dimanche 8 juin 2008

Varias divers.

J’aime écrire surtout.

L’écriture est pour moi simple et complexe. C’est vrai que ça l’est. Bon, je ne suis pas un érudit mais un féru, oui. Pour ce qui est des opinions, la mienne vaut bien celle de Monsieur tout le monde. Je la défends de mon mieux et ceux qui la critiquent, je fais avec. Néanmoins, ces jets d’écriture ne m’enlèveront pas ce brin de susceptibilité innée, qui m’étreint, à l'exemple d'un papa ou d'une maman enlaçant la vie de son rejeton. Je conviens aussi qu’une vérité se cache bien au-delà des mots employés, surtout ceux que je lance ici et là. Mais le sens de ma pensée, reste dans le contenu, entre les lignes comme disait Pierre, Jean ou Jacques.

L’Euro c’est géant comme un mondial.

La sélection France pour ce périple n’a pas été simple à ce que j’ai lu. Le résultat final démontre, vu de mon siège, des Bleus brouillés. Que sont donc, ces Coupet, un gardien ? Sagnol ou Anelka ? Certains diront mesquinement, ‘des joueurs, nono’. Ils n’auront pas tout à fait tort. Je poursuis avec les illustres ; un, Ribery et deux, Henry, c’est un duo pas méchant. Derrière le confort avec Vieira et en défense, Thuram un pilier rassurant. Je me souviens vaguement d’un Makelele, Gallas et d’Abidal et peu de Malouda. Et le reste de la sélection de Domenech, l’obscurité. Je me suis mis à lire un blogueur Luis Fernandez. Son Blog est ‘l’œil de Luis’. Il m’aide à me faire moins, euh, embrouillés disons.

L’eugénisme déguisé en prime.

Les mesures entourant le contrôle des naissances et la santé du fœtus me semblent faire partie des grands laxismes modernes. L’Homme s’arroge des droits qui nous tombent dessus. Le consensus social nous arrive d’en-haut, sans consultation et sous des fondements débraillés. Ignorez-vous, que je connais des familles qui n’auraient pas eu la vie, si les préjugés d’aujourd’hui s’étaient manifestés à l’époque. Qu'à cela ne tienne, la société nous offre un éventail de monde. Elle est interpelée grâce aux membres qui la composent et ce, même dans la plus vaste imperfection ou "débilitaire". Allez, je vous raconte ; un papa venait de perdre son bébé avant que l’on trouve remède à sa survie. Cependant, la vie du bébé avait été suffisamment longue pour que l’on identifie la nature d’un gène manquant. Le papa, dans ses mots d’adieu à son fils, le remercia de sa contribution. Depuis, la communauté médicale scrute les fœtus en décelant ces anomalies géniques. C'est ainsi que l'on met fin à une vie, aussi courte soit- elle. Je le déplore grandement.

2 commentaires:

  1. Juste une petite question sur l'eugénisme "médical". Si on t'avait annoncé suite à une échographie (par le test de clarté nuquale) que ton enfant était possiblement trisomique et qu'on te l'avait confirmé suite à une amniosynthèse, aurait tu choisi avec ta femme de conserver l'enfant ?

    Sachant tous les soins et médicaments dont il aura besoin, toute la douleur que vous auriez eu à subir... Sachant qu'il ne vivrait probablement pas vingt ans, qu'il ne s'épanouirait pas à la hauteur des autres, qu'il vivrait en marge des autres, etc ...

    Moi, dans tout mon égoïsme, je choisirais dans ce cas non à la vie, je demanderais à la médecine d'arrêter le voyage, je panserais mes blessures en famille et j'essaierais pour un autre quand ma conjointe serait prête.

    Malgré tout ce que pourrait m'apporter un jeune trisomique, malgré tout ce que je pourrais lui offrir, tout l'amour que je pourrais lui donner, je ne crois pas que j'aurais la force d'aller plus loin. Je fermerais les yeux en cachant mes larmes et je passerais l'essuie-glace dans l'espérance d'une autre nouvelle vie qui commencerait son long chemin avec tout son potentiel.

    Bien honnêtement, élever un enfant est difficile. En élever un fortement handicappé, c'est trop dur pour moi. On me taxera d'égoïsme ou on me traitera de sans coeur, je m'en moque car je ne crois pas avoir la force en moi pour accueuillir un troisième enfant trop fragile pour ma frêle existence.

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  2. Comme tu le dis si bien, c'est un sujet sérieux. Je ne veux pas accusé quiconque et rendu-là Ano, je pencherais vers cette solution qui me semble la plus simple, l'interruption.
    Mais tu voies la vie, ma vie ne m'appartient pas et la loi le confirme de bien des façons. À ce point, je suis obligé de m'y référer.
    Elle est souvent meilleur juge que moi. La vie même du plus petit de nous, ne nous appartient pas.

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