mardi 20 mai 2014

Histoire du Junior Majeur Québécois et Chicoutimien !

Le junior majeur Québécois a bien changé depuis les 40 dernières années.  Les chiffres le prouvent, d'ailleurs, rien de plus éloquent.  Regardons-les.  Dès les débuts en 1969,  la ligue représentait onze clubs, 1 Ontarienne et 10 de la Belle.

Les données disponibles nous permettent d'établir que plus de 600 milles spectateurs traversaient les guichets.  Les gens d'affaire, amoureux du hockey junior, ont permis aux Guy Lafleur et d'autres jeunes étoiles de s'établir, et ainsi, de bâtir un circuit de hockey crédible.

L'explosion survient avec l'ajout des 6 équipes de l'est Canadien.  Ce ne sera pas tant la quantité des franchises comme la qualité des infrastructures des Maritimes.  Quatre arénas de 5000 sièges et plus, dont une de plus de 10 milles, c'est extraordinaire.  Depuis leurs acquisitions, la Q dépassent le 2 millions de coups en tourniquet.  Avant, on s'inquiétait à propos des distances, plus maintenant.    


Initialement, tous évoluaient dans le corridor Montréal, Québec.   En 1973, Chicoutimi faisait son entrée en suscitant toutes sortes d'interrogations.  L'éloignement aura été le premier doute des sceptiques.  Quelques années permettaient aux Saguenéens impliqués de les confondre.

Ça n'a pas été simple.  Le tableau du bas montre bien les cycles qu'ont vécu les différents CA au Royaume du Saguenay.  En regardant les deux traits bien au centre, vous observerez les périodes fastes aux extrêmes.  Le trait régulier, situé à plus ou moins 2500 spectateurs, affiche la moyenne sur les 40 ans (2497).  Vous devinez que sans les années de réussites sur glace, illustrées par la ligne brisée, les difficultés auraient été bien plus nombreuses. 


Ces 40 ans auront marqués de bien des façons le hockey junior Québécois.   Bien que de nos jours, les Saguenéens de Chicoutimi subissent des contretemps, les partisans les épaulent toujours.  Sans ce soutien, les décideurs des Bleus ne sauraient conserver la franchise, une des doyennes du circuit Québécois.         




vendredi 16 mai 2014

Finale de Conférence de L'EST !




Je suis étonné de voir dans cette affrontement le Canadien de Montréal.  Pas parce que les Glorieux ne mérite pas d'y être, mais bien parce que pour traverser les bigbads bruns, tous les courageux du Bleublancrouge devaient se présenter.  Ça y est ils ont réalisé cette prouesse.  

De plus, j'ai gagé dès le premier match de la saison, que le CH ne ferait pas les séries.  C'est gênant...

Ceci dit, j'avantageais une victoire timide en 6 de l'équipe à Therrien sur Boston.  En 7 parties, les Habitants éliminaient les ours.  Là, j'irai en 5 pour le Canadien sur les GI's de l'Oncle Sam.  Bien qu'ils soient favorisés, les joueurs du Canadien respectent leurs adversaires.   Cette approche donne à cette série, entre autres perspectives, moins de gestes gratuits et violents.

Dans les buts, Price a démontré à tous ces dénigreurs que la maturité, le calme et la confiance sont au rendez-vous.  Subban et ses collègues en défense sont confiants devant lui, et la communication entre eux est excellente.   

Subban est un défenseur surprenant, oui un bijou rare, même s'il prend, à mon point de vue trop de risque.  Certains analystes le place en haut, chez les 5 premiers.

En attaque,  Therrien dispose de 4 trios et beaucoup de profondeur.  Imaginez, le jeune Galchenyuk  est prêt et à la moindre défaillance, il pourrait effectuer un retour au jeu.  Néanmoins, l'instructeur diversifiera ses plans de jeux selon.  Les unités spéciales sont efficaces.  Plekanec est le plus polyvalent.  Vanek a un rôle à jouer, jusqu'à maintenant, il réussit avec beaucoup d'opportunisme à produire.  Dans le style de jeu des Rangers, open, ce sera une bonne occasion pour lui et Pacioretty.  Bournival fera des flammèches avec sa rapidité, que dire de Gallagher.

