mardi 9 décembre 2008

L'égo princière.

Les êtres populaires modernes ne sont plus ce qu’ils étaient. Voilà que les médias se chargent de modeler ces êtres dénaturés, ces êtres venus d’ailleurs, épiés et espionnés. Tellement, ces êtres s’obligent à s’exhiber sous un seul jour. Pas n’importe lequel ; un jour officiel, sans fausse couette, sans rides ni ridules, ni pattes d’oie, bien vêtu et avec élégance mais sans artifice, plus nature que déguisé, super contrôlé quoi. Tout ce temps, l’électorat juge de son droit dépendant de son intérêt. Parisella, un des proches du PM Québécois, ne souhaitait pas d’appel aux urnes et avec prudence lui annonçait ses motifs ; l’automne couvert d’un blanc froid, l’approche des ivresses des messes de minuit, les 5 à 7 quoi, l’effervescence de la folie du American Dreamer of Obama, le déjà-vu d’Harper coast-to-coast et tout en relief, une crise dont on ne connaît ni l’ampleur ni même l’agenda, d’une main étrangère. Jean Charrest, toujours sous un jour officiel, bien frisé et dodu quoi, décide, de son propre chef, de rabrouer sa classe politique. À grand coût, Jean Charrest utilise le fruit de nos labeurs quotidiens, pour démontrer que la nomination de la présidence de l’Assemblée Nationale, tradition bien contrôlée, lui revient. Le volant de la gouvernance Québécoise lui appartient maintenant, à lui de l’empoigner sans en perdre de contrôle.

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