mardi 24 juin 2008

Les fêtes nationales.

Juillet me semble un mois affectionné par les états indépendants ou révolutionnés, si ça se dit, pour s’exalter. Quoi de mieux qu’une fête nationale en plein été pour insuffler à la population, la griserie nationale. Les états retiendront plus souvent qu’autrement la date de la déclaration d’indépendance. En voici quelques unes ; le Rwanda et Burundi le 1er , oups, j’oubliais le Canada, Algérie, Venezuela et eeeee le Cap-Vert le 5, Colombie le 20 et Comores le 6, Bahamas le 10, Belgique le 21, l’Égypte le 23, les States le 4, nos cousins le 14, l’Irak le 17, au Kiribati le 12, Malawi le 6, Libéria et les Maldives le 26, Île de Man le 5, Mongolie le 11, Palaos le 9, Pérou le 28, les Îles Salomon le 7, et au Vanuatu le 30. Bien que le Québec choisit, en 1977, le 24 juin comme fête nationale des Québécois, même si ce n’est pas encore un état indépendant, son gouvernement, bon gré, malgré, optera pour ce jour-là. Cette fête deviendra donc une double fête. Car, depuis 1834 au Canada, elle est réservé à tous les Canadiens Français du Canada, en souvenir de leur patron, Jean le Baptiste. Pour ceux qui l’ignorent, ce personnage est le précurseur du Christ. Je pourrais conclure par une sorte de prédiction bonne à loi ; si un jour le Québec devenait un état ordinaire, nous aurions droit à une déclaration officielle et à une autre fête qui devrait se situer, affection oblige, en juillet. J’ajouterai qu’étant donné que nous resterions associer à un Canada uni, j’opterai pour une déclaration au 2 juillet.

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