dimanche 17 janvier 2010

HAÏTI

John Holmes, diplomate Anglais, longue feuille de route, chapeautera dorénavant les activités onusienne à Haïti. Entre deux secousses, le monsieur devra activer les secours, qui ne semblent pas parvenir, là où ils doivent. Je vous dirai tout de suite, que les américains, en contrôlant l'aéroport puis le port, reste le poids lourd du coin. Je ne suis pas contre vous savez, mais bon.

J'attire aussi votre attention sur une réalité géographique. Dans la capitale Haïtienne, les chiffres sont éloquents, pour ne pas dire, déconcertants. La majorité des habitations de la capitale n'existent plus. S'ils défient le paysage, c'est qu'ils sont à déconstruire.

Le nombre de Port-au-Princiens et de Port-au-Princiennes illustrés sur Wiki, je n'y crois pas. La page indique presque quatre millions d'individus. En admettant que les fonctionnaires aient pu recenser adéquatement, ce que je doute fortement, partons de là.

Au passage, une partie de ce peuple est soit décédé, soit sous les décombres ou en état d'affaiblissement extrême. L'autre partie, luttent pour leurs subsistances. Rassasier deux millions et plus d'individus, ça me semble impossible. Additionnez les tôlards qui grenouillent parmi eux, que l'on estime à quatre milles, cela représente une charge à mèche courte. Veut-on éliminer les plus faibles ? De la façon dont tout se déroule, on en est à quelques pas.

Monsieur Harper, trêve repoussée, déploiera 1000 de nos soldats dans les environs. Certes, nos émissaires de Val-Cartier bénéficieront d'une nature moins rigoureuse mais combien périlleuse. Les Canadiens ne se doutent pas des dangers qu'ils encourent. Mes prières iront vers eux et les villes décimées d'Haïti.

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