samedi 7 mai 2011

du vrai journalisme ?


Nos médias d'ici, quasi unanimement, s'insurgent de toutes les façons dans l'affaire de la petite Brosseau, l'élue de Berthier-Maskinongé. C'est pourtant aussi ça la démocratie "canayenne" ; je veux dire que les parachuté(e)s en général sont d'illustres inconnus. Oui, la tradition des partis accepte ce principe, en conséquence, une incongruité.

Laissons-là pour l'instant, l'aspect fourbe de ce principe puisqu'ici au Canada, les modifications à la loi électorale sont rarissimes. Non, le vrai journalisme, puisque mon billet s'attarde au journalisme et aux médias, devrait à mon avis s'intéresser à d'autres causes plus importantes.

Prenez la mort supposée de l'ennemi du monde numéro 1 qui a été assassinée cette semaine ; « Oussama Ben Laden a été assassiné ? » Oh, assassiné, que dis-je ça m'a échappé, désolé...

Entre nous, lorsque Obama "BhO" dit quelque chose au monde entier, c'est vrai. Dire le contraire, c'est de révéler qu'on est des "Antis-Américains". Que le code du journalisme, je crois que c'est le cours 101 de la rectitude des lois non-écrites, invite à la discrétion silencieuse ou l'omertà.

La Charte de Munich encadre le journalisme. Oui, il le fallait bien car là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie ou n'importe quoi...

Oui, c'est n'importe quoi. Il (BhO) avait le droit ok !

Comme le droit d'envahir des territoires depuis 2001. Afghanistan, Irak et le Pakistan dernièrement. Ce pays abriterait depuis de longues années l'ennemi des États-Unis d'Amérique. Pourquoi maintenant ? L'image présidentielle actuelle.

L'état de toutes les libertés, nommez-les, s'est autorisé le droit d'un viol de domicile. Un domicile qui se situe à Abbottabad, ville de Kakul Road, une base militaire, c'est pas rien. Ça aussi c'est criminel.



Capture de Ben Laden: Les Etats-Unis assurent... par euronews-fr

Ensuite, la télé "live" pour l'entourage présidentiel. Tous observent la scène du commando justicier. On voit sur cette photo terrifié, la secrétaire d'état, Madame Clinton. Il y a de quoi, il tirent tout partout les mecs. Au finish, ils tueront à bout portant le diabétique Ben Laden de 2 balles dans le ciboulot. Normal aussi que les versions sont différentes selon le témoin, c'est normal, imaginez la scène et le choc post-trauma ? la photo paru de suite après, on oublie ça ; " no comment ?" - " No !"



Ensuite, il vole le cadavre comme dans Rambo II. Je crois que c'est le 2 ou bedon le 3. Et le commando SEAL s'engouffre dans le second hélico ( le premier a explosé ) avec leur colis précieux. Puis, sur un porte avion, les militaires américains jettent la dépouille à la mer. Écoutez, on ne voulait pas d'un site remémorant la mort du martyr. Justifiant non ?

Sans procès ? On aurait exécuté un individu abjecte même si les preuves d'implication sont inexistantes. On a bien juger Saddam Hussein, puis pendu. Pour Oussama, même désarmé, les circonstances exigeaient qu'on l'exécutent avant, ben oui.

Avez-vous remarquez messieurs dames les journalistes, qu'on vous situe dans l'après même si les preuves du corps criblé n'est pas à la disposition d'un coroner indépendant pour identification. Ah, pas besoin, BhO a dit qu'il était mort. Et Al Qaida alors ?

Qu'ils observent et relèvent les faits.
Qu'ils analysent les informations et pointent les incohérences.
Qu'ils exigent de leurs sources les preuves les plus élémentaires et nous les communiquent.
Qu'ils nous informent sur la base d'une déontologie et d'une honnêteté qui sont les fondements de cette profession.

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