samedi 22 mai 2010

Chef de parti au Québec.

Ce propos cible le monde politique dans ses critiques envers leurs chefs de partis. Je le place au pluriel puisque chaque parti en possède un. Un tiers parti n'a d'autres choix que de rémunérer son chef. Le type a un boulot et tout le pécule. En acceptant les fonctions, normal que le revenu soulage.

Les Libéraux ont choisi le leur en fonction de leurs impératifs, ce qui est tout à fait légitime. Les Libéraux ont continué de verser le salaire de leur chef pendant X années, ce, même en devenant le Premier Ministre de la "Belle Province". Je ne voie là aucun anicroche et de quoi crier au préjudice. Être avocat, je le plaiderais et voici pourquoi.

Cette homme, même en n'étant pas un de ses fans, mérite son salaire de PM et de chef de parti, puisqu'il occupe les deux fonctions, un point c'est tout. Doit-on punir le détenteur des deux titres et de ces deux rémunérations ? Plus simplement, pourquoi alors lui permettre d'agir en chef de parti, s'il ne peut pas recevoir un dû ? Ridicule.

La loi sur l'éthique permettra aux individus de respecter un vaste corridor de petites règles et de sous-entendues politiquement corrects. Le doute automatique que reçoit la classe politique actuellement de son électorat persiste. Elle n'est pas d'hier, sauf qu'elle prend du volume. La moue annonce peut-être un électorat éveillé et intéressé aux grandes questions, de même qu'aux petites. En passant, la tâche à l'image d'un PM et d'un chef de parti, est infernal.

Le service de l'État, je veux bien, mais pas à l'encontre d'une compensation, tout compte fait, justifiable.

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