mardi 30 décembre 2008

2008

Je retiendrai un mot pour les douze derniers mois, économie ! Je ne surprends personne mais tout autre thème ne saurait être retenu. Oups ! j’en donne un autre, finance. Les étatsuniens demeurent la superpuissance responsable de l’état des choses. L’élite financière résidait en Amérique avant la crise, un aveu de non-culpabilité pour toute cette crise, une ineptie. Les retombées auraient pu être différentes n’eût été des guerres Bushistes. Effectivement, le gouffre militariste répété freine d’autant un sursaut envisageable. Les billions de dollars offerts à toute l’économie américaine ne suffisent plus, du moins on la croirait sans plafond. Pire, une certaine élite craint une aggravation semblable à un tsunami pour tout ce qui reste. Le secteur manufacturier de l’automobile américain, en voie d’extinction, subit une chirurgie reconstructrice. Faites ce que je dis, disaient-ils ? Laissons-là le capitalisme désœuvré puis regardons ailleurs et pourquoi pas de ce côté-ci. La ville de Québec apportera à cette année un petit baume, le 400ème. Son maire aura, depuis son arrivée, su insuffler une autre façon de faire. Est-ce terminer ou bien assisterons-nous à un essor important du petit Québec d’antan. S’il n’en tient qu’aux promesses laissées par les spectacles de notre Céline internationale et de l’un des Fabulous Four, Paul McCartney, ce coin de pays subira de profonde transformation. À suivre…

lundi 29 décembre 2008

Dieudonné déconne…

Depuis quelques jours, je zieute le web de ses images drôles et sérieusement drôle. Via les français, j’enrichis mon humeur de bien des façons ; Foresti, Devos, Palmade et bien entendu, Dieudonné le plus controversé du lot. Je me suis aperçu très rapidement de ses filons humoristiques liés aux Religions. Ces sketchs provoquent tantôt les cathos, les musulmans et mal lui en pris, les Juifs. En un mot, pour lui, le religieux défie la paix. Ce dernier spectacle qui lui aura valu l’étiquette d’anti-juif, le conduit vers un chef-d’œuvre, intitulé 1905. Son dernier numéro est plutôt récent. Le 26 au soir, le dernier vendredi de l’année, il invitera l’historien négationniste, Robert Faurisson dans le cadre d’un sketch, la remise du prix de "l'infréquentabilité et de l'insolence". C’est que, le comique a l’habitude dans un numéro, d’introduire un ou des mini-sketchs. On le réalise dans ce numéro de 1905, dès le début. C’est ce qu’il fera avec Faurisson. Je connaissais pas ce type. Maintenant, c’est fait, du moins pour l’essentiel. Depuis, ne vous en étonne, j’ai lu certains docu dont celui-ci. Puis, j’ai zieuté et ouï l’exposé, le sien ; diapo et tout. Je suis (j’hésite avant de continuer, centrer mes idées, peser mes mots) étonné que l’on est pas, de ce côté-ci, illustrer le personnage. Là, je voie la nouvelle, à Radio-Can, toute fraiche ou rafraîchi de ce matin. Pour mes lecteurs, s’il en est, permettez-moi un silence de circonstance et à plus.

dimanche 28 décembre 2008

Martineau montréalise.

Les gens du nombril Québécois croient que tout se fond dans le 450 et le 514. Je lisais un billet de ce chroniqueur que je place ici. Pavé de bonnes intentions, le Martineau prône la laïcité et pour le reste, restez donc chez vous. Par la même occasion, il voudrait bien enterrer toutes ces croix, tout en renversant ce qui traine dans les paroisses de clochers et de parvis. Le Québec moderne n’a nul besoin de cette identité passéiste et encore moins de ces religions discriminantes, selon ses dires. Monsieur Martineau, le monde moderne ne peut se passer de croyance car nous sommes, sans fondement, de ignares aveugles. Nous pataugeons dans des eaux troubles au quotidien et l’humanité ordinaire recherche des remparts qui donnent du sens. La foi véhicule des fondements sensés tout aussi valable que le savoir scientifiques. Les gens de votre niveau, je le conçois, sont agacés par tant de petitesses. Soyez gentils, laissez à ces citoyens le loisir de juger des rencontres et pourquoi pas, si tous les villageois en conviennent, dans les salles de nos institutions payez de nos taxes. Le dictat laïque repose sur la connaissance des sciences jusqu’à sa dernière trouvaille ou de l'humeur des Martineau de notre monde. La prochaine découverte ce sera quoi ?

mardi 23 décembre 2008

Catho etc...

En surfant sur le web, j’ai déniché un site riche en nuance. En tout premier lieu, l’Abbé Pages resitue Dieu rationnellement à travers le clip, Dieu existe-t-il ? Pour les érudits, cet extrait ne sera que du déjà-vu. Peu importe, l’orateur évoque brillamment par le verbe, le choix des mots, l’existence de Dieu. Suite à ce topo, j’ai entendu d’autres clips suggérés par le même auteur abordant différents thèmes, dont l’Islam. Il propose via les écritures coraniques et bibliques, un réel examen. Les sujets abordés visent les religieux et les fidèles, mais aussi les lecteurs de l’un des bouquins les plus lus sur la planète. Ensuite, j’ai scruté le site web de l’orateur plus qu’intéressant. J’apprécie ce côté pédagogique des grandes spiritualités. Mais bon, les intervenants abordent tous les sujets dogmatiques monothéistes. De plus, ils expliquent aussi à travers bon nombre de documents vidéo, la pratique chrétienne. Enfin, il s’en trouvera pour contredire le propos principal. Les croyants musulmans trouveront bien des raisons pour intervenir. Même que plusieurs interviendront juste ici. Le débat est ouvert et risque fort de perdurer, tant qu’il garde un respect mutuel, ça me va. À nous tous d’en retrancher l’essentiel pour le mieux être de notre humanité.

lundi 22 décembre 2008

L'histoire est vrai.

J'aurais pu, comme tout le monde à ce qu'il paraît, gober l'info du 11 septembre 2001 selon la version tardive du American Governement. Ce jour-là, je me suis dit, comment ces terroristes ont-ils pu suivre des cours de pilotage en Floride, déjouer la sécurité des aéroports, détourner tous ces avions, attaquer leurs cibles sans intervention de la défense aérienne de la plus puissante machine de l'air. S'ils sont si finassier, pourquoi donc ne pas avoir réussi leur quatrième objectif ? Ce jour-là, le président se trouvait dans une école, sans aucune protection, ni plan d'évacuation. Puis, innocemment, tient un bouquin et sans réflexe auto-protecteur place toute une école primaire en danger d'une attaque potentielle. Certains huluberlus, veulent me faire avaler que la tour 7, s'est effondré, on ne sait par quel procédure, après sept heures d'un feu mitigé. Pourtant, il fallait bien pour qu'il s'écroule, un minimum de préparation car des édifices sous un feu nourri, ça s'est déjà vu, sans qu'il s'écrase pour autant. Les deux guerres qui ont succédés, à l'encontre de l'axe du mal, ont trouvé leurs motifs dans un premier temps, lors de ces détournements de septembre et ensuite, par un autre subterfuge, les ADM supposés par les services secrets of USA. De cette dernière, tous ne peuvent en ignorer la gravité. Comment peuvent-ils, ces millions d'Americans, rester cois et passifs si ce n'est par cupidité abyssale. Je sais que la vérité se situe du côté des opinions en présence, mais que vaut l'histoire des guerres. Ces guerres qui opposent encore aujourd'hui, des populations usurpés, ensanglantés, dépossédés de leurs droits souverains, par un envahisseur en chasse aux fantômes. Cette superpuissance avide de tous ces dollars, détroussée de l'intérieur par les mafieux financiers, l'autre mal, bénit des forces d'un bien consommés.

samedi 13 décembre 2008

Non-coupable.

