mercredi 25 février 2009

L’Évêque Williamson se déguise.

Sa fuite de l’Argentine en sol hospitalier, dirait-on, n’anoblit nullement le religieux. Pareil à un caméléon sombre dans une jungle trop exaltée, l’intégriste fuyant dessine une certaine imposture et signe. Pour moi, c’est de la peur. Les négationnistes n’ont pas de place, ne cherchez nulle refuge, vite au pilori. Moi, le catho, je ressens tristesse et amertume de toute cette battue. Loin de moi, l’idée d’avocasserie vaine, mais de relativiser le topo, certainement. Au passage, le rose monseigneur m’apparaît être, aux yeux des gens malveillants, bien plus flagrants. J’admettrai seulement que le déguisement n’affranchit personne. Revenons-en à la polémique du révisionnisme sans s’accuser d’antisémitisme. Nous parlons de l’histoire ne vous en déplaise, comme le créationnisme, qui éveille à la connaissance d’une logique scientifique. Laissons-les tous s’exprimer et ainsi, les croyants, verront clairs, comme si Dieu n’existait pas… J’aimerais soulever un extrait de témoignage sur le nombre de décès lors de la solution finale, lors de la Shoah ; six millions de juifs gazés. Des témoins parlent de 5 millions de Juifs dont, Adolf Eichmann. Si tel était le cas, il me semble important de parler de 5 plutôt que de 6. Le million restant pourraient être des bolchéviques, des homosexuels ou des infirmes. Les révisionnistes eux, insistent sur le trois à quatre cent milles Juifs exterminés soit par maladies, mauvais traitements ou exécutions sommaires. L’écart qui existe entre les deux versions demeure irréconciliable. La position compatible reste les camps de concentration et de travail. Je terminerai par une question ; les médias ne seraient-ils pas des révisionnistes en scrutant les nouvelles ?

1 commentaire:

  1. Discuter des écarts inacceptables de Williamson (qui sont carrément idéologiques et racistes) et du million ou million et demi d'écarts entre les estimations de victimes juives de l'Holocauste n'a aucun rapport. Sur ce dernier point, je ne vois rien de majeur.

    Personnellement, je vois en Williamson un être abject et dangereux. S'il n'était qu'un quidam sans envergure, je m'en fouttrais mais sa position d'influence et d'autorité, combiné au fait qu'il doit être plutôt intelligent, font en sorte que je le méprise. Mettre son intelligence au service d'une cause aussi vile relève de l'ignominie.

    Pour ce qui est du révisionnisme, je ne vois pas pourquoi on le compare au négationnisme. D'un point de vue historique, le révisionnisme est acceptable s'il est conduit selon des balises et motivations honnêtes. Le négationnisme ne l'est pas.

    Je m'excuse publiquement auprès des racistes, négationnistes et antisemmites mais je n'embarque pas plus dans leur jeu. Pour terminer, je ne vois rien de révisionniste dnas les médias. Je vois juste que certains interprètent mal la signification du mot révisionnisme.

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