lundi 22 octobre 2007

Saïd Jaziri

L’Imam Montréalais, vu d’ici, ressemble en tout point à tous les Imams que j’ai vus dans les médias du monde. Ce qu’il dit, car son mâche patate ne s’arrête pas souvent, me semble conforme à ce qui se dit ailleurs. Les médias l’adorent car Saïd s’exprime sur tout. Mais ici, dans les circonstances, ce discours malékite semble irriter l’île au complet. Depuis l’émission « tout le monde en parle », celle du 11 octobre 2007, les animateurs en ont remis puisque l’Imam a négligé de s’y présenter, prétextant une cause familiale. L’adage français dit bien que les absents ont toujours tort et l’autre, arabe celui-là, dit ;

un grand parleur n'aime pas à en trouver un autre
Depuis cette absence, remarquée pour le moins, le cas Jaziri glisse vers l’issue que l’on connaît aujourd’hui. Le service d’agence frontalier canayen écoute possiblement l’émission culte, quelle célérité. Passons, je sais que Saïd a menti et même par ignorance, il a commis l’impair. Son épouse aura beau alimenter le mythe de son exécution imminente. Les mouvements humanitaires doutent que cela se produise. De plus, la Tunisie n’a rien d’un état tyrannique. Néanmoins, sa condamnation par contumace est sérieuse et Saïd Jaziri devra se soumettre à la loi tunisienne, en cela, rien de plus normal.

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