vendredi 29 juin 2007

Ipodvin...

Cette aprem en allant junker au centredachat, je me suis laissé faire. Mon solde de vacances rentré, je me suis dit, envoeille-dont, laisses-toi aller bonhomme. J’avais pas ma carte plastic. J’ai dit à Lyn, gentillement, tu me passes-tu ta plasticliclic ! Elle me dit « et pourquoi donc veux-tu ma carte ? »

Je lui annonce que je veux faire une folie. Je me rend chez le ipod-jean-nez et j’exerce mon excitation. J’interroge le vendeur sur une option entre le Ipod ou lemptrois. J’opte pour les images en extra. La raison principale, je suis un visuel moteur. Alors le gars me présente sa promodutonnerre. Un mirage avec un grand M : pas le jet superson français, mais une caisse sono, vous voyez. « Si vous l’achetez bonhomme, vous avez le Ipodgratos ». J’hésite, marche de long en large en songeant. Je regarde pas la mine à Lyn, sa décision est prise. Mais en me confiant la carte elle savait. Je me suis donc abandonné totalement à cette fantaisie et dit oh ! gars, emballe-moi le tout vitfet !

Conclusion. J’ipodtout, même James…

samedi 23 juin 2007

Mise au point...

Je suis fier des femmes et des hommes qui sont ou iront en Afghanistan. Cependant, la mission qui leur est confiée ne correspond pas au portrait qui sévit là-bas ; diplomatie, développement et défense. Dès le départ, en 2003, l’OTAN relève l’armée Américaine engagé pleinement dans la guerre contre l’Irak. Je ne discuterai pas pour l’instant des motifs de la guerre par les États-Unis, dans toute cette région. Je veux plutôt élaborer mon propos sur la mission Canadienne comme telle. D’abord, décrire le site de la mission, qui mérite que l’on s’y attarde.

L’Afghanistan est un pays d’Asie centrale de 21 millions d’Afghans. Historiquement, ce pays mouvementé est un carrefour à toute cette région. Les Afghans sont des Pachtounes à 38 % et parle le pachtou. D’autres ethnies, qui parle le dari, habitent ces montagnes arides ; les Tadjiks (25%), les Hazaras (19%), les Ouzbeks (6 %) mais aussi une présence non-négligeable des tribus Aimaks, Turkmènes, Baloutches et Pashayis. Le bilinguisme est commun en Afghanistan. Le Pachtouns et le Dari sont les deux langues les plus communes. Il faut ajouter des minorités ethniques, les Sikhs, Hindous et les Panjâbî. L’Islam demeure la religion principale de ce pays : Sunnites à 80% et Chiites à 20%. Trente-quatre provinces ou velayats forment ce pays dirigés par Hamid Karzai, depuis les élections supervisés par l’ONU en 2003. Les seigneurs de la guerre jouent un rôle prépondérant dans chacune des provinces.

Le tiers de l’économie et du PNB de l’Afghanistan reste la culture du pavot et de ses dérivés ; les trois quarts de la production mondiale. Depuis l’élection, ce nouveau gouvernement a haussé la production à plus de 6100 tonnes, un précédent. Pourtant, en 2000, les talibans avaient réussi à réduire la production de 95% ; cette baisse provoquée n’a pu s’étendre au nord du pays. L’alliance du Nord maintenait 80% de la production en 2000-2001 de tout le pays. L’espérance de vie se situe à moins de 45 ans, sexe confondu. Le taux de mortalité infantile, 160%.

La mission Canadienne, celle de notre armée, se caractérise sous trois principes. La diplomatie : l’appartenance du Canada à l’OTAN, l’implication de nos voisins dans la guerre régionale et notre participation au sein de l’ONU exerce une telle pression que le gouvernement libéral n’a eu d’autre choix que de s’impliquer. Le développement ou la reconstruction de l’état Afghan et de toutes les structures de l’économie ; l’armée canadienne utilise un peu plus de 15% des budgets à la reconstruction. La défense ; le Canada investit quelques milliards annuellement, soit 85% des budgets à la défense de la population et des unités de reconstruction. Trente-sept pays se retrouvent en Afghanistan ; dix milles soldats de l’ensemble des nations et vingt milles soldats Américains.

