vendredi 14 mars 2008

Les montréalités.

1/ J’entendais un documentaire sur le hockey junior, « Dans l’antichambre des professionnels ». Je constatai rapidement que ce qu’ils nous apprenaient, n’était au fait, qu’une perception fausse et faussée, de toute une structure qui fonctionne relativement bien. Oui, ils génèrent des profits. Aux prix d’exploités ignares ? Non. Tout le long, François Gagnon expose des faits concrets et en oublie d’autres, sciemment. Ce docu se poursuivra sur quatre autres semaines. À suivre…

2/ Le rapport Gagné sur les subventions aux régions éloignées fait son bout de chemin. Pour preuve, le budget de la dame Forget qui limite les subventions à l’investissement, les modulera selon l’éloignement et par rapport à quoi ? Je perçois dans cette mesure une écoeurantite aigue de la part d’une élite de voir les fonds gouvernementaux échoir en région. La 175 et la 30, elle ? Les subventions liées aux alumineries et autres subventions relatifs à la masse salariale, etc…

3/ La prostitution de la métropole se déroule bien, en un mot, même, en très bonne santé. Une fellation coûte minimalement 20$ sauf si la dame provient d’agence réputée. Plus l’exécution du geste ou de la passe s’éloigne de la bouche, d’autant, elle l’enrichira. Imaginez, chez l’oncle Sam c’est 2000$ si c’est le type Christen, ouf !

10 commentaires:

  1. 1) Je ne connais pas vraiment le milieu du hockey junior québécois. Je n'ai pas écouté le documentaire de François Gagnon non plus. Par contre, j'aime bien François Gagnon dans La Presse. Je ne suis pas surpris de lire que l'auteur de ce blogue ait remarqué que François Gagnon "expose des faits" et en cache "d'autres sciemment". Le complot et la manipulation de coulisses sont omniprésents (et bien documentés) à Montréal.

    En écoutant parler les hockeyeurs d'ici, en comparaison à ceux qui sortent des rangs collégiaux américains, je considère que le hockey junior n'a aucunement comme mission d'éduquer nos jeunes. À les regarder aller, la LHJMQ n'apporte pas grand chose au point de vue académique à nos jeunes. J'écoute les Guillaume Latendresse, Patrice Brisebois ou autres Maxim Lapierre de nos Glorieux et je suis content pour eux qu'ils soient excellents au hockey. 98% d'entre eux ne joueront pas plus qu'une saison dans la grande ligue. Ainsi, s'il advient que mon fils présente des aptitudes exceptionnelles dans ce sport, j'essaierai sérieusement de le faire transiter ailleurs que par la LHJMQ.

    2) Il existe un complot bien documenté par Nenki sur ce point. Il est bien évident que le gouvernement, le budget, l'élite urbaine, Patrick Lagacé, moi même et tous les autres Montréalais méprisants veulent voir toutes les régions mourir le plus rapidement possible (dans la souffrance s"il se peut) et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire mourir toutes les scieries qui ont la chance d'être encore sur le respirateur artificiel.

    Nous allons mettre tout en notre pouvoir pour accroître les pressions pour, non pas que soit complétée la 30, un accès de contournement de la métropole sur le grand axe canadien, mais bien la 175 afin que puisse s'exiler le plus rapidement possible la main d'oeuvre intéressante du Saguenay-Lac-St-Jean. Au moins, en arrivant à Québec, les jeunes du Lac et de Chicoutimi-Joncquière trouveront une terre fertile pour y faire pousser les graines de la haine contre Montréal. Et tout naturellement, les gens de Montréal ne chigneront pas à l'idée de financer le projet à coup de millions. Nous a-do-rons nous faire cracher au visage.

    3) La prostitution montréalaise va bien. YES SIR !!! Les gens d'ici sont si dépravés et sans morale que le business roule comme jamais. Je parlais justement à ma blonde et je lui disais que nos amis n'avaient qu'un seul sujet de discussion en tête : les bas prix de la prostitution à Montréal. On devrait vraiment en profiter pendant que ça passe. En fait, on se demande tous quand on va pouvoir avoir des vacances pour s'en payer 6-8 chacun de front. Nous adorons ça et tous sont au courant que la pipe est à 20$. Telle est la réalité montrélaise.

