mercredi 13 février 2008

Varia de la 138 enneigée.

Un nouveau parti.

http://parti-independantiste.org/

Le parti indépendantiste d’Éric Tremblay inspire petit et bien rêveur. Moi, j’adhère à l’idée de l’indépendance et en un mot, à tout ce qui est décentralisé. Je sais que c’est simpliste et petit, mais c’est un projet provincial, audacieux et valeureux.

La classe politique.

Les députés en ce 12 février illustraient ce qu’est l’illégitimité. À la chambre des communes, le pouvoir a présenté une motion d’ordonnance au sénat. Dion et la députation libérale est donc sortie au moment du vote bonhomie au visage, en signe d’abstention. On aurait dit un groupe d’écoliers avec des sous, plein les poches, quittant la classe pour manifester contre une directive quelconque. Moi, j’en ai ma claque de ses négos autour de nos soldats mal équipés pour la job. Début 2008, en 2009 ou 2011, cette lutte est illusoire tant qu’à moi et que la gouverne électoraliste ne se fasse plus sur son dos.

Bilingue déporté.

VLB* communiquait à qui voulait bien l’entendre que Pauline Marois exhibe traitrise et lâcheté. Son manifeste public, le seul entendu ouvertement, s’objecte à Pauline Marois qui souhaitait un bilinguisme systématique au Québec. Sa révolte, celle de VLB, je la trouve bien à propos. Au Canada, des deux langues secondes enseignées, l’une d’elle me semble plus en péril que l’autre. J’entendais la réplique de la chef péquiste précisé sa pensée. Les écoliers de 6ème, pourraient recevoir des cours d’histoire ou de géographie en anglais et tout le reste anglicisant, conduit à l’intégralité à long terme. La déportation des peuples résulte en assimilation plus souvent qu’autrement. Le silence des québécois ressemble à un abandon pécuniaire. Cet exil ordonné, remonte-il à une déportation de ces habitants des régions éloignées.

* Victor Lévis Beaulieu

Un sujet mobilisateur.

Le seul je dirais, sujet mobilisateur au Québec, le Canadien de Montréal.

Il était une fois…

J’étais attablé une fois. Nous étions 10 collaborateurs autour d’une table décisionnelle. Neuf français parlaient aisément l’anglais sauf moi. Le dixième arrivait tout juste de l’ouest canadien et excusait son français oublié. La rencontre se déroulât donc en anglais.

Un vieil homme s’éteint.

Le chanteur ludique Henri Salvador termine ses charmantes promenades à l’âge de 90 ans. Cet auteur-compositeur-interprète affichait un grand sourire couleur nature à chaque fois que je l’ai vu. Vrai que dans ces occasions là, il n’était jamais seul. Bref, il laisse derrière lui, toute une série de souvenir à voir et à entendre. Je me souviens d’une phrase dite à l’émission de Lepage lorsqu’interrogé sur ses vies conjugales, en citant Guitry il dit : ¨J’ai eu dans toute ma vie deux drames conjugaux ; le premier, ma première conjointe de me quitter et le second drame, ma seconde épouse ne l’a jamais fait¨.

Un milieu de vie.

Le premier étant le fœtus, il devient naturel que tous les milieux de vie futurs préservent un minimum de réconfort sinon de chaleur. En grandissant, même en voulant s’en défaire, l’individu sait y revenir sinon, il s’égare et se dénature.

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