Certaines régions afghanes représentent un climat de guerre d’où les insurgés Talibans se regroupent et fomentent des actions multiples. L’une de ces provinces est Kandahar qui se trouve être le lieu de l’implication militaire canadienne. Jusqu’à maintenant, plus de cinq cent morts sont survenus dans cette mission de paix par les forces impliquées. Depuis janvier 2007, près de 80 décès sont survenus. L’armée canadienne a subit 65 pertes de vie et plus de 250 blessés. Le programme actuel se termine en février 2009. Les observateurs avancent que le Canada devrait poursuivre son implication bien au-delà de ce terme. La principale lacune de notre armée demeure l’investissement dans le matériel de combat. Les stratèges affirment que même si nous avons les meilleurs soldats, ils ne sont pas appuyés par le matériel militaire.

Notre contribution dépasse largement le potentiel de notre armée. Le climat de confrontation qui sévit à Kandahar mérite un apport en militaire plus grand, avec des engins de guerre en appui modernisée. Les armes offensives des Talibans nécessitent des équipements à la fine pointe, que nous ne possédons pas. Sinon, une alternance des armées d’autres pays du centre ou du nord de l’Afghanistan vers le sud. Dans la négative, j’opterais pour un retrait progressif en 2009. En même temps, j’estimerais important que nos représentants convoquent la communauté internationale afin d’entreprendre des pourparlers sous deux conditions. Exiger un cessez le feu de la part des différentes factions et de rassembler les dirigeants afin de mettre fin à ces affrontements.

samedi 16 juin 2007

J'aime bien, beaucoup, depuis longtemps...

Jenny Lewis & The Watson Twins

"Rise up with fists"

http://www.youtube.com/watch?v=-Thz2SOKkGI Rostropovitch: "Bach´s Bourree - Suite No 3" http://www.youtube.com/watch?v=Ud3BvW2MAj4&mode=related&search= Yvon Deschamps: "aimons-nous" http://www.youtube.com/watch?v=dX3BGqDHvU8 Si les liens ne fonctionnent pas, rendez-vous sur You Tube

Un jeune homme.

Effectivement, je connais un jeune homme (jh) qui a passé 3 semaines en prison pour payer des tickets émis par la police de Montréal. Je vous relate le crime de jh. À cette époque le gars traine dans les rues, un sans logis qui aime bien la dope. Jusque là, vous me suivez. Une nuit, notre gars pisse dehors ; les policiers lui tendent un ticket, une centaine de dollars. Jh, irresponsable et de toute manière sans le sous, le jette après en avoir fait une boule de papier. Quarante jours plus tard, le billet subit une hausse pour non-paiement et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il atteigne 400$. Jh en a mérité un autre, le salop qui au surplus, a suivi le même itinéraire. Puis un autre. De retour dans sa ville natale, pour une sorte de cure volontaire, les policiers l’interpellent tard sur la rue en état d’ébriété. Jh devient détenu par la police puisque lors de la recherche d’identité, un mandat pour non-paiement de tickets, 1300$ précisément, apparaît à l’écran. Le policier lui apprend qu’il peut choisir, un, rester emprisonner en reconnaissant sa culpabilité et ainsi acquitter son dû à la société ou d’attendre de passer devant le juge. Il opte pour la première solution. Le policier de faction lui dévoile que, selon l’échelle tickets/jours, il devrait purger trois semaines de prison, ce qu’il fît.

Si la justice rendait justice dans toutes les causes, les citoyens apprécieraient ce comportement. Justement, la justice ne conserve pas autant de prise pour les accusés qui se défendent en prétendant les circonstances atténuantes. En second lieu, les puissants de notre société qui se croient au-dessus de toutes les lois, bénéficient de dispositions privilégiées, il me semble du moins. L’exemple à ce propos, le scandale des commandites versus les pénalités accordées. L’échelle millions de dollars/temps d’incarcération me semble hors de proportion. Que dire de ce premier ministre qui dit que de payer des centaines de millions pour connaître la vérité reliée à ce qui s’est passé lors de ce scandale, était une perte d’argent. Comment voulez-vous ? Les dernières affres de Madame Lise Thibault, sans vouloir l’accusé injustement, dit n’avoir de compte à rendre à personne. Les montants en litige s’élèveraient à 700000$ sur 10 ans. N’est ce pas l’argument servi trop souvent par ceux qui bénéficient d’une imputabilité liée à leur titre. Les habiles et fins stratèges qui réussissent à détourner des sommes énormes à des épargnants. Tout ceci pendant des années, sans que personnes ne posent de question. La complicité requise pour accomplir ces détournements mériterait que l’on s’y attarde.

