dimanche 22 mars 2009

Dimanche.

Tout endimanché, sous un ciel grisonnant, contre un vent qui lève mes mèches grisonnantes, je me rends à la Cathédrale du Diocèse de Chicoutimi, pour la messe. Ce matin, c’est le Père Bélanger qui célèbre. Le Pére, comme je l’appelle, est un sage, stricte mais compréhensif. Ces homélies sont à l’ancienne, sans détour. Ce matin, l’équipe Pastorale croyait pertinent d’honorer la Croix et ce, à 3 dimanches de Pâques. Trois personnes l’ont donc transporté lentement vers l’autel à partir de l’arrière. Pendant trois minutes, nous avons dû la contempler, fond de mélodie, simplement. Suite aux lectures, l’Abbé Gaétan Thibault livre son message avec conviction. Un peu comme un promeneur, il descend d’abord de la nef, s’avance de l’assistance et s’exprime. Ce type, qui enseignait la psychologie à l’UQAC, est maintenant le Curé de la paroisse Saint-François Xavier. Son approche rationnelle ne trahit pas la science des écritures. L’Abbé Thibault a aussi célébré le service des disparus du 1er de l’an. Expliquer la mort et son sens chrétien, à la longue, c’est pas anodin.

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