Les jurés du procès de Stéphane Dufour, accusé d’avoir aidé son oncle à mettre fin à ses jours, ont innocenté l’accusé. Dès lors, j’ai entendu plusieurs journalistes et différents acteurs de l’information arguer une victoire pour l’aide aux suicides assistés. Je ne suis pas d’accord du tout avec cette interprétation suite à ce jugement. Regardons ces deux éléments menant au verdict de non culpabilité. Le témoignage d’un psychologue aidait à la compréhension des jurés et je cite : l'accusé n'avait pas le jugement nécessaire pour résister aux pressions de son oncle qui lui demandait sans cesse de l'aider à se suicider, car il avait le quotient intellectuel d'un enfant. Ce, même s’il avait les capacités intellectuelles de saisir les conséquences de son geste, selon un psychiatre appeler comme témoin. Mardi, le juge a donc demandé au jury de répondre à trois questions. Est-ce que l'accusé savait que son oncle voulait se suicider ? Est-ce que Stéphan Dufour a réellement posé un geste pour aider Chantal Maltais à s'enlever la vie ? Et est-ce que Stéphan Dufour avait vraiment l'intention d'aider son oncle à se donner la mort? Si un moindre doute raisonnable subsiste, vous devrez répondre non. Les circonstances atténuantes entourant cette affaire sont évidentes et ne peuvent donc pas concerner le sujet du suicide assisté. Pourtant, il n’en fallait pas plus pour interpeler la classe politique. Les animateurs de lignes ouvertes ont enflammé les antennes de leurs savantes analyses en appui aux aides de mise à mort. Le droit ne doit pas avaliser ce phénomène en encouragement et en facilitant le procédé. Notre société devrait plutôt accorder aux individus en détresse des aides aux réconforts et à l’accompagnement.

mardi 9 décembre 2008

L'égo princière.

Les êtres populaires modernes ne sont plus ce qu’ils étaient. Voilà que les médias se chargent de modeler ces êtres dénaturés, ces êtres venus d’ailleurs, épiés et espionnés. Tellement, ces êtres s’obligent à s’exhiber sous un seul jour. Pas n’importe lequel ; un jour officiel, sans fausse couette, sans rides ni ridules, ni pattes d’oie, bien vêtu et avec élégance mais sans artifice, plus nature que déguisé, super contrôlé quoi. Tout ce temps, l’électorat juge de son droit dépendant de son intérêt. Parisella, un des proches du PM Québécois, ne souhaitait pas d’appel aux urnes et avec prudence lui annonçait ses motifs ; l’automne couvert d’un blanc froid, l’approche des ivresses des messes de minuit, les 5 à 7 quoi, l’effervescence de la folie du American Dreamer of Obama, le déjà-vu d’Harper coast-to-coast et tout en relief, une crise dont on ne connaît ni l’ampleur ni même l’agenda, d’une main étrangère. Jean Charrest, toujours sous un jour officiel, bien frisé et dodu quoi, décide, de son propre chef, de rabrouer sa classe politique. À grand coût, Jean Charrest utilise le fruit de nos labeurs quotidiens, pour démontrer que la nomination de la présidence de l’Assemblée Nationale, tradition bien contrôlée, lui revient. Le volant de la gouvernance Québécoise lui appartient maintenant, à lui de l’empoigner sans en perdre de contrôle.

adage "emprunté à l'humour"

"L’amour rend aveugle et le mariage rend la vue"

lundi 8 décembre 2008

Politiciens lents.

La politique aura ceci de particulier ; les trainards provoquent des effets collatéraux irréparables. Je m’explique. La dernière élection fédérale, en nous présentant Dion, permettait aux Conservateurs de crier à moitié victoire. N’eût été de la maladresse du Premier Ministre Harper, sa majorité aurait été déclarée. Depuis, le Parti Libéral du Canada, en renvoyant la transition à la chefferie, paralyse la politique Canadienne. Pendant ce temps, Harper choque l’ensemble de l’opposition parlementaire en énonçant des principes excessifs. Ils sont si outrageux et provocateurs pour générer la panique chez de pauvres rivaux. Les partis, avec la contrainte du 8 décembre, franchissent une étape digne des scénarios les plus farfelus ; une coalition sauve-qui-peut. Sans le sous, l’opposition évite, croient-ils, des élections générales en prétendant à un pouvoir pour le moins grossier. Ce dimanche, les Libéraux semblables à des aïs gras et dodus, se décident enfin à couronner Ignatieff, un aspirant pourtant rejeté hier. Cette procédure aurait pu être appliquée dès la défaite dionnaire d’octobre dernier. Non, bien mieux, attendons le printemps de la côte ouest, disaient-ils… Un renversement viendra dès l’entrée à la fin janvier, ce qui laisse un peu de temps aux rouges de percevoir des sous, hum ! Écoutez, ils doivent tous leurs chemises. L’ouest et l’est canayen semblent plus diviser que jamais. L’élection prochaine annonce plus la confrontation, que la mobilisation des forces face à une crise manufacturière. La scène reflète bien la complexité de l’ensemble canayen. Un leadership nouveau pourrait faire appel à une fédération revue et corrigée. Les efforts promis s’appuieront sur de nouvelle base, la décentralisation des voies. En premier lieu, allouer aux régions ressources un potentiel réel, de leur dynamisme. Harper organise une rencontre à la mi-janvier des premiers du Canada. Verront-ils là un moment privilégiés d’une symbiose pan-canayenne ? Nous le verrons bien assez tôt.