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  2. Le junior, c'est une entreprise qui se porte bien et que peu de gens de la métropole en connaisse les rudiments scolaires. Bien entendu, je parle des gens ou des ânes qui demeurent sur l'île. Ano, vous m'avez dit un jour apprécié votre Saint-Lambert, ville coinçée entre le fleuve et Longueuil, mais calme; ah les banlieues!
    Les hockeyeurs parlent comme tous les autres gens bien. Ils commettent des fautes de language mais qui, mis à part FGagnon, s'en permettent ? Que reprochez-vs au gros nounours, yscore ! J'admet que Guillaume n'a pas la langue de bois et ce dans les deux langues.
    Pour les universitaires, se peut-il que d'autres études portent valeurs et promesses ? Non mais quel mépris de la part de ces portes paroles.
    La situation des Montréalais, pas des banlieusards, me préoccupe et devrait proccuper tous ces bons penseurs envieux, incapables de porter à échéance des projets unanimes. Vaut-il mieux garocher des avis aussi simplet que la majorité l'emporte. En attendant laisser les régions prendre les tournants et payer sans rancune si possible, comme les régions s'y sont pliés dans le cas de la grande axe.

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  3. écoutons ce jeune gardien de buts...

    http://www.rds.ca/video/visionneuse.html?video=9294

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  4. Qu'entendon par "projets unanimes" ?

    Pour ce qui est des hockeyeurs québécois qui parlent bien, je ne suis pas trop certain. Je sais par contre qu'ils meurent tous d'envie de s'acheter un Hummer après avoir signé leur premier contrat chez les pros. On est loin d'un Joe Juneau par exemple.

    Ce que je trouve le plus inquiétant c'est que 98% complètent leur formation en hockey et n'ont pas de job ou de formation pour leur après-carrière. Est-ce que c'est ce qu'on veut ?

    Quelles vérités cache F Gagnon ?

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  5. En passant, la Presse publiait récemment des articles en rapport a l'asphyxie des régions. Des témoignages de Causapscal, Hébertville et j'en passe. C'était très émouvant et triste. En fait, c'était un snapshot actuel.

    On entend ça et là les doléances ou les supplications, on entend des histoires tristes, des dirigeants locaux qui crient... Il me semble cependant qu'on entend rarement des gens qui arrivent avec des idées fortes, concrètes et durables. On dirait que tout ce qui est annoncé comme mesures, ce ne sont que des pansements sur les bobos.

    Me semble qu'un pansement sur une fracture ouverte, ça arrête un peu le sang mais ça n'étire pas vraiment la vie au delà de la gangrène.

    D'un autre côté, que peut-on faire concrètement mis à part donner 500 millions à une multinationale afin qu'elle sauve une poignée d'emplois pour une durée limitée ? Si la triste réalité du marché est qu'on doit collectivement financer les emplois des travailleurs à long terme, ne serait-il pas mieux de penser à autre chose ?

    Quand on voit des taux de chômage de 20% en Gaspésie (rappellons que le taux de chômage n'inclut pas l'aide sociale qui frôle les 30%), il me semble qu'on est en droit de se demander si les millions qu'on jette à la mer vont amener autre chose qu'un saupondrement d'espoir très éphémère ?

    Je ne sais pas, je cherche.

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  6. Tu cherches et tu calcules, ce qui n'est pas inutile. Mais bon, les sans emplois se trouvent en région, rien de plus normal, car la crise est là. Un la forêt, deusio, les saisons trois, les décentralisation et enfin la démographie...
    Les solutions sont nombreuses, un le tourisme, deux la créativité et trois le suicide.
    Qu'importe les chinois l'assimilliront.

    Pour nous, la route du parc c'est un projet unanime, puis le port pour les méga-bato etc...
    Pour les gens de l'Île, qu'en est-il, puisque chaque projet ne fait jamais l'unanimité.

    Ok, envoyons les jeunes hockeyeurs dans les universités américaines, ils sont si bien formés, ces jeunes GI... Il est tout de même étrange que pas un de ceux-là ne prononce l'expression "sport-étude".

