samedi 15 décembre 2007

Les apparences ou le paraître.

Notre société accorde au paraître beaucoup d’attention. Le marché de la rénovation connaît un essor sans précédent. Le confort domiciliaire évolue et la recherche en ce domaine favorise une course effrénée. Conséquemment, le nombre de quincailleries se multiplie et la guerre des prix poursuit cette logistique comme toujours. Le nombre de publications qui s’y intéresse, interagit en publicisant tout le matériel innovant que ce soit techno ou pas, pourvu que le ton satisfasse. Il en va de même pour le reste, tout le reste. La profondeur de l’exercice importe peu, tout se remplace. Seule la capacité de payer importe, et pour cela, tous les débiteurs vous le diront, portez à votre compte. La crise hypothécaire illustre cet aspect moderne de l’avoir et le président de nos voisins l’entérine, en gelant les taux pour cinq ans. J’irai plus loin ; en repoussant plus loin les échéances cruelles, nous ne créons comme société, qu’illusion éthylique du temporel. J’oubliais, je viens de louer une toyota toute neuve, plus grosse. Elle sentira le neuf pour un temps, puis je m’en lasserai si je perds de vue son utilité primaire. Pour l’odeur disparue, un parfum rajouté me calmera.

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