’apprécie tout de même le fait de statuer sur ce phénomène, qui admettons-le, prend quelques fois des tournures plus qu’insolites, pour ne pas dire inconcevables.

mardi 11 décembre 2007

La gauche ou la droite.

Ici, au Canada, tous s’entendent pour attribuer la droite à Harper. Plus à droite, je croix pas que ce soit viable. Regardons à sa gauche maintenant, le Parti de Jack Layton à l’extrême, mais centriste. Cependant, pas assez pour le Canada attaché à la tradition. Vient ensuite les Dion, juste au centre, hésitant sauf pour le climat et bla bla bla. Et les Verts, trop minoritaire pour devenir un objet de convoitise. Alors, ce qui créé un intérêt accru, demeure la position colorée du Québec. Je dirais celle, collé à Layton, sans trop de nuance mis à part la position dite « nationale ». Comment se fait-il que Layton ne se montre pas plus sensible à ce Québec utopiste ? Pour une raison bien simple ; ses assises Canadiennes le rejetteraient aussitôt.

dimanche 9 décembre 2007

Ron Paul ?

En mai dernier, 10 candidats Républicains se présentaient à un débat dans l’état de la Caroline du Sud. Le seul candidat, Ron Paul, opposé à la guerre Irakienne interroge les observateurs et surprend, choque même, l’ensemble des candidats. La course Républicaine génère-t-elle suffisamment de retombés pour jeter de l’ombre sur la course Démocrate, j’en doute. Les Démocrates voguent allègrement vu d’ici, mais aux pays de l’Oncle Sam, une campagne c’est l’éternité. Giuliani réagit fortement à la lecture de Paul des évènements du 911. La lutte économique qu’il propose me semble assez primaire, du moins de ce que j’en comprends. La baisse des taxes, création de l’emploi et une politique étrangère du dialogue le distancent des autres congressistes. Je comprends Ron Paul de lutter sous la bannière Républicaine, loin des indépendants et de la ligne molle des Démocrates. Il bénéficie d’une tribune qui lui vaut des milliards.

samedi 8 décembre 2007

Coup de grisou.

J’entends encore une nouvelle d’hier qui résonne à mes oreilles. Cette nouvelle concerne les mineurs chinois, dans la province de Shanxi. C’est qu’en Chine voyez-vous, les mineurs se soumettent à des gestionnaires d’état. Ces gérants rapportent des incidents mortels aux différentes autorités. Celles-ci rapportent que pour l’année 2006, 4700 mineurs sont décédés. Les organisations ouvrières en place parlent plutôt de vingt milles morts. Jeudi, dans une mine de charbon qui produit moins de tonnages que la loi le prescrit, une explosion engloutissait plus d’une centaine de mineurs. Aussitôt, les autorités procédaient à l’arrestation du gestionnaire déchu. Depuis jeudi, les autorités révisent leurs chiffres à la hausse.

Un jour après, plus près de nous, mon cousin s’éteignait pour toujours, telle une bête sauvage dans son âtre reclus, puisqu’il vivait depuis quelques temps dans son véhicule usagé. Selon les médecins, Jean s’est effondré dès qu’il passait la porte des urgences. Aussitôt, l’équipe médicale l’ont opéré en urgence en l’amputant de l’une de ses jambes, puis de l’estomac et du bassin jusqu’au coccyx. Les médecins envisageaient l’ablation du foie mais vainement. Jean s’est éteint dans un coma en milieu d’après midi. Pour les proches, Jean défilait depuis un bout de temps sur un fil érodé par le temps. Tel un funambule titubant, il aurait pu y tomber à n’importe lequel moment. Lorsqu’un de tes enfants vie ainsi, la perception de ne plus le revoir s’installe. L’espoir d’une renaissance devient illusoire et trop souvent, l’enfant, car il sera toujours l’enfant, devient un mort en sursis. Je me remémore certains moments de jadis, où nous étions tous rassemblés, dans une joie tranquille. Mes prières du moment iront à ma tante et mon oncle qui ont perdu l’un des leurs. Je pense profondément à son fils, Jean Jr et sa fille que j’ai connus au Patro. Je pense à la sœur de Jean, Patricia, à ses deux frères, Claude et Serge. Je pense aussi à ces retrouvailles 2008, qui sont encore très loin, mais que j’attends tel un souhait.

mardi 4 décembre 2007

Bernard Lord.