Face à eux, Lundquist garde en vétéran avec une moyenne supérieur à Price.  

J'ai hâte d'observer en défensive le 27 des Rangers et aussi Staal.  D'ailleurs, en défense, ils sont solides et étanches. 

L'attaque repose sur Richards et Saint-Louis, certes le plus expérimenté en attaque.  Ajoutez Brassard, Nash (s'il se réveil celui-là) et des trios rapides.  

Bonne série !

NB : Ginette, Ginette, Ginette-Ginette !



dimanche 11 mai 2014

Tout endimanché...

Ce matin, très à l'avance à l'église de mes ancêtres, je me suis mis à songer. Oui, oui, justement à mes grands-parents, qui se sont mariés en cette enceinte, mais aussi, à mes ancêtres plus lointains. Dans tous les cas de filiations, tous, ou à peu près, ont de nombreux déménagements. C'est, je crois bien, une particularité ancestrale qu'applique mes deux gars.

Je me répète peut-être, je le dis pareil. Des cinq rejetons de mes parents, je suis le seul à demeurer là (région) où je suis né. Néanmoins, j'ai emménagé une quarantaine de fois. Appelez ça de l'instabilité, bien que je sois à la même adresse depuis 36 ans, c'est un raccourci facile. Donc, je poursuis l'interrogation ou plutôt le songe du départ.

Voilà, le fait de changer d'endroit est-il nécessairement bénéfique ? Dans mon cas à moi, la question ne se pose pas. Dans le cas de ma mère et de mon paternel, la question demeure. Plus de soixante déplacements, dont une dizaine dans le 450 et le 514. Dans le cas de mes Grands-Parents paternels, partir d'un village pour habiter la grande ville, c'est pas évident. Mais ils l'ont fait pour se rapprocher de leurs enfants ; tandis que pour les maternels, de véritables régionalistes.

Évitons de cibler les bénéfices à tout prix afin d'envisager d'autres options ; le changement d'air. Est-ce un bon motif de déménagement ? Remontons au Petit Claude, (Claude Bouchard 1626-1699), lui, c'est l'exil radical. Imaginez, qu'avec son ami, un Fortin, il décide d'embarquer pour la Nouvelle-France. Selon les documents historiques, ils s'éloignent de son patelin pour l'aventure, un défi rocambolesque.


Pour finir ce billet, mes ascendants ont-ils légués un transfert obligé, quasi généralisé ?

mardi 6 mai 2014

Le Drakkar s'ancre chez les Foreurs...


Partie importante de cette finale de la Q.  Les deux clubs ont un adversaire commun, les pros de la LNH.  Livrer une compétition entre les deux shows, de la fiction ?

Pour ma part, je crois que les jeunes à Veilleux vont rebondir par deux filets.


dimanche 4 mai 2014

Mes 16 ans ou dans ces eaux...


Ce printemps de 65, de ma jeunesse, l'ado que je suis, s'expose à toutes les fébrilités.  À partir du 44 Racine ouest, mes élans dans ce monde-ci, ce ptit monde faut-dire,  défient l'inconnu et avec, l'attrait des girls.


Ah ! Voici Clark, presque la première.  Je vous raconte ; avec Papa,  on est allé voir son show.  De suite après, je suis tombé amoureux d'elle.  Je ne sais trop l'expliquer.  Face à elle, sa manière de me regarder, le temps d'une dédicace, j'étais médusé, émerveillé par son accent, son faciès enjoué, la totale quoi.

