mardi 29 mai 2007

Une approche commune.

L’histoire officielle Canadienne nous apprendra si ce n’est déjà fait, ce qu’est le territoire Québécois ou plus précisément celui du Nitessinan. Les combats juridiques livrés par les Montagnais sur les droits des quatre territoires suivants nous le précisent ; Mashteuiatsh, Betsiamits, Essipit et Nutashquan. Les négociateurs depuis la signature des principes se succèdent sans parvenir à la ratification du traité. Bientôt nous devrons parler de réconciliation tellement cette approche génère l’inégalité et le rejet.

Je vous simplifierai la tâche. Les quatre ensembles mentionnés représentent le Nitessinan. Les terres allouées par l’entente de principe signé par M. Louis Bernard rétrocèdent 40% du territoire Québécois. Les quatre communautés montrent une population de 25 milles âmes pour 350 milles autochtones blancs. Les droits troqués permettraient aux premières nations de prélever des revenus de taxation. Tout cela rendrait une partie foncière taxable et l’autre partie, sous-terraine celle-là, ferait l’objet de consultation avec les premières nations précédent tout développement.

Les premières nations avancent même dans leurs propositions l’élaboration d’une constitution autochtone. Les différentes tables, dont le Innu Assi, détermineraient la citoyenneté de chacun des membres de la communauté. Le lien qui suit vous permettra de comprendre mieux que je ne l’expliquerai l’étendue de ce traité alloué, mais non ratifié.

http://www.saguenaylacsaintjean.gouv.qc.ca/informations_utiles/autochtones/approche_commune.htm

Le budget fédéral, année après année, consigne 6 milliards de dollars au Ministère des Affaires Autochtones. Le gouvernement Québécois alloue lui aussi des sommes par différents programmes ministérielles dont l’éducation, la santé, de même qu’Hydro-Québec. Les sommes d’argent sont versées directement aux chefs des communautés et aux citoyens de chacune des réserves. Les dollars versés ne font pas l’objet d’étude de retombé socio-économique. Bref, les habitants blancs contribuent largement à un développement parallèle plutôt obscur.

Les autochtones des autres régions préviennent eux-aussi, de la partition du territoire Québécois et même, de la totalité de l’île Montréalaise. En attendant que cela fasse l’objet des discussions des médias métropolitains, nous pouvons nous permettre, nous les autochtones blancs d’ici, d’élaborer des traités dont la provenance n’engendrerait au départ, ni polémique et de malentendu territorial.

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