samedi 18 mai 2013

Naître, vivre et mourir...



J'apprenais, ce vendredi, que l'épouse d'un vieux client allait trépasser, qu'elle n'en avait plus que pour une ou deux saisons. La nouvelle a rendu triste l'entourage et pour mon client, une douleur indescriptible s'est installée. Ils sont ensemble depuis tant d'années.

Ceci dit, la vie est un privilège dont on doit s'acquitter. Je sais, notre longévité ne dépend pas que de nous. Certes, on peut y mettre fin ou mieux, y tenir comme on garde bien ferme un verre d'eau lorsqu'on a soif. Certains êtres ont vécu une minute, d'autres, une heure. Écoutez, j'ai plus de 60 ans, tout un bonus non ?

Je lisais sur wiki que chez l'humain, la longévité potentiel, moyenne et maximale s'explique bien. Excluons le record de 122 ans, une française. Pour ma part, la Dame la plus âgée que j'ai connu avait 106 ans. Une dame magnifique des îles de la Madeleine venu enseigner dans la région. À la fin, cette force de la nature disait son chapelet en faisant du vélo stationnaire.

Passons à la longévité potentiel ; c'est la durée de vie sans qu'elle connaisse la maladie, l'accident. Pour finir, la longévité moyenne ; la durée de vie moyenne des individus d'une espèce donnée soumis à des taux de mortalité par âge donné.

Vous constaterez qu'avec l'image au-dessus, la longévité moyenne est tout autant géographique. Cliquer ici pour voir l'échelle. Tiens donc, on vit plus longtemps ici qu'aux États ! Ça doit être l'hiver ? Est-ce dû aux soins médicaux, à l'attention que porte notre société à l'universalité des soins de santé ? Fort possible.

En même temps, ce phénomène a un coût dans notre système. Les budgets gouvernementaux en subissent les chocs. Infrastructures, soins, préventions, dépistages et tout. Tout ça a un prix. Je lis ici et là, ¨écoeurez de payer !¨ Tendance forte et compréhensible.

En même temps, la pub de Legendre vante le ¨vivre longtemps et en santé¨, incompatible non ?

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