Quelques mois s'écoulent, que je fais la rencontre d'une autre anglaise, Karen.  Une sorte de Petula.  La jeune fille résidait à Arvida.  Je découvrais l'auto-stop pour m'envoler vers Elle, afin de la frencher.  Oui, presque tous les jours, je me confondais à son odeur, entre deux plonges savonneuses (laveur de vaisselle) de restos.  Des fois, boss-boy avec Marie, ma Mère.  Mise au point de la maternelle dès le départ :  ¨Alain, icitt, appelle-moi, Marie ! ¨

Passons. Transportons-nous à l'époque. Les vacances se présentaient comme la musique m'enivre encore aujourd'hui.
Le plus beau de la chose, c'est la perspective qu'illustre la pochette.  Les cheveux long de l'époque, en vadrouille une sorte d'arrogance pour vaincre le doute qui anime l'ado, dont je suis.   Ce 33 tours, parle amplement du sexe opposé et de romantisme, disons naïf ?  

Toutes les chansons adulent la fille comme la Michelle de Paul pendant, deuxminutesvingttrois.  Karen marmonnait à mes oreilles, avec un français cassé, toutes sortes de choses touchantes...

                        
Rubber Soul Full Album (Mono) par beatlesuploader8000

Cependant, la jeune fille du seul high school au Saguenay préférait les Stones.  Cet aspect ne laissait pas bp de promesse.  Le guss n'avait rien du saturday night fighter...

J'aimerais revenir sur le 44 Racine Ouest.  Ce lieu aura été bénéfique pour nous les Bouchard-Potvin.  Mes parents invitaient toute la famille de Blanche-Alice et Pit Bouchard à Noël.  Le sous-sol en carton  donnait lieu à toutes sortes de rassemblements.  Karen venait de temps en temps.  

Choeur Amadeus !

Hier soir, avec ma Douce on s'est rendu à l'église de mes ancêtres pour écouter.  Oui, oui, écouter !





Le choeur Amadeus donnait un concert, nommé ¨TUTTI FRUTTI¨.  Avec ce lien, http://www.lavilla.ca/choeuramadeus/index.html, vous entendrez le premier chant, S'nami bog.  Après avoir chercher, voici ; ce titre veux dire Dieu est avec nous.  Ce n'est pas du russe mais du  bulgare ancien.

Mon Oncle Jocelyn, bassiste, nous a gentillement remis les billets.  C'était plein de gens.  

Imaginez-vous donc que j'ai entendu en plus de mon Oncle, Sylvia B. ma Cousine, de même que son conjoint, Donald, un collègue de travail, Denis G, une amie de longue date, Monic S, Julien T, mon ancien prof (Sol), Régis T. 

Vraiment, on avait aussi droit à des musiciens à corde du conservatoire, entre autre la soliste Jeanne-Sophie Baron.  

L'écoute religieuse de l'audience était remarquable.  À plusieurs moments, la chorale m'a touché par sa sensibilité, son amplitude et sa grandeur.  Si vous écoutez la prestation sur leur site, et entendez celui-ci, c'est manifestement un bel hommage à ce chant russe ; S'nami bog.  


Cette soirée m'a aussi permis de rencontrer mes Tantes Marie-Pierre, Monique, Colette et Esther.  Ah, j'ai fait la connaissance de ma petite cousine, la jeune de Sylvia et Donald.  Aussi, j'ai rencontré Reina et son époux Raymond H.  J'oubliais, mon ex-prof de chimie, R. Ouellet qui chantera la Carmen au Mont-Jacob.  

Ce fût une soirée réconfortante pour moi, qui ai vécu toutes sortes d'émotions du matin jusqu'au soir. 
On en vit tous des émotions.  Certaines sont plus négatives et plus bénignes.  Elles ne sont pas tous du même niveau.
  
Depuis le matin, très tôt, mon fils Yannick et son ami, Benjamin s'engageait.  La cérémonie se déroulait vers 10 heure ce matin.  On lui a parlé avant la promesse, 2 fois, et après, 2 autres fois. 
Beaucoup de témoins à cette union, une trentaine.  Vous savez, Yannick est un gars généreux et tellement gentil, tout le monde l'aime. 

Nous aurions aimé être présent.