    La désinformation construite et pas trop cher.

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  7. C'est exactement le genre de réponse que je déteste :

    "Ok, envoyons les jeunes hockeyeurs dans les universités américaines, ils sont si bien formés, ces jeunes GI... Il est tout de même étrange que pas un de ceux-là ne prononce l'expression "sport-étude".

    La désinformation construite et pas trop cher."

    On mélange tout sans trop savoir de quoi on parle et on brasse à la sauce populiste.

    Come on. Tu es capable de mieux que ce genre de réponse.

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  8. J'en réponde en vue de l'émission si bien réalisez. Si Ano ignore l'émission, il ne peut saizir tout le contexte de mè phrase.
    Je connais des sags qui sont devenues des vendeurs et qui ont réussi leur vi. J,en connais même qui ont joué LNH et qui aujourd'hui se charche, qui titube. Mon couzin a joué jusqu'à 20 ans, dans le junior en région, et il chute encore, cétè un goon buveur.
    Sciemment, fgagnon et c'est jo connaissant des universités américaines crient à l'exploitation et au vol, un larcin dont je serais complice comme les 2 millions preneurs de tickets du junior.
    J'admet qu'il y a place à amélioration mais de là à prendre un fils à Lupien qui ne montre aucune habileté pour faire parti de l'élite de ce circuit, y a une marge.
    je trouve la seconde émission encore plus démaguojique que la premiaire.

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  9. Moi je pense que le coeur du problème c'est qu'ils jouent beaucoup trop de matchs. Ils en jouent presque deux fois plus que dans les collèges américains. Et pourtant, si on regarde les derniers repêchages, la tendance est à repêcher de moins en moins de juniors québécois et de plus en plus d'universitaires américains.

    Comment veut-on que les petits gars réussissent à l'école quand on leur impose une semaine de la sorte :

    À St-John's samedi soir
    À St-John's dimanche après-midi
    À Chicoutimi mercredi soir
    À Chicoutimi jeudi soir
    À Baie-Comeau vendredi soir

    Aux États-Unis, on pousse les athlètes d'élite à aller à l'Université. C'est un passage obligé que ce soit au baseball, football, basketball, hockey, natation, etc.

    Évidemment, la NCAA exploite de manière indécente les joueurs car les contrats de télé sont archi-payants. Par ailleurs, lorsqu'ils arrivent au bout de leur rêve, le 98% qui se réveille a souvent une certaine éducation et un papier très utile en poche.

    Je ne dis pas que leur système est parfait. Je pense seulement qu'au lieu de toujours avoir le réflexe de cracher sur tout ce qui est américain, nous aurions avantage à tenter de récupérer à notre avantage ce qu'ils ont de meilleur que nous.

    Je n'ai jamais considéré que les joueurs d'ici se faisaient exploiter non plus. Je ne crois pas qu'il y ait vraiment de dirigeants et propriétaires dans la LHJMQ qui s'en mettent plein les poches concrètement. Bien au contraire. Je ne suis pas expert ou grand devin mais je crois que quelques équipes sont très en santé, la majorité arrivent kif-kif et quelques clubs ne doivent pas faire leurs frais.

    Pour ce qui est du fils à Lupien, j'imagine qu'ils l'ont pris parce que justement, c'est le fils à Lupien.

    Je vais essayer de regarder la prochaine émission.

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  10. le prochain numéro traitera de dopage.

    "Je ne dis pas que leur système est parfait. Je pense seulement qu'au lieu de toujours avoir le réflexe de cracher sur tout ce qui est américain, nous aurions avantage à tenter de récupérer à notre avantage ce qu'ils ont de meilleur que nous."

    Je crois que la Q, en ayant la complicité des institutions scolaires, se dirige dans cette direction.

    La cédule que tu as trouver se produit une fois par saison sinon deux. Sur 28 semaines, c'est pas le gou.... ah et pi merde.

    les Bleus trainent dans ce temps-là le prof po la....

    en passant, les moyens de l'oncle Sam n'ont rien à voir avec les moyens de Joblo... faut bien vivre avec sa géographie.

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