lundi 1 décembre 2008

suite...

Coup d’état, putsch, arrêtons tout de suite ces inexactitudes. Harper devra consulter ses collègues mais peut-être est-il trop tard. S’il était renversé par cette coalition, pour le moins loufoque, ce gouvernement prendrait une tournure s’approchant de la proportionnelle. Tout ce scénario serait dans les faits constitutionnellement acceptables. Harper peut toutefois négocier un statu quo jusqu’à un budget concerté. Il pourra agir ainsi en faisant la preuve auprès de ses concitoyens que l’appel à l’électorat précipité, ne dépend pas de lui. Il peut d’ici là, faire amende honorable, effectuer un recul et s’attaquer aux vrais problèmes. Il a déjà retiré son désir de couper les vivres aux différents partis, ce qui démontre un mea culpa. Pour le reste, il n’en faudrait pas beaucoup pour améliorer la perception des gens. Les canayens ne sont pas intéressés à subir les affres d’un autre appel aux urnes. Parallèlement, toute cette crise fédérale, lié à un calendrier suspect. L’imbroglio porte un coup non négligeable avec pas n’importe quoi ; l’élection d’un gouvernement provinciale au Québec. C’est ce qui me désole au plus haut point de l’autre Canada. La gouvernance de nos différences reliée à la bonne ou à la mauvaise foi des leaders supposés.

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