samedi 29 septembre 2007

Pierres brutes...

Foglia ou Mailloux ont tous les deux la rage sur le bord des lèvres. L’humour pas trop loin, les Pierre jonglent avec et la transforme en ridicule qui ne tue pas et ça tout le monde le sait. Les deux, en passant par le royaume des bleuets, ignorent que ce qu’ils sont devenus, n’a rien à voir avec ce qu’ils ont hérité ici bas. Ils n’ont pas que cela en commun, ils ont bénéficié du baptême catho, car ils en sont. Pour moi, un catho, cela explique tout. Jean le baptiste, le chroniqueur de la Bonne Nouvelle catho, fût le premier à le reconnaître, au surplus, à annoncer le Sauveur catho. Souvenez-vous ; "Celui qui vient est le prophète et je ne suis pas digne de lui attacher ses sandales etc…" Même en l’étêtant, l’histoire prouvera la pertinence de sa chronique ultime.

Le premier, Foglia, s’agite partout sur la terre, peu après sa maman Ambrosina et Carlo son paternel. Puis après avoir tout fait, même du vélo, il écrit des chroniques savoureuses que tout le monde lit. D’où lui sort tout ce talent, ses inspirations vous croyez, de lui ? Allons donc. D’accord, il rechignait même sur le lait maternel, mais ce sera là tout de même une vulnérabilité qui le rend si intéressant. Sa reconnaissance du créateur viendra, non par sa chronique, mais dans l’intimité.

Fils de fermier, le second jure à chaque coup. Tendez l’hameçon et il vous forniquera un texte d’injure comme un hyène en rut ricanant. Lui aussi ignore Celui qui le transforme à chaque jour. J’admets, il est lent à le reconnaître mais il faut ce qu’il faut. Pourtant, toutes les blessures subies l’ont souvent ramené là où Il niche. Ce sera lors de ses analyses bonnes franquettes que je saisirai que lui aussi, tel un mal voyant sur un vélo stationnaire essaie de garder la forme.

En passant, à l'approche d'une montagne, elle se fait plus énorme. N'empêche, elle cache tant d'évidence de l'autre versant. Ce que l'on voit cache tant d'éloquence.

dimanche 23 septembre 2007

Duceppe lève le ton.

Harper donnera au mois d’octobre le ixième discours du trône. Je crois qu’il aura amplement le temps de clouer le bec du Bloc. Monsieur Duceppe se targue tout à coup de se charger des intérêts du Québec. Alors il faisait quoi ces temps-ci ? Le chef Bloquiste semble omettre la présence de Jean Charrest à Québec. Le bon ménage Harper/Charrest, même minoritaire, dégonfle les prétentions soudaines du Bloc, qui je vous le rappel au cas où, cartonne à la baisse ; en exemple, les dernières élections. Le parti minoritaire au Québec, sans faire de fanfaronnades ou du surplace, obtient plus qu’eux concrètement.

Les titres inclus au discours, sinon le veto.

  • L'élimination, plutôt qu'un simple encadrement, du pouvoir fédéral de dépenser

En attendant, le fédéral, s’il dépense ici, est-ce un baume rafraîchissant. La politique j’en suis mais la bouffe d’abord.

  • Un engagement clair à respecter le protocole de Kyoto, à fixer des cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre, à adopter une approche territoriale et à mettre sur pied une bourse du carbone à Montréal

Kyoto, j’en suis, mais personne n’y tient vraiment, mis à part Dion. Les changements climatiques me semblent plus concrets et moins fastidieux.

  • Le maintien du système de gestion de l'offre agricole dans son intégralité

La gestion de l’offre mon cul. Le monde agricole doit revenir ce qu’il était ; tous ces marchés globaux omettent la proximité et les qualités nutritives.

  • Un engagement concret pour les travailleurs touchés par la crise forestière, c'est-à-dire des mesures fiscales à leur intention

La forêt exige de la part des élus et de l’ensemble des citoyens concernés, un regard neuf et éclairé. Harper en établit déjà les bases.

  • Le retrait des Forces canadiennes d'Afghanistan en février 2009, date prévue de la fin de la mission actuelle à Kandahar

Le retrait me semble refléter l’opinion publique au Québec. Partout au Canada, ce désengagement ne me semble pas aussi clair. Vite un débat sur la mission.

Pauline Marois vise le comté Charlevoix et juste de l’autre côté du fleuve, à Rimouski, le Bloc s’enlise.

samedi 22 septembre 2007

Monsieur le Maire.

Un mémoire présenté à la commission BT, sur les accommodements, provoque moult réactions, voire étonnements. Jean Tremblay ne changera pas et son mémoire choc en précisera toutes les nuances. Je précise ici que ce mémoire ne fait pas l’unanimité au sein du conseil de ville. Lorsqu’il affirme en recevoir l’appui, il se base sur une majorité des conseillers.

En premier lieu, il insistera sur les pièges de la laïcité radicale. Aux noms de qui, sinon un courant d’opinion flou, que la laïcité doivent dominer les affaires publics. Pire, que la laïcité aurait désormais préséance sur un rituel de nos élus municipaux. De même, les objets religieux, plus spécifiquement le crucifix, profanent l’espace public, dit-on. La croix devrait elle aussi être décroché de nos lieux publics ; les écoles, le parlement, les hopitaux etc.

Personnellement, je ne souhaitais nullement la déconfessionnalisation dans l’enseignement, en région surtout. S’il y fait allusion dans son exposé, c’est que nos institutions scolaires s’abstiennent d’instruire la morale chrétienne, sauf si toutes les autres religions ne si retrouvent pas. De même, je ne connais pas d’élection où la laïcisation radicale inspirait le débat public à ce point. Le maire, en affirmant que quelques athées s’objectent à l’expression religieuse dans les affaires publiques sous le couvert de la laïcité radicale, articule bien ses interrogations légitimes.

Lorsqu’il affirme du même souffle que 95% des citoyens de sa ville sont catholiques, ceci est une réalité. Cette avancée confirme simplement que la majorité n’a jamais été partie prenante de la laïcité radicale. Je serais d’avis que les députés provinciaux optent pour la sagesse. Qu’ils remettent donc aux élus municipaux la responsabilité du décorum religieux. Au nom de ceux qui s’objectent aux crucifix et aux prières précédant les séances publiques des élus, s’objectent-ils tout autant à l’égard de nos fêtes religieuses et aux congés fériés assujettis à ceux-ci ?

Jean Tremblay, en exprimant son point de vue sur les rejets qu’ont entrainé la révolution tranquille, ne fait que témoigner d’un laisser aller malheureux. Le taux de suicide, selon lui, tient des records alarmants dû à l’abandon de la morale religieuse. L’avortement, devient elle aussi un outil contraceptif tellement sa pratique est devenu normaliser, pour ne pas dire banaliser. On en dénombre plus de 40 milles au Québec par année et souvenons-nous que l’interruption de la grossesse devait-être prescrite qu’ultimement. Il est temps de refaire nos devoirs comme citoyens. De revoir certaines de nos habitudes ne seraient qu’un rehaussement de nos valeurs humaines

Jeanson "cycliste".

Cette athlète rivalisait avec les meilleurs au monde dans son sport. Tester positif, les suspensions se sont succédées malgré ses dénies d’être dopée. Pourtant les doutes ont plané sur elle longtemps. Ses aveux servis, le seul prétexte invoqué et répété, la tente hypoxique. Je suis touché par son cheminement qui remonte à son adolescence, une initiée à 16 ans. Elle voulait gagner, rien de plus normal et Aubut, son entraineur, le souhaitait tout autant, pourquoi pas se servir. Rendu à ce niveau, les athlètes se disputent des millièmes de secondes. Était-elle la seule à se servir de produits illicites étant donné le niveau de compétition ? Ces millièmes d’écarts valent des milliers de dollars et cela, peu de personnes l’aborde. Les commanditaires appuieront une gagnante ou une concurrente. La triche demeure d’actualité puisque les athlètes de haut niveau sont des machines à faire de l’argent.

