vendredi 1 février 2008

Le Démon Blond.

Je regardais Guy Lafleur arpenter bien droit le plancher du palais de justice et je me suis dit, il a fait quoi ? Deux heures plus tard, au volant de mon mastodonte bleu et blanc, j’ai entendu un morning man décrire la scène visionnée plus tôt. Celui-ci scandait à répétition, sa colère à l’égard de la procureure de la couronne et de la féminisation de nos institutions en général. Il attribuait un manque de jugement tant qu’au mandat d’arrestation adressé à la star bien aimé. Bref, à partir de cet instant, tout le cirque médiatique se portait à la défense de Guy Guy Guy. Je me remémore encore ses exploits autour des filets adverses, aujourd'hui, ce sera le filet judiciaire. Ce qu’a fait le monsieur, convenons-en, est monnaie courante en court de justice. Un tas de parents se portent garant de leur fils ou de leur fille et en le faisant ils ne mentent pas. Sauf, qu’ils le feront au cas où leurs rejetons désobéissent en manquant à leurs obligations. Le mensonge se situe là et il cache, un trop grand amour, de la sur protection, de l’évitement émotif ou simplement, un discernement affecté. Tous ces péchés méritent que l’on s’y attarde car ils peuvent nuire au processus judiciaire. En attendant, le monsieur visé par tout ce tintamarre, hors de tout soupçon, subit un outrage légué par la rançon de la gloire et pourquoi pas, un complot risible. Un inconnu aurait pu subir cette procédure judiciaire que personne ne s’en serait soucier, même la procureure.

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