mercredi 4 juin 2008

À la vie, une condition s’impose.

L’État moderne, ici et ailleurs, promulgue des lois favorisant les choix individuels. La vertu, rien contre, mais contre la vie, oui. Je n’aime pas que l’on me parle de droit en négligeant celui de l’autre, en y faisant abstraction de facto. A la vie, un passage nécessaire, l’existence fœtale. La science analyse quotidiennement l’espèce humaine dans l’infiniment petit et redécouvre. Puis, le temps jugera de la découverte en la transformant, toujours incomplète. À partir d’elle, l’État prononcera édit et manifeste en soumettant l’Être, même son avenir. Que sait-on réellement du fœtus et de son devenir ? Les actes entourant les avortements déterminent ce que sera la vie, belle ou mauvaise. Elle y met fin à tout jamais. Il revient plutôt à la société d’en défendre l’issue et aux Êtres de l’exiger, pour mieux donner à la vie.

Stendhal " Les grandes âmes ne sont pas soupçonnées ; elles se cachent ; ordinairement, il ne paraît qu'un peu d'originalité. Il y a de plus grandes âmes qu'on ne le croirait".

3 commentaires:

  1. La société canadienne a décidé que la femme avait le droit de disposer de son corps comme elle le voulait et je suis bien d'accord.

    C'est bien facile pour un homme d'être contre l'avortement.

    Lorsque le père biologique disparaît dans la nature, qui doit assurer le "devenir" du foetus ou de l'enfant ?

    La "société" ?

    Je suis tout a fait d'accord sur le fait qu'il y a trop d'avortements au Canada. Je crois cependant que c'est un problème qui doit être reglé par l'éducation des jeunes et non les juges ou les curés.

    RépondreSupprimer
  2. Lorsque le père biologique disparaît dans la nature, qui doit assurer le "devenir" du foetus ou de l'enfant ?

    Toutes les raisons ne justifient pas la terminaison du début d'une vie. C'est là que se situe le problème. C'est là que la société doit appuyer la vie, l'encourager de toutes les façons possibles. Si la vie est absente alors je m'incline. La substitution parentale en est un et l'encouragement de rendre à terme par des concessions, monétaires ?
    Pourquoi pas, il s'agit de la vie ?

    RépondreSupprimer
  3. La Cour suprême a statué que le droit de la femme à disposer de son corps est inaliénable. En partant de là, toute tentative de recriminalisation de l'avortement est vouée à l'échec.

    Écraser une mouche, c'est mettre un terme à une vie aussi. On peut aller loin dans ce genre de raisonnement.

    En rapport à l'avortement, je t'invite à lire le chapitre 4 du livre Freakonomics de l'économiste américain Steven Levitt.

    RépondreSupprimer