Je parle de cyclisme et du côté masculin, hier (20-09-2007), Landis a été suspendu pour avoir été testé positif au moment du tour de France 2006. Imaginez, un an auparavant sa victoire du tour, Landis terminait à 12 minutes d’Armstrong. En 2007, grand vent, huit Espagnols terminent dans les 16 premiers. L’importance de l’emporter signifie des millions d’Euros et c’est l’Espagnol Contador qui domine les Espagnols, même l’Espagnol Pereiro fini 10. L’Espagnol Pereiro terminera donc à la place de l’Américain Landis, le détrôné du tour 2006.

J’en rajoute en défense aux athlètes qui s’aligneront bientôt avec Olympique Canada. Les classifications pour les olympiques de Pékin, tellement relevé, nécessitent des temps dignes de la robotique mécanique.

jeudi 20 septembre 2007

Rémès, Dion, dollar.

L’auteur Éric Rémès, en s’inspirant d’un procès allemand, a écrit un roman paru cette semaine. Le procès en question divulguait entre autre preuve, un enregistrement vidéo de 8 heures. Les scènes montraient un couple homosexuelle consentant, se livrer à des actes hors du commun. L’un d'eux dévorait le corps ensanglanté de l’autre, en commençant par le sexe. La castration du sujet ou de l’amoureux fût exécutée sans anesthésie aucune. L’accusé, reconnu coupable, reçu en première instance, 8 ans de prison. La poursuite se rendit en appel et le cannibale goutât à la recette du juge, la perpétuité.

Stéphane Dion prie les Québécois d’apprendre à le connaître. Pour faciliter cette démarche, le chef libérale fait une promesse, celle de nous simplifier la tâche. Tout en affirmant qu’un chef politique au Canada doit se montrer sur son vrai jour, Monsieur Dion avoue que cela n’est pas dans sa nature.

Imaginez! Un dollar à un dollar, ça me fait tout drôle…

mercredi 19 septembre 2007

19/09/2007.

Ce soir, des gens du territoire Saguenéen, Jeanois et d’ailleurs témoignent de ce qu’ils sont, de ce qu’ils vivent et de ce qu’ils ne veulent pas vivre. J’en ressens beaucoup d’émoi, ne serait-ce que d’entendre l’intégrité. La culture étant ce qu’elle est, se cache et ne s’éteint jamais. J’admets que les mots dévoilés par les intervenants expriment peu de la culture Québécoise mais en cherchant un peu, elle s’éveille.

mardi 18 septembre 2007

Conspirationniste!

Personnellement, je me situe plus près de l'idée "conspiration" qu’aux vérités énoncées et élaborées par l’administration Bush. Les principaux éléments motivants mon choix ; l’empressement à la stratégie militaire, l’opposition onusienne à celle-ci, le contrôle de l’or noir, les citations contradictoires des décideurs américains et le cover-up médiatique entourant la question du 11 septembre.

« Le monde arabe ne véhicule rien de crédible. Tout n’est que barbarie et l’Islam, un dessein dangereux qu’il faille éliminer et le plus vite sera le mieux. » Voilà les termes qu’utilisent le simple citoyen à l’égard de ce peuple si différent. Depuis le 11 septembre 2001, ces préceptes, xénophobes pour le moins, justifient à peu près tout ; de la suspension des amendements de la constitution de nos voisins du sud, jusqu’à l’invasion d’états souverains. En tout premier lieu, l’invasion de l’Afghanistan afin de pourchasser Ben Laden et les camps militaires d’Al Qaida. Par la suite, chavirer ce régime Taliban, ennemi de la liberté et du bon droit civique, l’Américain. Depuis ce temps, l’OTAN, plus de trente pays présents, se chargent de terminer un boulot ; construire, protéger et former. J’y voie plutôt la proximité avec l’Iran, en contrôle de l’arme ultime et l’ennemi numéro un du sionisme. Aussi, un aspect non-négligeable et dont personne ne mentionne l’intérêt certain, les narcodollars. Je vous soulignerai que les sommets records de la culture du pavot remontent à 2006. Les services secrets (ISI) de la région, ont longtemps armés, contre les Soviets, les Moudjahidins riches du pavot frais.

Puis, l’Irak, souvenons-nous bien et je vous le rappel aux cas où : ADM ou WMD, dissimulé sur tout le territoire de Sadam Hussein. Le général Powell présumant, photos à l’appui, tout l’arsenal satanique. Il échoua face à l’ONU. Le conseil de sécurité ne pouvant entériner le plan américain, un rejet global. Malgré l’opinion des états, l’administration Bush franchissait la voie du non retour, une guerre sans fin. Les industries militaires carburent plein gaz, imaginez, plus d’un milliard par jour nécessaire aux stratèges de l’Oncle Sam. Le PNAC atteint là l’objectif recherché, l’hégémonie policière sur le monde. Tout l’ouest de l’Iran se trouvent désormais occuper par les Yankees. Les bases installées dans toute la région, permettent d’ores et déjà, d’envahir l’état rebelle. Souvenez-vous, la guerre Iran vs Irak des années 80 et Saddam Hussein appuyé et militarisé par les États d’Amérique d’alors. C’est ainsi que toute la production pétrolière irakienne, la 3ème de l’OPEP, sera soumise au contrôle de compagnies étrangères. A ma décharge, les aveux dans le dernier livre d’Alan Greenspan confirmant entre autre, l’invasion de l’Irak que pour le pétrole.

La majorité des politiciens au pouvoir, sous l’administration Bush, démissionnent pour un passé litigieux. Donald Rumsfeld, projette Abu Ghraib, Guantanamo et derrière lui, cache le Tamiflu ; nous donnent une idée des priorités de ce chargé du Pentagone. Paul Wolfowitz, à la défense puis à la Banque Mondiale, commet un impair, accusé de népotisme il remet sa démission. Dick Cheney, fondateur du PNAC, ce vice-président serait le véritable architecte de la politique américaine ; Halliburton, le secret de Plame par Lewis Libby et l’affaire burlesque de la chasse. Le controversé, Alberto Gonzales, à la justice sous Bush, démissionne pour parjure et malversation ; elle est effective depuis hier le 17 septembre. J’en passe pour vous témoignez certains faits au moment de la commission sur le 11 septembre, longtemps mis sur pied après les évènements. Le huis clos entourant le témoignage du président et du vice-président, les deux ensembles et sans assermentation. J’estime que tout le reste, les preuves vidéos et audios, pour autant que l’on si attardent, exhibent tant d’éléments suspicieux et sont si nombreuses que le temps approuvera les conspirationnistes.

Élection Canada mais partielle.

Un libéral démissionnaire dans Outremont (60%) et deux Bloquistes (62% Roberval et 66%) permettaient aux électeurs de trois circonscriptions canadiennes d’aller scorer leurs droits, pendant que tous les autres électeurs reluquent les résultats. Au Canada, seul la province of Québec subit des partielles à cette veille automnale ; ce moment où l’environnement verdelet se confond de rouge et de jaune épars.

J’aurais dû commencer par le début de la campagne. Les candidats du seul compté d’Outremont nivellent les deux autres comptés accaparés par les différents partis politiques. Il y aura donc en cette soirée électorale 24 candidats en liste pour 205,433 citoyens. Les 4 partis siégeant aux communes seront représentés dans chacun des comptés et traqueront le nombre d’électeurs possible.

Outremont 63728 voix -Roberval 62894 voix -St-Hyancinthe-Bagot 75827 voix.

Tout ceci, en temps de guerre et ironiquement, au moment de l’implication du 22ème de Val Cartier au Moyen-Orient. Oui, 2500 soldats s’illustrent de bien des manières à finir l’éternelle inachevée. Tout ceci, pour déterminer une fois pour toute, que Dion, même brillant et lustré d’intelligence, ne passe pas ; même Coulon, l’internationaliste vedette de notre média coast to coast coule. Tout ceci, pour aboutir à une triste réalité dont le député sortant, Michel Gauthier, ne savait plus défendre et verbaliser ; un Québec meurtri dans un Canada uni. Tout ceci, pour permettre, le temps d’une générale, à Mulcair de s’illustrer aux communes et de soulager l’infortuné, Layton gaieté.

Les résultats ne soulevaient pas beaucoup d’énigme. Imaginez, j’en ai même prévu l’intégral (100%). Donc 2 personnes de droit, un avocat et une criminaliste et un maire sans antécédents connus avant 2000, sont élus. Un peu plus de 42% des personnes ont exercés leurs options.

Je conclurai mon topo en précisant que ce fût l’élection de candidats appréciés de la population. Lebel (59%) aura beau se représenter et Mulcair (48%) itou mais pour ce qui est de la Bloquiste Thaï Thi Lac (42%), je ne miserais pas sur sa réélection. J’ajoute qu’Harper voguera encore à moins qu’il trouve un moyen de se saborder ipso facto. Le seul embrouille pour le cowboy en recherche d’une majorité absolue, le front Afghan.

lundi 17 septembre 2007

Pétrole, farine et la vie.

Je lisais certains articles dans un média d’affaire. Les données économiques en ce qui concernent l’essence, expliquent la hausse prochaine du prix à la pompe, que l’on dit inévitable. D’abord le prix du baril flirte avec les 80$ US. Ensuite le DoE (département énergétique américains) annonceront encore une fois que le niveau des stocks atteignent des niveaux inégalés qui, jumelés à la demande et le prix élevé sur les marchés de notre dollar, voilà et bla bla bla. Bien sûr l’ouragan, la guerre ou les conflits qui influent perpétuellement; souvenons-nous qu’à l’été 2001, le prix du baril se situait autour de 15$ US.

La farine et les pâtes subiront une hausse eux aussi dû à la croissance de la demande combinés à la baisse des récoltes. Les stocks de blés mexicains et américains se vident, conclusion, rationalisons les prix en conséquences disent les marchés financiers.

Le coût de la vie devrait être différent lui aussi et se tenir loin d’un moratoire. Alors préparons-nous tous, usagers et consommateurs privilégiés, à débourser plus qu’hier et moins que demain.

J’y pense, en ce jour, trois circonscriptions du Québec donnent l’occasion aux électeurs de se choisir un député fédéral. Outremont, Saint-Hyacinthe-Bagot et Roberval font l’objet d’assauts d’élus de toutes sortes. Dans Roberval, on a même annoncé cent millions d’investissement, mais pas de n’importe qui, du gouvernement Charrest. C’est que l’on construira une prison provincial pour remplacer les deux existantes ; l’une à Roberval et l’autre à Saguenay. Les élus municipaux de Saguenay et toute la députation crient à l’injustice. Je prédirai donc pour Roberval, l’entrée de ce compté dans le giron conservateur et du maire actuel, Lebel gagnera. Je prédis que les néos se réjouiront dans Outremont pour une rare fois. Oui, Mulcair gagnera dans ce compté. Pour celui de St-Hyacinthe-Bagot, les sondages m’indiquent que ce sera le Bloc, un triste classique.

samedi 15 septembre 2007

Raciste et tolérance.

Mon frère cadet m’invite à la réflexion. Je lui affirme n’être ni raciste et ni quoi que ce soit en opposition à la tolérance. J’admets aussi ne pas rencontrer très souvent d’étrangers. Je parcours pourtant des milliers de kilomètres. Le seul hic, les autochtones que je croise à toutes les semaines à Masteuiasch, Betsiamits ou Essipit.

( Ces trois communautés, souvenez-vous en, revendiquent au fait le N’tessinan ; à peu près 40% du territoire Kébékois. Les élus du PQ et du Bloc considèrent cette approche comme un pas dans la bonne direction pour l’autonomie Innu. )

Bien que notre université attire de plus en plus d’étrangers, nos usines, nos ateliers ne me mettent en contact avec eux régulièrement. Les centres d’achats m’offrent l’occasion d’en rencontrer et ils me paraissent charmants. Pour tout vous dire, je ne comprends pas mon frère d’éprouver de l’irritabilité avec les étrangers et à ce point. Oui, j’avoue que dans la manufacture où il y travaille une soixantaine d’heures toutes les semaines, avec une centaine de collègues, ressemble peu à la quinzaine de copains qui me côtoient là où je travaille une vingtaine d’heures. J’ajouterai que oui, des serbes, des croates, des bosniaques, des italiens, des allemands, des polonais, des pakistanais, des koréens, des chinois ; tous habités par soient Mahomet, Jésus ou Yhwh sinon Jéhovah, besognant dans le même atelier, nécessiteraient un peu d’accommodements.

Montréal est un autre endroit qui regroupe un tas de personnes différentes et de croyances différentes. Je me promène parfois au centre ville et je les trouve sympas. Je conclue donc qu’à part les Innus je n’éprouve aucun problème avec eux, je veux dire les étrangers. Y a bien ici et là une certaine agitation quand j’entends une autre langue que le français, mais sans plus. Bouchard et Taylor auront beau verbaliser des inquiétudes, des interrogations et suggérer ici et là des facilitations accommodantes régionales, qu’ils évitent Hérouxville car eux ils ont dit non, no, niet, nada, nine, noh ou nietch.

vendredi 14 septembre 2007

La violence, greenpeace et la prison.

Cette dernière existe parce que la manifestation de la violence occupe les médias trop souvent. La violence se manifeste de biens des façons. Les paroles outrageantes, les gestes qui portent atteintes à l’intégrité physique et la symbolique de la violence l’est tout autant. Les marginaux, les rejetés, les laissés pour compte et les minorités peuvent devenir des êtres dangereux. Le harcèlement est entré tout dernièrement dans la liste des infractions punissables et répréhensibles puisqu’il était devenu un déclencheur de stress indu.

Greepeace vient encore une fois d’infliger aux travailleurs forestiers un traitement injustifiable. Ces pères de familles, dépendant de l’économie forestière, subissent depuis une décennie des attaques de toute part à leurs survies. Cette organisation, dont on ne sait au juste d’où provient leur financement, agit de manière nébuleuse étant donné l’avis de deux environnementalistes réputés.

Les élus de tout le territoire boréal devrait se mobiliser dès maintenant clamer à voix haute leurs oppositions à ce genre de manipulation médiatique.

lundi 10 septembre 2007

Pat Lagacé, l'un des plus lus sur le web.

Ce n’est pas l’un de ceux à qui je me réfère. Mais j’admets que son style de journalisme le place haut dans la hiérarchie métropolitaine. S’il était un soldat de notre armée, il serait tireur d’élite donc, un sniper redoutable. En tirant sur Claude Poirier, il désire tuer un mythe urbain. CP aura beau dire que le jeunot vocalise loin des grandes scènes de première, sa défense affiche une bien petite négociation du moins pire. Pour ma part, la guerre des BBM illustre bien où en est le monde médiatique. À 17 heure 45, un petit mot de CP à Pierre Bruneau et à son auditoire attentive du sort le plus récent de la petite Cédrika Provencher ; « Soyez à l’écoute dès 18 heures, je vous mettrai au parfum des derniers développements…bla bla bla ». Dans toute cette affaire, les piochons (dans le sens de marteleur) de TVA joue la carte de la primeur calomnieuse trop souvent. En ce qui regarde la petite, seul l’hélicoptère, à TVA, n’a pas fait de sur place.

dimanche 9 septembre 2007

Dernier sondage début septembre.

