samedi 28 mars 2009

Ici Radio-Canada !

..."au trait prolongé, il sera midi, l'heure avancé de l’est" Depuis que je sillonne routes et voies urbaines, c’est la formule radio que j’entends avec le plus de régularité. Naguère, les années 40, c’est ma Grand-Mère maternelle, Blanche-Alice, qui se laissait transporter par les voix francos. Par ailleurs, elle n’évoluait jamais loin de son labeur quotidien. Passons. Voyez-vous, ces ondes francos canadiennes ont toujours eu le don d’ébruiter à la fois, l’imaginaire et le réel actuel. Ceci, d’un océan à l’autre et même partout sur la planète, en anglais comme en français. Par les temps qui courent, le politique comptabulaire ramène à l’ordre la maison du même nom. C’est en réalité un débroussaillage dans la stature de la Maison, qu’emprunte le gouvernement Conservateur ; plus de 800 postes. J’ai des amis qui travaillent ici au Saguenay chez RadioCan ; aux infos et aux programmations locales, du journalisme à la réalisation. Cette station est fortement critiquée par les radios dites privées et pour cause. La concurrence de cette institution jure et crie à l’opulence de cette boîte vide et inintéressante. À ce point de vue, les pointages d’écoute ne justifient pas tant de fric disent les uns et les autres. Élargissons le cadre et rendons nous à la tour rue René Lévesque, tout en la scrutant. Pour ce faire, regardons une émission disons, celle de Christianne Charrette ; le double des effectifs est nécessaire à sa diffusion en comparaison au réseau privé. Ceci étant pour la radio. En télé, et bien les avis des uns et des autres sont unanimes, de trois à quatre fois plus de personnels. Perso, les coupes de personnels menacent la qualité de ce qui m’est livré à tous les jours. Le contenant, je sais pas. Pour l’instant minimalement. À la longue, le personnel s’adaptera aux circonstances nouvelles, sinon qu’en restera-t-il ? Cette institution doit revoir sa façon de faire et ceci de bas en haut. Alléger chacun des niveaux, dans la négoce civilisée serait préférable à d’autres moyens venant de la cime onéreuse. Qui dit menace dit arbitraire et dirigisme... En surplus : RadioCan créé un lot de jalousie dans le millieu. En exemple, "le club des Ex". Vous retrouvez là, 3 ou 4 acteurs du politique bénéficiant de fonds de pension du Fédé et/ou, du Provincial, qui vont chercher à toutes les semaines des cachets astronomiques. Le tour est joué en 30 minutes par jour. Personne ne refuserait cette part de marché (on en est là) facile, je dirais. La rançon de la gloire transporte ses petits bonheurs, pourquoi eux ? Ces notables sont sur la même île et le même îlot de connaissance ? Tout cela est vrai et négocié, un à un...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire