vendredi 21 mars 2008

Éole, Fujin et le Saint-Esprit.

Ici, depuis la nuit, le vent manifeste avec une énergie rare. Les êtres vivants, quels qu’ils soient, réagissent à cette énergie de moult façons. Certains l’exploitent et d’autres s’en parent. Ce phénomène atmosphérique fascine le génie humain depuis toujours. Les premiers moulins dans les prés, les moulins-tours, à cavier ou à chandelier, facilitaient la besogne. Les céréales, l’huile, le sciage et l’irrigation subissaient les coups d’Éole. Les voiliers ancestraux et les modernes demeurent l’élément le plus sensationnel de migration terrestre. Depuis quelques décennies, l’homme distribue l’électricité renouvelable par des séries gigantesques d’éolienne. Celles-ci éclairent des villes et amènent suffisamment d’énergie pour usiner. Les blancs flocons l’accompagnent à la tonne en ce jour et retardent le printemps. De plus, le vent recrée au cours des saisons l’anémochorie, tout un mystère. Un ensemencement généreuse de nos prés et de nos déserts, imaginez la canopée. Je l’admets, qu’ils nous frigorifient, nous décoiffent, nous bardassent, il fait nous rendre plus modeste devant sa nature sublime.

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