Le congrès américain reçoit dernièrement des avis populaires incontournables. L’opinion publique, avec une majorité sensible, serait d’accord et d’avis afin de regarder de plus près le comportement de la présidence américaine lors des événements du 11 septembre 2001 ; en l’occurrence, celui du président Bush et du vice-président, Dick Cheney. Le tiers de l’opinion irait jusqu’à une procédure de destitution. Une majorité plus grande de l’opinion indique que le rapport de la commission d’enquête sur cette journée d’attentat comprend des omissions. Le principal oubli est l’effondrement de l’édifice numéro 7 du WTC complètement soustrait du rapport. Je rappellerai aux lecteurs que cette édifice était le siège de la CIA, de la mairie New-Yorkaise, du département de la défense, des services de l’immigration américain et de la commission des valeurs mobilières.

samedi 8 septembre 2007

La vie est belle.

Karting.

J’ai participé à une activité du club social de mon entreprise ; le karting. Nous somme dix candidats à la frénésie du moment. Vitesse de pointe, 80 km/h sur une piste goudronnée, montrant une ligne droite, des virages successifs, exigeants à souhait. En premier lieu, un casque lourd d’un kilo qui emprisonne le visage et la tête hors d’équilibre. D’abord le siège rudimentaire, ensuite l’odeur du gaz qui saisit, car juste au-dessous du volant, un réservoir d’explosif, attend. Au fait, le tourniquet, bien en main, nécessite un minimum d’ajustement tellement sa course est limitée et concise. Ensuite les deux pédales ; les deux se soumettent juste là, au bout des deux pieds vacillants et tendus. Je vous explique le déroulement. Trois séances de 10 minutes ; un, les essais libres, deux, les qualifs et trois, la finale. Voilà, nous y sommes, le son du moteur assourdit et séquestre chacun des coureurs dans un univers bien à lui. Le préposé donne le go, et à tour de rôle nous chevauchons l’arène. Je finirai avec deux visites dans les pneus, plus trois tours de moins. Je me suis fait doubler de partout tellement une sorte de paranoïa s’installe. Bon, trêve d’illusion folle, bon dernier et bon perdant, j’attends le second cycle. Je suis à 15 secondes au tour du meilleur, un kamikaze expérimenté. Tous nous sommes convoqués pour les qualifs. Je me présente, motivé et désireux de battre qui, moi-même. Je réussirai à faire mieux et tourner sous la minute. C’est là que je sens le casque lourd me bourlinguer le cerveau comme une girouette obéit d’où vient le vent. Une visite dans les pneus et des sinuosités qui exigent des efforts constants que je ne pouvais accomplir m’inflige un constat plus précis. Ma lecture du circuit m’imposera souvent le bleu et le tintamarre d’une plus grande vitesse, me surprend. Dès lors, l’adrénaline s’ajoute à mes efforts musculaires. Encore, je terminerai dernier. J’entreprendrai la finale avec détermination. Nous ne sommes plus que sept ; une vaincu par la fatigue, le second par son poids et le troisième par une douleur épicondylitaire. Un changement de véhicule m’est alloué pour le 8. Nous sommes alignés les uns à la suite des autres comme en course de formule un. J’occupe la grille de queue et peu m’importe, d’entrée de scène, je pousse mon moteur vers de nouveaux sommets, je gaze à plein et me tape trois fois 54, 55 deux fois et au dernier tour, 53,875. Le meilleur fera 46,8 et me conduit à la réalité des comparaisons, même si je me suis battu comme un fou. Mon cou sait comment la bagarre fût véritable et un peu folle.

Un citoyen, un vote!

La démocratie accorde aux citoyens des droits. Ces droits symbolisent une voie qui se distingue de toutes les autres. Nous devons faire en sorte que cette voie s’étende là où personne n’ose. J’ose affirmer, en cette veille d’appel aux urnes, ma voix, à visage découvert et dans toute son intégrité. Tous ceux qui m’entourent n’en mérite pas moins.

mardi 4 septembre 2007

Les accommodements du 450 et 514.

