samedi 22 septembre 2007

Monsieur le Maire.

Un mémoire présenté à la commission BT, sur les accommodements, provoque moult réactions, voire étonnements. Jean Tremblay ne changera pas et son mémoire choc en précisera toutes les nuances. Je précise ici que ce mémoire ne fait pas l’unanimité au sein du conseil de ville. Lorsqu’il affirme en recevoir l’appui, il se base sur une majorité des conseillers.

En premier lieu, il insistera sur les pièges de la laïcité radicale. Aux noms de qui, sinon un courant d’opinion flou, que la laïcité doivent dominer les affaires publics. Pire, que la laïcité aurait désormais préséance sur un rituel de nos élus municipaux. De même, les objets religieux, plus spécifiquement le crucifix, profanent l’espace public, dit-on. La croix devrait elle aussi être décroché de nos lieux publics ; les écoles, le parlement, les hopitaux etc.

Personnellement, je ne souhaitais nullement la déconfessionnalisation dans l’enseignement, en région surtout. S’il y fait allusion dans son exposé, c’est que nos institutions scolaires s’abstiennent d’instruire la morale chrétienne, sauf si toutes les autres religions ne si retrouvent pas. De même, je ne connais pas d’élection où la laïcisation radicale inspirait le débat public à ce point. Le maire, en affirmant que quelques athées s’objectent à l’expression religieuse dans les affaires publiques sous le couvert de la laïcité radicale, articule bien ses interrogations légitimes.

Lorsqu’il affirme du même souffle que 95% des citoyens de sa ville sont catholiques, ceci est une réalité. Cette avancée confirme simplement que la majorité n’a jamais été partie prenante de la laïcité radicale. Je serais d’avis que les députés provinciaux optent pour la sagesse. Qu’ils remettent donc aux élus municipaux la responsabilité du décorum religieux. Au nom de ceux qui s’objectent aux crucifix et aux prières précédant les séances publiques des élus, s’objectent-ils tout autant à l’égard de nos fêtes religieuses et aux congés fériés assujettis à ceux-ci ?

Jean Tremblay, en exprimant son point de vue sur les rejets qu’ont entrainé la révolution tranquille, ne fait que témoigner d’un laisser aller malheureux. Le taux de suicide, selon lui, tient des records alarmants dû à l’abandon de la morale religieuse. L’avortement, devient elle aussi un outil contraceptif tellement sa pratique est devenu normaliser, pour ne pas dire banaliser. On en dénombre plus de 40 milles au Québec par année et souvenons-nous que l’interruption de la grossesse devait-être prescrite qu’ultimement. Il est temps de refaire nos devoirs comme citoyens. De revoir certaines de nos habitudes ne seraient qu’un rehaussement de nos valeurs humaines

2 commentaires:

  1. Désolé mon cher oncle, mais je constate que ce n'est pas ton mois... Je viens de lire les commentaires que le Doc Mailloux a livré à propos de ton maire et de la population de ta région en général et ce n'est pas joli :

    http://www.cyberpresse.ca/article/20070927/CPACTUALITES/70927016/6730/CPACTUALITES

    Je tiens cependant à préciser que je n'endosse pas ses propos. Je voulais juste te les acheminer. J'imagine que la nouvelle doit déjà être rendue. Ça va hurler dans les chaumières...

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  2. Encore une fois désolé cher oncle. Pour la deuxième fois en deux semaines, ton ex-ami Foglia en remet. Cette fois dans le dossier du maire de Chicoutimi...

    http://www.cyberpresse.ca/article/20070927/CPOPINIONS05/709270770/6730/CPACTUALITES

    Encore une fois, je ne suis que le relais de transmission. Prière - sans jeu de mots facile - de ne pas tirer sur le messager.

    Je me trompe peut-être, mais je crois que tu dois moins apprécier Foglia depuis quelque temps.

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