Pour finir, je vous relate un chapitre récent de notre société locale, qui frise l’illégitimité. La société Alcan conteste devant les tribunaux, son compte de taxe ainsi que son rôle d’évaluation. Le maire de la ville s’objecte et crie à l’omnipuissance de ce monstre monétaire. Dans son envolé, le maire dira même que la multinationale, en engageant les meilleurs avocats du monde, se sauvera ainsi de son obligation comme citoyen. Le maire en remet en disant que ce sera l’ensemble des citoyens qui paiera le manque à gagner. La grande société qui n’a de compte à rendre à personne sauf à ses investisseurs, nous manipule sous la menace de fermeture. C’est son droit, admettons-le, mais les villes que nous avons construites exigent bien plus que des vœux économiques universellement reconnus ou admis.

mercredi 6 juin 2007

Un principe.

Ce mot, pour ceux qui l’oublie, qui guide notre conduite sous-tend, une règle générale théorique. Les politiciens et bien d‘autres personnages placardent leurs principes et ensuite s’en défassent comme d’un torchon. De plus, si la démocratie affectionne une période dans l’année, imaginons le principe et les lois qui la régissent.

mardi 5 juin 2007

La castonguette.

Claude Castonguay devrait présider une commission sur la santé bientôt. La première commission en 1966 générait un rapport sur les soins de santé, à l’époque, sous la responsabilité du clergé. En 1969, le gouvernement Lesage instituait le service public des soins de santé sur tout le territoire Québécois. Ce qui permettait à tous les Québécois de détenir la première carte d’assurance maladie, la castonguette. Depuis cette époque, l’organisme étatique s’est amplifié et maintenant, gère une quarantaine d’autres programmes. Le gouvernement actuel parle de défi du financement des soins de santé. La santé coûtera en 2007-2008, 33 milliards de dollars, dont 9,5 milliards de dépenses privées.

Parallèlement, le collège des médecins (CMQ) initie son propre sommet ; celui-là sur invitation. Le président du CMQ veut un débat non-politique, donc avec des gens de la base, dit-il. Ce midi, ils ont mis sur pied un site web pour les gens désireux d’émettre des points constructifs. Pas de commentaires sur ce que nous faisons mal, confie-t-il. Trois jours en novembre donneront l’occasion aux 150 invités de cibler les solutions d’avenir.

sommetdelasante@cmq.org

J’ai vécu la période des soins d’avant. La période où les congrégations religieuses géraient les hôpitaux et les soins de santé. J’ai vu aussi un père de famille assumant l’hospitalisation d’un enfant gravement malade. Les yeux de la tête, pour aider sa fille à recevoir des soins pour la poliomyélite. La propreté dans les hôpitaux à l’époque, n’en doutez pas ; les patients pouvaient manger sur le plancher ou y dormir.

Les problèmes que traverse la santé au Québec sont sérieux. Un, pénurie et départ des médecins. Deux, manque d’infirmière et de personnel médical spécialisé. Trois, infrastructure et manque d’équipement. Quatre, gestion des hôpitaux boulimiques et ajoutez les différentes bureaucraties centralisatrices, les clostridiums de toutes sortes. J’arrête là, tout cela sent la marde.

Le PQ opte pour un réinvestissement, le sac sans fond. Les libéraux s’enlignent pour les PPP. L’ADQ, une privatisation plus agressive. Je n’ai rien d’un gestionnaire. Une chose demeure, les cliniques privés (CP) ne manqueront pas de travail contrairement à nos salles de chirurgie qui sont occupés deux jours sur cinq. La pression créée sur le public, insoutenable, pour une simple et bonne raison ; l’exil du personnel spécialisé du public aux privés.

dimanche 3 juin 2007

Liens

Voici les liens: le premier celui de Denoncourt et le second, Daniel Pinard. http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/listechroniques.asp?numerochro=21&numero=1880&page=2 http://www.radio-canada.ca/radio/christiane/modele-document.asp?docnumero=37583&numero=1880

Cette semaine.

J’ai écouté cette semaine une interview à "Christianne Charrette, le matin". Elle invitait le metteur en scène Denoncourt à livrer une opinion au sujet d’un article paru dans la presse intitulé « Trop gai, le théâtre ! » L’auteure de l’article citait quelques commentaires d’hétéro, hommes d’affaire plus précisément, sur certaines scènes homosexuelles qui les indisposaient ; des attouchements, des baisers entre autre. S’il s’était agit de baiser féminin, leur réaction auraient été tout autre? Ceci est une observation bien personnelle. Passons, puisqu’il ne s’agissait que d’observation. Le théâtre québécois traverse des cycles influencés par des créateurs qui ont des choses à dire. À une époque le féminisme occupait la scène et à une autre époque, les hétéros soulevant des propos qui les éveillaient. Si Michel Tremblay connaît des succès depuis toutes ces décennies, c’est qu’il a des choses à dire de pertinent, gai ou pas. Tous les autres succès gais du théâtre, en admettant qu’ils occupent à majorité nos sites théâtraux, ne s’expliquent que de la façon suivante : ces hommes ont bien des choses pertinentes à dire, voilà. En passant, moi aussi, je suis indisposé et je ne suis pas en affaire.

À ce propos, je réécoutais une interview de la même émission mais cette fois avec Daniel Pinard. Oui, je sais qu’il parle beaucoup. Acceptons cela et attardons-nous aux contenus de son discours. Avec embage, il avoue véhiculer, bien subtilement dira-til, des élans homophobes lui aussi. Mais revenons à sa prémisse de base qui réside dans le contenu. "Assumons ce que nous sommes et laissons les autres, être ce qu’ils sont". La dessus je suis en accord. Cependant, les jeunes générations, à ce que disent les différents intervenants, essayent et expérimentent toutes les variantes sexuelles. À mon humble avis, ce comportement me questionne profondément. Lorsque Pinard dit qu’on ne choisit pas d’être beau ou hétéro, d’être gai ou fils de riche, c’est là que je m’interroge. La pratique sexuelle n’a rien d’une activité banale, c'est là que je m'oppose. Pinard ne dit pas cela mais n'en parle pas beaucoup. Ce phénomène récent reste un choix. L'expérimentation chez notre espèce, n'a rien d'amoral en soi mais s'il n'est pas circonscrit par une balise quelconque et bien il laisse place à certaines dépravations. Que l’on veuille me faire croire que la multiplication des comportements libertaires soient sains, là je poursuis mon objection. Les fellations, que les intervenants scolaires disent en explosion, ne procureront pas grands fruits, mis à part une jouissance bien éphémère. En attendant, les gens comme Pinard qui discourent, devrait insister sur ce libertinage, un autre choix. L'expérimentation sexuel, admettons cela, peut conduire à des conséquences désastreuses et troublantes. Au risque d'en choquer plusieurs, les perversions naîssent bien plus de la corruption que de la moralité chrétienne. Je citerai en exemple la fidélité, une résistance ardue mais prometteuse.

samedi 2 juin 2007

Crédibilité...

À Kébek, la semaine dernière, perso, la vie politique en a pris un coup. Les négos entre pékiste et libéro trônaient dans les médias. L’évitement d’une réélection captivait ainsi tous les journaleux de la belle province. Les chiffres du budget provincial se déshabillaient au grand jour, on aurait dit une partouse de données en chaleur. Vendredi, toutes les données revêtaient, après la fornication, des habits qui n’étaient pas les leurs.

Pendant ce temps-là, un seul tenait à ses principes puisque la base de la crédibilité, c’est cela. Étriquons, tournons et retournons les chiffres de ce budget : L’était-il acceptable ou non, ce budget du vendredi du premier vendredi de ce mois de juin 2007 ? Non est la réponse et peu importe qui, s’il veut conserver un peu de sa crédibilité, bien sûr, redire non.

Voilà pourquoi, les électeurs de ce grand pays croient et « je me souviens », que les politiciens jouent un rôle insidieux trop souvent. Sur le tard, Harper active tout le gouvernement canayen afin de promulguer d’urgence une loi, contre le piratage, suite à la visite du GI vert du sénat américain. J’y reviendrai, mais ça ressemble à tout ce qui précède.

Adage

À l'égard des gens : évitez de les sous-estimer et de les surestimer...

vendredi 1 juin 2007

Décentralisation.

Denis Lebel se présentera aux prochaines élections fédérales sous la bannière Conservatrice ; durant mon tour du Lac, j’apprenais cette nouvelle.

Celui-ci fût le seul que j’ai entendu parler de parti municipale et pour le municipale qui est de juridiction provinciale. Je ne crois pas qu’il abandonne l’idée, mais il ne l’encourage pas.

Les hôpitaux devraient faire l’objet de décentralisation et les commissions scolaires itou. Naturellement, les points d’impôts avec. J’écoutais M. Gastonguay de la « gastonguette » qui porte comme objectif des améliorations au système de santé, en passant par le privé. Je ne suis pas contre. À la condition bien sûr de réduire les impôts d’autant. Je verrais la formation de coopératives médicales dans chacune des régions.