dimanche 9 mars 2008

Le Parti ...

J’avouais récemment mon penchant pour ce nouveau parti, le PI, le I étant Indépendantiste. Éric Tremblay, l’un des fondateurs de cette tendance, réitère qu’électoralement, en supposant une victoire aux scrutins, décréterait l’option Kosovo et ce, dès la prise de pouvoir. Extrapolons et scénarisons sur la suite des choses en prenant pour acquis que les autres partis auraient eu leurs parts des voix. De là, disons-nous que le PI ne disposerait que de trente pourcent de l’électorat. Peu importe, le leader du jour débuterait ses démarches d’indépendance en recevant de partout des appuis favorables ou non. Pendant ce temps, le leader inviterait le parti ministériel à terminer son mandat et aux fonctionnaires à la gestion habituelle.

En cours de processus, le Parti Québécois, Québec-Solidaire et l’aile nationaliste des tiers partis s’allieraient au gagnant de l’élection pour lui donner la pertinence souveraine. En caucus électoral d’élus, tous échafauderaient la formation d’un exécutif représentatif. Celui-ci verrait à structurer un nouveau conseil ministériel transitoire, dont le Ministère des Affaires Extérieures ; celui-ci permettrait la poursuite des affaires de l’état à l’étranger et des négociations avec le Gouvernement Canadien. Avec lui, l’exécutif mettrait sur pied le Conseil de la Gouvernance et un Conseil des Affaires Internes. Ce dernier Conseil élaborerait une élection législative de la République du Québec en liaison avec chacune des municipalités de la République. Ce gouvernement transitoire échéant dans un délai raisonnable.

L’option Kosovo, pour ceux qui s’y sont intéressés, a créé un choc interne résorbé de beaucoup par les appuis onusiens, du Conseil Européen et des leaders du monde, sauf la Russie et la Chine. Dernièrement, le premier ministre Serbe, sans options véritables, remettait sa démission en appelant le peuple aux urnes. Les autres partis Serbes optent pour l’adhésion à l’Union Européenne, le véritable enjeu, avec ou sans le Kosovo. Cette parenthèse démontre la réalité des états sur la voie de l’indépendance et de la décolonisation, même partielle. Les études passées et actuelles démontrent que le peuple Québécois s’identifie d’abord à son drapeau, sa langue et ses institutions. Ce rêve me semble bien plus réalisable et viable que ce Canada aigu « coast to coast ».

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