lundi 21 mai 2012

Kébek aux carrés.


Pour une majorité de citoyens, j'ignore, des carrés, lequel retiendrait la palme ?

Le premier du lot symbolise l'opposition de la hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement lors du dernier budget. Un phrase de la plaidoirie des tenants du carré rouge attire mon attention :

« le gouvernement ne nous écoute pas ! »

Le second carré du lot, le vert, symbolise l'acceptation de la hausse des frais de scolarité. Une phrase retient mon attention dans tout ce qui s'est dit :

« Nous avons le droit de suivre nos cours ! »

Le carré presque invisible, mais bien blanc, symbolise une trêve ou un moratoire. Des phrases, l'une a attiré mon attention et c'est celle que je défendais ici.

« pour un retour à la paix sociale »

Le carré sombre, le quatrième, laisse entendre que le gouvernement de Jean Charest tombe dans l'exclusion des droits fondamentaux.

« le Québec en deuil de ses Libertés ! "Yves Claudé". »

Le carré gris, avec un 78, exprime deux idées.

La première, un Québec triste de ces manifs.

Le chiffre 78 élabore la seconde idée. Voici, j'ai bien peur que mon gouvernement, un gouvernement élu bien malgré moi, interpelle l'autre gouvernement. Le fédéral du pm Harper. Puisque la loi 78 n'entraine pas le respect et l'ordre, l'état Québécois n'a d'autre choix que de faire intervenir une force capable de restreindre la colère montréalaise.

4 commentaires:

  1. Je suis triste et navré de vous voir maintenant appeler à l'intervention de l'armée canadienne et ainsi de participer à l'escalade de la tension qui n'amènera rien de bon. Un souverainiste comme vous, à en devoir appeler au secours aux Canadiens qui se frotteront les mains si cela devait arriver ! Vous en êtes rendu là... Ne vous rendez-vous pas compte que si le Canada intervenait, le Québec perdrait sa légitimité s'il devait faire un nouveau référendum pour la séparation, et ceci pour longtemps ?

    Ce parti pris ne fait que confirmer votre incompréhension de la situation, et la perte de votre sang-froid. A prendre position pour une telle mesure fait de vous, par la force des choses, un conservateur.

    Le monde entier regarde le Québec. C'est cette image là que vous voulez donner ? Une image d'un pays qui fait taire son peuple par la force ? C'est à dire un pays qui utilise des moyens archaïques, et qui montre aux yeux de tous que sa démocratie est très limitée ?

    Moi j'ai vécu cinq ans au Québec. J'Y ai beaucoup appris, autant que je m'y suis attaché. J'ai appris pourquoi c'était essentiel de faire du Québec un pays, pourquoi les Québécois étaient un peuple à part entière. Mais je pensais qu'en chacun des souverainistes, il y avait une solidarité et un soutien à toutes épreuves aux luttes des siens. Je pensais qu'être souverainiste c'était s'émanciper de l'occupant et de sa culture qu'il avait réussi à intégrer en vous. Et c'est ce que font ces étudiants Alain ! Ils se battent contre cette culture qui n'est pas la vôtre, qui n'est pas celle des Québécois! Cette culture qu'ils veulent vous forcer à assimiler totalement !

    Je sais qu'au fond de vous, ce n'est pas ce que vous souhaitez Alain. J'espère seulement que la raison reprendra dessus sur la peur.

    Alors à mon tour de vous lancer un appel ! Un appel pour ne pas vous tromper de combat, et un appel pour que vous remettiez vos lunettes de souverainiste, pour que vous puissiez voir enfin les choses de façon lucide, clairvoyante !

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  2. Greg, un peuple ? Celui des manifs, désolé Greg ce n'est pas le québec et je ne souhaite pas l'armée. Saviez-vs que notre police métropolitaine est à la veille de céder à l'irrémédiable Greg. Ce sont des humains, des québécois comme moi, comme vous. Ils ont à faire régner une coexistence entre les rouges et les verts, des anarchistes anonymes, des anonymus, que sais-je, pourtant tous des montréalais. La réflexion politique d'ici, n'est pas celle de la France. Le québec n'est pas montréal mais nous sommes tous de la même patrie. Ne me demandez pas de choisir entre un québec rouge à la Nado-Dubois, je n'en veux pas.

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  3. C'est bien ça le problème Alain... Vous manquez de nuances. Il y a dans ces rassemblements beaucoup de tendances politiques que vous réduisez à celle que représente Gabriel Nadeau-dubois, et qui obscurcie les revendications de tout un ensemble hétéroclite. À se demander si le processus de délégitimation, consistant à mettre en lumière une infime caractéristique (vue par certain comme négative) du mouvement pour faire oublier le fond du débat. Cela est relayé par les médias de masse, et donc par vous, par voie de ricochets. Car cela n'est pas le fruit d'une réflexion que vous auriez eu sur le sujet, mais davantage une réaction épidermique devant des apparences qui vous paraissent être la vérité et confirmées par les médias. Et vous vous complaisez là-dedans. On ne peut pas comprendre une situation par le petit bout de la lorgnette. Car jamais vous ne vous êtes demandé quelle est la nature ces «violences» et de leurs origines, qui sont les casseurs ?