mercredi 3 décembre 2008

Le premier défenseur du Québec...

Le seul élu au Québec, et ce dès le début des dernières élections fédérales, a s'être opposés à une affirmation du premier ministre Canadien, Monsieur Harper a été Charrest, Premier Ministre du Québec. L'affirmation d'Harper concernait la péréquation Canadienne. Elle disait à peu près ceci ; "nous avons réglé le déséquilibre fiscal", fin de la citation. Le seul élu de ce côté-ci à dire à toute la population que ce n'était pas vrai a été, Charrest. Ce pavé dans la marre d'Harper a certes nui à son début de campagne. Moins sensationnel, les conseillers de la campagne du parti Libéral, considérant que la seule province en élection au Canada est au Québec, ne tombent pas facilement dans le panneau des émotions comme la madame somptueuse. Charrest n'aura pas voulu dégainer sur quoi que ce soit de ce meli-melo coast-to-coast à partir d'un énoncé irréfléchi. Son choix d'équipe lui rapporte plus à mon avis que le contraire. Seule la suite le précisera.

mardi 2 décembre 2008

Resuite...

Les diverses stratégies employées par les partis politiques deviennent nuisibles à l’usure. Les manœuvres à la Harper, annoncées par The Honourable James M. Flaherty, Minister of Finance, qu’on l’appelle énoncé, résumé, mise à jour, peu importe, l’inconséquence de ce qu’est la mauvaise foi est flagrant. Un autre ministre, celui de ma région, réitérait lui aussi que certaines phrases de cette courte déclaration, visaient l’opposition de plein fouet. Ce faisant, le Gouvernement Harper omet les règles démocratiques des pouvoirs minoritaires. Il impose aussi, dans cette déclaration, la suspension du droit de grève jusqu’en 2011. Je précise que les employés de la fonction publique viennent d’entériner les différentes conventions collectives valables jusqu’en 2011. Est-ce de la diversion pour amuser les lecteurs ? Gilles Duceppe invité par le premier ministre suite à l’élection, suggérait à sa demande des propositions face à la crise. Nul besoin de vous dire qu’Harper n’a retenu aucune des priorités Bloquistes. Le PM aurait dû tenir compte de ces revendications, du moins d’y faire allusion et démontrer que l’électorat Québécois méritait un minimum de son attention. Et bien non, revanchard, il vidangera tout son chargeur contre le messager.

lundi 1 décembre 2008

suite...

Coup d’état, putsch, arrêtons tout de suite ces inexactitudes. Harper devra consulter ses collègues mais peut-être est-il trop tard. S’il était renversé par cette coalition, pour le moins loufoque, ce gouvernement prendrait une tournure s’approchant de la proportionnelle. Tout ce scénario serait dans les faits constitutionnellement acceptables. Harper peut toutefois négocier un statu quo jusqu’à un budget concerté. Il pourra agir ainsi en faisant la preuve auprès de ses concitoyens que l’appel à l’électorat précipité, ne dépend pas de lui. Il peut d’ici là, faire amende honorable, effectuer un recul et s’attaquer aux vrais problèmes. Il a déjà retiré son désir de couper les vivres aux différents partis, ce qui démontre un mea culpa. Pour le reste, il n’en faudrait pas beaucoup pour améliorer la perception des gens. Les canayens ne sont pas intéressés à subir les affres d’un autre appel aux urnes. Parallèlement, toute cette crise fédérale, lié à un calendrier suspect. L’imbroglio porte un coup non négligeable avec pas n’importe quoi ; l’élection d’un gouvernement provinciale au Québec. C’est ce qui me désole au plus haut point de l’autre Canada. La gouvernance de nos différences reliée à la bonne ou à la mauvaise foi des leaders supposés.