samedi 9 février 2008

Groupe de travail sur les aides aux régions ressources et à la nouvelle économie.

Robert Gagné et ses collègues du HEC démontrent dans un récent rapport et je cite : « La non-productivité des aides gouvernementales aux entreprises en régions éloignées ». À coup de chiffres et de recul statistique (moyen terme), lui et ces collègues, des Montréalais, concluent et recommandent une modulation d’aide en considération des kilomètres à parcourir, l’abolissement des crédits d’impôt accordés en fonctions des emplois créés mais de les accorder qu’en mesure des investissements réalisés.

L’étude vise tout particulièrement l’aide lié aux régions ressources comme celle dans le cadre de la Vallée de l’Aluminium. Le taux de croissance en région affiche de maigre taux comparé à ceux des grands centres malgré les crédits accordés. Pourtant, les gouvernements successifs du PQ et des Libéraux ont soufflé un portefeuille de subventions afin d’aider Montréal à redorer son blason. Souvenez-vous de l’exode des entreprises et des retombées Métropolitaine Canadienne alloués à Toronto qui poussait Montréal à une dérive économique. Avec raison, ces sommes auront servi au bout du compte. Pensons aux secteurs des nouvelles technologies et des économies émergentes même en nécessitant de longues années de persévérances.

Les régions éloignées se sont bâties grâce à la forêt aujourd’hui en crise, les mines boudées par les marchés et les terres arables rendues trop onéreuses. Les réservoirs d’eau que s’empressent d’harnacher notre société nationale représentent le seul élément soulageant. Les alumineries modernes ne sont plus que des jouets qu’on s’échange entre actionnaires ou sociétés anonymes éloignées mais surtout, de manière provisoire. Depuis une trentaine d’années, les régions se vident et sa population stagne alors n’allons pas insuffler chez elles des fonds superflus. Livrons là plutôt aux marchands de peccadilles qui se vautrent dans ces études savantes, méprisants les quémandeux régionaux. Laissons-là toutes les technologies environnementales, les biotechnologies, les technologies maritimes et autres secteurs de pointe, à quoi bon.

écoutez bien le Robert Gagné tout en bas du lien.

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