samedi 27 février 2010

Les finances Québécoises selon...

L'économiste Pierre Fortin (PF) dit se situer à droite au Québec et à gauche au Canada. Pour ma part, même en appréciant le personnage, PF demeure un peu hébété et sans mot, lorsque l'on veut identifier les erreurs qui nous ont conduit aux bourbiers actuels.

Vendredi matin, Josée Legault (JL) articulait un point assez probant. On ne fait que cibler les augmentations de taxes ou de coupures de dépenses. Les revenus du Québec souffre depuis les coupes d'impôt du gouvernement Charrest. Ajoutez le "point" de la taxe fédérale à la consommation (TPS) accordée aux provinces. Souvenons-nous que ce même gouvernement aimait mieux laisser le point dans les poches des consommateurs d'ici.

Un autre écart se perpétue et c'est l'examen des dépenses. Que faisons-nous des erreurs que l'on répète sans cesse ? Les administrateurs gèrent comme si nous avions tous les moyens. Les hopitaux, les universités et les commissions scolaires épuisent les budgets et ce sans responsabilité ni imputabilité.

J'apporte à l'attention du lecteur du déjà vu. J'étais vendeur en 80 chez Radio-Shack. Vers la fin de l'année fiscale, les ministères faisaient des achats d'appareils de toutes sortes ; scanner, CB, chargeurs etc... Je sais que ce sont des babioles mais bon, généralisons ce comportement et nous aurons une jolie somme. Le comportement n'est pas responsable à mon point de vue.

Aujourd'hui, je livre chez Hydro-Québec. On dirait qu'ils sont sur une autre planète. Tout l'ameublement et les immeubles sont hors prix et luxueux. J'y vois de l'oppulence. De même, toutes les sociétés d'état se comportent comme tel. Il existe une certaine discordance entre les négos, lors des renouvellements des conventions sont jamais très longues par rapport aux secteurs privés.

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