    Ensuite on ne peut pas vérifier -ce qui n'est pas souhaitable non plus- qui sont les individus et les groupes dans les manifestations. On ne peut donc pas savoir précisément qui s'y trouve. On sait néanmoins qu'il y a des gens de gauche, des gens qui sont ne pas très politisés mais qui y participent quand ils croient la cause juste, des verts, des anars, des communistes, etc, et d'autres non identifiés. Et parmi les casseurs, il peut y avoir des personnes qui sont désespérées et espèrent que de cette manière se faire remarquer et sensibiliser l'opinion publique. Ces personnes sont mal politisées et font erreurs en s'y prenant de cette manière car improductif. Pour autant, même si ces gestes doivent être encadrés, ils ne peuvent pas être condamnés. Car ce sont des personnes qui subissent la violence au quotidien et qui sont les «oubliés» des pouvoirs publiques. Ensuite on sait désormais qu'il y a des policiers qui s’infiltrent en se faisant passer pour des civils mais surtout pour des casseurs en arborant la panoplie. Cela permet de mettre à exécution la stratégie du gouvernement donneur d'ordres. C'est à dire, comme je le mentionnais plus haut, stigmatiser et décrédibiliser un mouvement entier. On peut trouver aussi des violences qui émanent des tensions qui se cristallisent dans une confrontation manifestants/policiers (policiers qui sont les représentants de l'État piloté par un gouvernement en particulier). Et enfin, il peut y avoir des individus qui sont une minorité dans la minorité qui profitent de la situation pour mener des actions bêtes et insignifiantes, comme si ils se trouvaient dans sur un terrain de jeux. Ceux-là il faut les remettre sur les bancs de l'école pour les rendre un peu plus sage, car la sagesse née de l'éducation et de l'instruction.

    (...)

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  4. (...)

    En ce qui concerne Gabriel Nadeau-Dubois, il n'a jamais prôné la violence ! Ni lui, ni aucun membre de la CLASSE. Je le sais pour avoir étudier ce groupe politique dont ils se réclament. Je le sais car j'ai vérifié les différents discours qu'il a prononcé. Et je le sais aussi car parmi mes amis facebook se trouvent des personnes de son cercle politique et social. Et tous, je dit bien tous regrettent les quelques débordements, car cela est complétement anti-productif dans les objectifs qu'ils se sont donnés. Ils souhaitent bien évidemment changer la société, mais de façon ordonné et dans le rassemblement de la population. Et ça , ça s'appelle de la politique Alain ! Ils ont droit de penser que cette société est néfaste et de vouloir la changer !

    Vous voyez Alain, si on veut vraiment comprendre une situation ou un événement, il faut tenter d'aller au bout de la réflexion. C'est long, ça prend du temps, mais c'est nécessaire si on ne veut pas tomber dans la bêtise rampante la plus crasse. Car ce que vous faites en ce moment, c'est simplement tomber dans le piège du gouvernement.

    En ce qui concerne les policiers qui seraient «à la veille de céder à l'irrémédiable», c'est ce que j'ai pu beaucoup lire ça aussi à travers les commentateurs d'articles que vous lisez. Comment le savez-vous ? Le savez-vous de source sûre ? Et même si c'était vrai ? Cette police n'est-elle pas de la responsabilité du gouvernement ? Pourquoi ne pas lui demander de faire quelque chose à lui ? Pourquoi ne pas participer dans une action contre le gouvernement ? Même si vous êtes contre les carrés rouges, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être contre le gouvernement ? D'ailleurs, on ne vous entend pas trop le critiquer. Et au contraire, vous êtes pour la loi d'exception qu'il vient de voter, ce qui a été pire que mieux ! Alors ce qui se passe du côté des policiers est de la responsabilité du gouvernement et uniquement du gouvernement ! Ainsi que ceux qui l'appuient et qui sont d'accord avec cette loi nauséabonde !

    Enfin en ce qui concerne «la réflexion politique d'ici, n'est pas celle de la France». Je ne comprends pas trop ce que cela signifie. Car les grands courants politiques sont nés de la vieille Europe et donc les structures politiques et économiques du Québec sont étroitement liées à celles de l’Europe. Vous savez, un non-québécois est capable de s'intéresser des évènements politiques au Québec, de les réfléchir et de les comprendre de façon objective, au tant que ce peux. D'autant plus que j'y ai vécu, et j'ai étudié une partie de mon cursus en sociologie au Québec. Alors je peux vous dire, ou vous apprendre si vous ne le saviez pas, que j'ai quelques connaissances sur la société québécoise également.

    Ceci étant dit, et pour conclure, si je m'acharne à vouloir vous expliciter le fond de ma pensée, c'est que je sais que vous faites fausse route. Et que ça me déçoit que vous soyez sur la mauvaise pente. Car je vous connais un tout p'tit peu du fait du lien qui nous unie, et je sais qu'il n'est pas dans votre intérêt de vous faire berner par la propagande ambiante du gouvernement et des médias de masse. Je sais aussi que vos intentions sont bonnes, mais s'il vous plait, pensez à tout ce que j'ai pu vous dire. Ou mieux, allez voir ce qui se dit dans les médias alternatifs. Documentez-vous sur la question de la violence, sur la logique du néo-libéralisme, enfin tout ce qui touche à la grève et qui vous intéresse. Pour vous faire une opinion réellement éclairée, et pour commenter de façons critique et constructive les évènements qui s'offrent à nous.

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