Afin de donner suite au Plan sur la Dualité Linguistique mis sur pied dans le précédant gouvernement. Ce sera lui, Bernard Lord, qui scrutera les intentions officielles, prisent en 2003 par Jean Chrétien. En visitant les grandes villes, il tâtera le pouls d’une vingtaine d’organismes, par municipalité, pour ensuite faire rapport au gouvernement Canayen. Le Québec le recevra à Montréal sous peu. À mon humble avis, couper court à ces dépenses vaines et mettez sur pied un organisme pour accélérer coast to coast, l’anglicisation volontaire, qui de toute manière est en voie de concrétisation. Le bilinguisme ne servira jamais une cause culturellement viable, mais plutôt à sa déchéance. Les hypocrites qui se targuent de bonnes intentions oublient que, seul le Québec profond et quelques communautés « Hors-Québec » peuvent prétendre à une culture française résistante. Qu’à Vancouver, qu’une réceptionniste me réponde poliment en français cassé, ne changera rien à l’assimilation des francos-canayens, partout au Canada et même au Québec.

lundi 3 décembre 2007

Ce matin dans le journal.

En tout premier lieu, je reviens bloguer après une semaine affolante et une fin de semaine éprouvante. Dans l’ordre, une Côte-Nord mardi toute décorée d’une nouvelle poudreuse succédant à une pluie fine. Ces conditions me permettaient de glisser avec le camion dans une jolie petite Mazda neuve dans la cour du concessionnaire. Je lui ai torturé le derrière avec mon côté droit. Mais aussi de frapper par le devant, un véhicule des années 80 en tamponnant son aile. Ce sera lui qui causera mon immobilisation. L’attente des policiers, les constats et tout le tralala me retarde de deux heures. Puis, le lendemain au Lac à Poche, plein sud de l’arrondissement La Baie, je roule avec mon fardier sur un sentier étroit, tortueux et long de 300 mètres. En arrivant sur les lieux de ma livraison, nul endroit pour me placer d’avant. J’ai donc dû me taper le chemin étroit à reculons. Heureusement, je m’en suis sorti honorablement, épuisé. Puis la course folle pour le party des employés du samedi soir ; voilà, en quelques mots, les raisons de mon absence.

Un nouveau maire, le trente-septième, pour le 400ème de la capitale Québécoise, M. Régis Labaume élu par une population timide. Je dis timide, car moins de 40% de la population se sont présentés dans les bureaux de votation. Imaginez, 15 candidats se sont disputés une mairie laissée vacante subitement, depuis le mois d’août dernier, par Madame Andrée Boucher.

L’hiver s’annonce toujours pour le 20 ou le 21 de ce mois, jusque là, rien de surprenant. Alors, ce sera un automne blanc qui nous y entrainera. Moi, perso, j’aime bien la neige, les flocons qui me flattent le visage, le crissement sous mes pas quand je me rends tôt le mat à ma voiture froide. Puis, les sons de ma gratte au devant de mon seuil accueillant, j’adore. Ici, le long du fjord, il en tombe mais aussi plus au sud, sur l’île de mon papa. Je me représente déjà, toutes ces rues transformées en sentiers moelleux, bordés de voitures et de camions ronronnant aux arrêts obligés ou parfois, aux lumières rouges et jaunes. Je songe aussi à tous ces ponts chevauchants rivières, fleuves et trafics ordonnés, quelle image courtoise de civilité. Ce concert ne durera point, je sais, car il faut bien à tout, un printemps après l’hiver.

Bali accueille Kyoto. L’Australie étonne et ratifie le protocole, vieux de 10 ans, laissant seul, le gouvernement Américain. Je m’interroge sur le bien fondé de tant de bla bla bla. À trop vouloir en faire, il ne se fait rien. J’avais annoncé en juillet, je crois, qu’un chercheur révélerait un rapport plus qu’alarmant en novembre. À mon souvenir, l’ONU a dévoilé plusieurs rapports contradictoires fin novembre, sans plus. Ce qui faisait dire à plusieurs observateurs, que l’unanimité scientifique devenait fort complexe. Fondamentalement, signé une entente me semble illusoire si rien de l’entente ne se concrétise. L’ancien premier du Québec, P.M Johnson accompagne le Ministre Fédéral, Baird et l’activiste inuit, Mary Simon. Y faire quoi ? Harper a déjà annoncé ses couleurs pessimistes à l’égard de cette entente, non ? Non, à la réduction des gaz à effets de serre. J’oubliais, M. Dion l’initié sera là itou, à Bali.

Voici un document à regarder. (English only.) http://www.green.tv/6_degrees