Je considère aujourd’hui que ces deux secteurs hériteront d’un rôle d’exception. Les accommodements universelles interfèrent plus souvent qu’autrement. Les régions en exemple, par les différents rapports que nous entendrons, démontreront les aléas de certaines mesures qui leurs seraient, disons, incommodantes. Exemple, le multiculturalisme en région, on s’entend, que sa santé n’a d’équivalence que dans l'axe du 450, 514 et encore.

dimanche 2 septembre 2007

La nature humaine accommodante

L’être Humain possède des qualités et des faiblesses indéniables. De même, il cultive et défend ce qu’il juge essentiel, sinon, le ridicule l’habite. Il ne peut tout autant changer totalement, comme pour se défaire d’un vêtement. Lorsqu’il vaque à ses occupations, il ne peut non plus invoquer qu’il se prend pour un autre, en permanence du moins. Pour survivre, il devra tôt ou tard, devenir ce qu’il est vraiment et l’assumer. Le plus ardu risque cependant de se faire reconnaître et de se faire accepter, surtout. Ces temps-ci, les accommodements font la manchette. À plus forte raison, s’ils sont source d’outrages et d’exceptions raciales. Les immigrants se retrouvent au centre de bien des malentendus provoquer par des coutumes bien légitimes. Les objets religieux offensent le plus facilement; du crucifix aux kirpans, en passant par les voiles partiels ou non et les heures de prières. Certaines communautés souhaitent même, si ce n’est déjà fait, détenir leurs propres tribunaux parallèles pour les litiges familiaux, économiques et que sais-je encore. À tout cela, nous ne devons pas omettre les droits ancestraux des premières nations qui font l’objet de négociations encore et encore. Leurs nombreuses revendications soulèvent des décennies, pour ne pas dire des siècles, d’exploitations indues. L’état de plusieurs de ces communautés autochtones démontre un sous-développement bête et étonnant. La visite de réserves indiennes, comme on les appelle encore, apporterait un éclairage aux gens ignorants l’état de ces sociétés. La situation de la femme, même version améliorée, exige de chacun de nous toute notre attention. Que ce soit au travail ou ailleurs, ces personnes se retrouvent souvent aux prises avec des litiges inconcevables et inhumains. Bien qu’elles ne s’entraident pas suffisamment, des femmes subissent des affres inacceptables. Je pense aussi aux jeunes mères, d’autant qu’elles sont seules, au manque de support et d‘accommodement de nos sociétés organisées.Jusqu’à maintenant, les Québécois se sont dotés d’outils de développements et de mesure de protection. Ces accommodements, devenues lourdes parfois, auront été essentiels pour son développement. Les laissés de côtés par négligence ou autrement, n’aideraient personne. De même, toutes ces avenues définissent en parti l’histoire Québécoise. Cette culture évolue, mais notre société ne devra laisser derrière elle ce qui la caractérise. La religion chrétienne comme la langue contribuent, malgré leurs tares évidentes, à notre épanouissement individuel.

varia "Songé" !

le sommeil / "Je n'aime pas dormir mais puisqu'il le faut, rêvons". l'appétit / "J'aime manger beaucoup et vive la diversité; s'ensuit le tourment". le souvenir / "Que dire des souvenirs innés, qu'ils sont naturels ?" ils existent vous savez. je le conçois que je ressemble à mes parents. sous plusieurs aspects; du plus jovial au plus navrant. les besoins / "Tous, du plus hideux au plus merveilleux, ils existent". le bavardage / "Je n'aime pas, même si parfois..." au fait, à quoi sert-il, sinon polluer. le réveil / "L'aube, après, l'aurore. Les deux s'illustrent tous les jours, à nous de les découvrir, beau temps mauvais temps". l'âge / "Irréversiblement, tous changent, même toi". même si tout prend de l'âge, je me perçois comme une bête fringante qui ne craint ni la tâche encore moins le labeur. la douleur, ce n'est qu'après. les désirs aussi demeurent vierge, sauf le regard des autres.

Privilège ou audace.

Je me disais intérieurement que d'écrire des mots, puis, de les juxtaposer pour faire un tout, exigent un minimum de temps. Par la suite, qu'un être prenne tout son temps pour les lire, les comprendre et les répéter, c'est qu'ils doivent être pertinents, pour ce qu'il a à dévoiler. Cependant, s'il en rajoute, c'est qu'ils le sont moins.