samedi 5 décembre 2009

Un Temple d'honneur.

La Basilique Notre-Dame inspire même les boudeurs et les autres, ardents pourfendeurs d'un lieu commun, comme ils disent parfois. Je n'ai rien contre, sauf qu'un minimum de critères doit être respecté.

Les uns pourront toujours reprocher aux autres, leur piédestal en héritage et leur droit de proclamer une Bonne Nouvelle excluse pour la circonstance. Lors des funérailles de Gilles Carle, tous semblaient recouvrer l'âme du fidèle, sauf le sens chrétien du deuil, surtout de la résurrection promise convenant au lieu.

La Place des Arts auraient permis l'objectif. L'hommage d'état adressé et mérité à Gilles Carle pouvait être signifiante là, pourquoi dans un temple chrétien. Lorsque l'on fait fi des rituels chrétiens, que signifie la basilique en cet instant de rassemblement. Une ambiance ludique, nostalgique ou mieux, opportune ?

3 commentaires:

  1. Je suis d'accord.

    Dans les sociétés païennes ou animistes, passées (comme celles de nos ancêtres) ou présentes, on a toujours accordé une place de choix aux rituels de passage des saisons (Noël, Pâques, St-Jean-Baptiste, Halloween ou Fêtes des Morts chez nous) et aux événements marquant l'entrée dans le monde (baptême chez les chrétiens) ou le départ de ce même monde (sacrement des malades et funérailles chez les chrétiens).

    Les chrétiens n'ont rien inventé et je suis d'accord qu'une société laïque et païenne devrait, comme il se doit, développer des rites et cérémonies pour marquer ces transitions.

    La voie est déjà pavée pour certaines mais je dois concéder que pour ce qui est du baptême et des funérailles, les laïques ont du chemin à faire.

    Ce n'est qu'une question de temps par contre.

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  2. ou des constats à faire, intrinsèque et relative.

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