jeudi 27 mars 2008

La loi du sport.

Je suis un partisan des Saguenéens de Chicoutimi. Samedi dernier, lors de notre dernière victoire, un incident aura provoqué un tsunami dans mon équipe. Tout le monde sait se qui s’est produit tellement les médias auront colporté l’agression. Le jeune gardien Nadeau aura subit là un point tournant dans sa jeune carrière. Saura-t-il vaincre cet instant exclusif ? Son instructeur, le croyant apte, le nommera gardien de faction pour la suite. Tôt, l’équipe adverse s’inscrit au pointage et remporte la troisième partie. L’instructeur, au quatrième, l’envoie de nouveau dans l’arène glacé, résultat, le gardien échouera encore, abasourdit. L’autorité des Sags attendait le verdict survenu 3 jours après, le mardi. L’étendue des dommages, estimée par l’équipe médicale, s’avère plus important. Le choc psychotraumatisme devrait être évalué dans son cas, car son attitude face à l’adversité n’est plus la même. L’état psychologique de ses coéquipiers, aussi, aura-t-elle été évalué correctement ? Ce que je sais maintenant comme amateur, c’est que j’ai été usurpé. Nous étions au-delà de quatre milles lors de ce match gagné 10 à 1. Nous avions cru alors, que notre équipe, avec notre appui, avait démontré à l’instructeur des remparts de Québec que nous allions le vaincre. Ceux qui suivent le hockey junior, connaissent maintenant l’étendue d’une simple agression.

4 commentaires:

  1. Mmmm... Je ne vois pas de quel incident tu parles.

    Ici à Montréal nous ne sommes pas souvent informés de ce qui se passe en région. Les média n'en ont pas parlé.

    Désolé.

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  2. Plus sérieusement, je parlais à un spécialiste ce soir et il trouvait que ton diagnostic était exagéré. Il pensait davantage que le jeune Nadeau "chokait" sous la pression.

    Cela dit, la foire de samedi, ainsi que tout le cirque qui s'en est suivi, ont, à la lumière des résultats, fortement déstabilisés les Sags.

    Si jamais les Sags ne parviennent pas à revenir de l'arrière, ce sera bien triste, mais la loi des gros bras et de l'intimidation aura gagné.

    À bien y penser, personne n'y aura gagné. Ni les Sags, ni les Remparts, ni les Roy, ni Bobby Nadeau, ni Richard Martel, ni les artisans des Sags, ni la LHJMQ.

    J'ai fait bien des farces récemment mais je sais que ce qui a été dit dans les médias dépasse la réalité. Lors d'envolées délirantes, on a notamment mis sur le dos des partisans la tradition de bagarres de la ligue, on a parlé contre Patrick, contre les "cancres" du junior, alouette. Bref, on a dit plein de choses sensées mais aussi, trop souvent, n'importe quoi.

    Je dialogue régulièrement avec Saguebleu depuis une couple d'années sur le net. On discute, on se coltaille, on se chicane, on s'emporte un peu mais dans le fond, on est deux bons diables et on s'aime bien. On aime la rivalité.

    J'ai parlé sûrement au moins une vingtaine de fois (si ce n'est plus) de hockey mineur avec lui et il m'a souvent parlé de son équipe, de joueurs, des autres équipes, des rivalités, etc. Mais jamais, au grand jamais, il est revenu d'un match et m'a parlé de telle bagarre, de tel goon des Sags ou des frasques de Richard Martel. Son intérêt, c'est le hockey, sa ville, sa région. Il en est fier et il est bon joueur. Étant très loin d'un apôtre de la violence sur glace, il apprécie le talent, le patin et la beauté du sport.

    J'imagine que la très grande majorité des vrais fans sont comme lui et je les salue aujourd'hui.

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  3. Je crois que la pression y est et que la façon de changer l'allure des Bleus aurait déconnecté n'importe qui.
    Le suivi psychologique devenait nécessaire pour quiconque d'impliquer dans cette série car l'inertie et l'impuissance ont sûrement joué un rôle par la suite. J'avoue avoir été moi-même déranger.
    Ano a raison, je ne suis pas un violent mais j'ai une tare bénigne, l'émotion. Au hockey junior, l'énergie déployé par les jeunes acteurs est intense et spontanée. On se laisse prendre au jeu et on apprécie comme si nous étions là, juste là sur la surface blanche, en équipe afin de vaincre des opposants pour une cause, la victoire. Chez les Bleus, nous avons peu de gars repêché par les grands clubs pros. Alors les jeunes se lancent endiabler afin d'accomplir par leur intensité, des rêves de courte durés, vaincre.

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  4. Disons que ce jeunes n'ont pas les mêmes rêves que les joueurs du Radio X, du Mission ou du Prolab...

    Je te dirais que je ne salue pas vraiment les partisans du semipro qui paient pour assister à des foires de mauvais goût.

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