samedi 15 septembre 2007

Raciste et tolérance.

Mon frère cadet m’invite à la réflexion. Je lui affirme n’être ni raciste et ni quoi que ce soit en opposition à la tolérance. J’admets aussi ne pas rencontrer très souvent d’étrangers. Je parcours pourtant des milliers de kilomètres. Le seul hic, les autochtones que je croise à toutes les semaines à Masteuiasch, Betsiamits ou Essipit.

( Ces trois communautés, souvenez-vous en, revendiquent au fait le N’tessinan ; à peu près 40% du territoire Kébékois. Les élus du PQ et du Bloc considèrent cette approche comme un pas dans la bonne direction pour l’autonomie Innu. )

Bien que notre université attire de plus en plus d’étrangers, nos usines, nos ateliers ne me mettent en contact avec eux régulièrement. Les centres d’achats m’offrent l’occasion d’en rencontrer et ils me paraissent charmants. Pour tout vous dire, je ne comprends pas mon frère d’éprouver de l’irritabilité avec les étrangers et à ce point. Oui, j’avoue que dans la manufacture où il y travaille une soixantaine d’heures toutes les semaines, avec une centaine de collègues, ressemble peu à la quinzaine de copains qui me côtoient là où je travaille une vingtaine d’heures. J’ajouterai que oui, des serbes, des croates, des bosniaques, des italiens, des allemands, des polonais, des pakistanais, des koréens, des chinois ; tous habités par soient Mahomet, Jésus ou Yhwh sinon Jéhovah, besognant dans le même atelier, nécessiteraient un peu d’accommodements.

Montréal est un autre endroit qui regroupe un tas de personnes différentes et de croyances différentes. Je me promène parfois au centre ville et je les trouve sympas. Je conclue donc qu’à part les Innus je n’éprouve aucun problème avec eux, je veux dire les étrangers. Y a bien ici et là une certaine agitation quand j’entends une autre langue que le français, mais sans plus. Bouchard et Taylor auront beau verbaliser des inquiétudes, des interrogations et suggérer ici et là des facilitations accommodantes régionales, qu’ils évitent Hérouxville car eux ils ont dit non, no, niet, nada, nine, noh ou nietch.

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