vendredi 25 mai 2012

Festival de la casserole !

La brunante exhibe un ras-le-bol concerté. Pour le démontrer, une part importante du peuple frustré tape sur leurs casseroles.

Sans interdit ou presque, les gens des cités disent, par ce tintamarre populaire, non, à des élus : "non, tu ne m'empêcheras pas d'exprimer mon écoeurement". Du plus âgés aux plus jeunes amusés, même les perrons d'église se prêtent à la rue, pour dire au maire de Montréal, " non ! nous on ne pliera plus l'échine sous vos dictats ".

De même, la place Gamelin regroupe ce soir, comme à tous les soirs depuis plus de 100 jours, des gens, par une température qui appelle à la joie. Oui, cartons rouges, mais aussi, un ensemble divers qui porte le bruit que crée l'impatience. Aussi, une certaine résistance à un pouvoir usé à la corde.

Par dessus tout, la désobéissance croissante surprend tout le monde. Les casseurs se sont tus et légués au Festival de la casserole une certaine démocratie.


Cependant, nos casseroles n'ont rien à voir avec celles des nations opprimés. N'oublions pas camarades, nos élections approchent. Camarades, persévérons en respectant notre démocratie et ses institutions. On aura beau s'élever contre la loi 78, nous ne sommes pas des gens écrasés, sans droits. Le peuple peut toujours s'exprimer.

Maintenant, aidons le pouvoir à s'éteindre dans la sérénité. Pour la fête, tous les Festivals s'en viennent, plus lucratifs qu'une grogne émotive, surtout Montréalaise.





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