Dans le monde du travail, du type industriel, il existe à la base, deux tâches. Celui qui commande, qui programme ou organise et celui qui accomplit l'ordre donner. Le premier peut tout aussi bien faire la démonstration du comment le boulot se fait et ensuite retourne à la planification pour la suite des choses.
Perso, je suis un exécutant. Si vous ne le saviez pas, que je n'en suis pas, a peu d'importance concernant ce billet. Car, le code du travail(1964) encadre tout ce que nous faisons au boulot. Exemple simple, la loi me dicte de m'arrêter après deux heures continues de besogne. En 64, la nouvelle loi succédait à "la loi sur les relations ouvrières" d'inspiration américaine (Wagner/1935).
Certains me diront que "le travail ne tue pas", alors pourquoi tant de lois touchants l'emploi. Nuançons l'adage : "le travail bien réparti ne tue pas". Soyons réaliste ; le travail peut tuer et la loi visant la sécurité au travail le prouve. L'organisation du travail, sans balise, inflige aux travailleurs des atteintes, même fatales. Vous n'êtes pas surpris j'espère.
C'est ainsi que le monde civilisé coordonne le travail. Souvent, les hommes et femmes de métiers se regrouperont en syndicat. Encore là, toutes les lois du travail viennent baliser ces relations de travail.
Je me répète pour les travailleurs qui se disent contre les syndicats. Et bien, ils se tirent dans le pied. J'admets volontiers que des abus surviennent, que l'équilibre des forces s'entremêle, rien de plus logique. Les lois touchants le travail sont nés de longues négociations souvent précédé de longs conflits.
J'ai appris vite à respecter le code. En 68, j'ai travaillé dans une shop de couteaux montréalaise. Rendu à la pause, j'ai poursuivi ma routine
P.S : un président de banque répondait à la question d'un journaliste lors de la crise bancaire ; "Monsieur le Président, croyez-vous mériter les millions que vous gagnez ? " Réponse ; " Monsieur, je mérite seulement ce que je négocie."
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