mercredi 10 février 2010

HAÏTI

Je ne suis pas sur le terrain. Je ne suis pas aux entrées d'urgence des hôpitaux Haïtiens. Je ne suis pas entrain de nettoyer les rues de la capitale dévastée. Je ne suis pas sous un toit privé de mur transit du froid Haïtien. Je n'ai aucune idée de l'odeur des lieux à proximité des nappes ou de draps troués montés sur des bouts de tige de métal tordues. Je ne suis pas d'une ONG. Je m'en moque.

Une chose demeure, depuis le jour un de ce séisme, il m'apparaissait évident que le logis devenait une priorité. Les ONG, la Crois-Rouge pour ne pas le nommer, clament l'urgence aujourd'hui : "vite, l'imminence de la saison des pluies..." Dès le premier jour, il fallait qu'une équipe s'y mettent, non ?

À la une d'aujourd'hui : l'OMS vend dorénavant les médicaments aux patients. Se peut-il que la nuance manque à ce titre insensé. Si tel était le cas, soit que l'on vendent les médicaments, c'est fou raide. Pense-t-on refinancer un projet gouvernemental quelconque ? D'accord, je ferme les yeux, je la ferme ma gueulle, je n'entends plus rien.

"VITE UN TUTEUR !"

4 commentaires:

  1. L'OMS n'avait pas trop le choix, certaines cliniques et ONG qui avaient reçues les médicaments gratuitement faisaient payer les patients.

    C'est vraiment un contexte de merde et la tutelle devrait être en force depuis longtemps.

    La corruption de notre secteur de la construction, c'est de la petite bière à côté de ce qui se passe à Haïti.

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  2. Ano, mes topo sur la Q, tu M ou pas maudite marde.

    sont-ils compréhensibe...

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  3. Q dans le sens de LHJMQ ?

    J'aime dans le sens que je trouve ça instructif mais je ne suis pas trop alors ça alors je me fie à ce que tu dis.

    Ce n'est pas parce que je ne commente pas que je n'aime pas.

    Plus souvent qu'autrement, si je ne commente pas, c'est que je suis d'accord, que je comprend ou que je ne suis pas assez famillier pour considérer mon opinion assez crédibilité ou d'un certain intérêt.

    Tu sais et tu es au courant, dans nos médias montréalais, il y a peu de place pour la LHJMQ. Quand on en entend parler, c'est plus souvent qu'autrement pour :

    1. Dénoncer des actes de violence et les singeries.

    2. Dénoncer le fait qu'il n'y a pas assez de joueurs d'ici dans la grosse ligue ou dans ECJ.

    C'est très superficiel et caricatural comme couverture.

    Le pire, c'est que le Junior joue à dix minutes en voiture d'ici et le bureau de mon père est la porte voisine de l'Auditorium de Verdun. Je me fais un devoir d'y aller cette année et contre les Sags si possible.

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