samedi 1 mai 2010

Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec.

La Q affiche une réalité que toute organisation confirme. Les difficultés font partis d’une gouvernance ordinaire et les proprios de la Q n’y échappent pas. J’ai remarqué que trop souvent, la ligue improvise, et ce, à peu près sur tous les plans. Toute organisation doit se soumettre à un minimum de planification et c’est-là que le bât blesse.

Les centaines de milliers d’amateurs qui se présentent dans les amphithéâtres méritent mieux. Le hockey junior développe le talent et le talentueux et généralement forme des individus pour le futur proche. Cependant on ne peut prôner le laisser aller sous le couvert même de vœux, même pécuniers. Les organisations devraient établir des politiques dès qu’un soupçon survient.

L’apparence de conflit seule prévient d’une controverse, bien qu’elle ne paie pas toujours, elle pollue. Les amateurs de chacune des équipes sont les juges ultimes. Dès qu’un sentiment d’injustice plane, il menace tout le reste. Les entreprises, avec un minimum de sérieux, ne peuvent reproduire la même faute sans en subir des répercussions.

Je ne voudrais pas non plus attribuer les ratées d’une équipe à toute un ensemble. Bien que chacune ait leurs forces et leurs faiblesses, il ne faudrait pas que l’une d’elles ternissent l’ensemble longtemps. La réputation est bien plus qu’un paravent, c’est un rempart. Elle préserve de la facilité, de la nonchalance et de l’opportunisme à courte vue.

L’argent, on s’en rend bien compte, soumet bien des volontés. Celle des euros, celles des traitements alloués aux joueurs d’élites versus les autres. Maintes fois, j’ai parlé d’univers à 18 organisations. La réciprocité entre eux semble inexistante parfois. L’évidence, la couverture médiatique. Oui, elle est extérieure aux différents bilans financiers de chacune des équipes, me diront certains. Tous le savent et c’est là l’iniquité.

Ils en parlent entre eux. Gatineau démontre l’un des tableaux les plus prestigieux. Pourtant les médias en feront allusion que très exceptionnellement. Les médias parlent du club qui draine la masse, Québec. Il parlera des rivalités à condition que Monsieur Hockey y soit. Patrick Roy porte tant d’histoire qu’ils sont avec lui en appui, tel un complice. La Q ne s’en plaint pas, c’est une mine de métaux rare.

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