lundi 30 juillet 2012

Politiquement paresseux !

Je dis paresseux ce qui incluent paresseuses. Voilà, un FaceBookien si ça se dit, et qui n'est pas mon ami, écrivait ceci : "Moins de 10 % des gens lisent les plateformes électorales des partis politiques."

Lorsque l'on s'enorgueillit d'appartenir à une démocratie et qu'on pose un X sur un bulletin, sans lire quoi que ce soit de politique, c'est de la paresse. Par la suite, que ces mêmes citoyens s'enflamment de grands principes valeureux, je ne leurs pardonne pas.

Pire, lorsque l'on s'enorgueillit d'appartenir à une démocratie sans effectuer un choix aux urnes, c'est inconséquent. C'est de la paresse grave. Après qu'on viennent critiquer l'actualité politique, c'est d'un ridicule consommé.

Lorsque l'on discrédite les politiciens en général, en répétant sans cesse que ça ne vaut pas le coup, que c'est toute du pareil au même, qu'on se fout de son bulletin de vote, là je deviens stupéfait. C'est de la paresse, rien de moins...



Je veux bien qu'un citoyen qui dit travailler tous les jours, qu'il ou qu'elle répète qu'un tas de choses à faire est bien plus important, à part de s'intéresser à la démocratie, c'est de refuser à quelque part, la réalité citoyenne.

Notre implication est essentiellement un devoir et fait parti du présent. Oui, le boulot, l'épicerie, l'hypothèque, les enfants et tout, ça relève de nos responsabilités. Si une part importante de la population ne se responsabilise pas, c'est dramatique.

L'implication politique, pour un, représente un lien socialement valeureux. C'est aussi un privilège et oui, un devoir au même titre que les autres tâches quotidiennes. Sans elle, une sorte de décadence s'installe au présent.

Pourquoi on vit réellement si ce n'est pour le moment présent ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire