mercredi 16 avril 2008

Benoît XVI et la papauté.

Benoît et Jean-Paul avaient beaucoup en commun. Pays de l’est, même religion, sportif et même rectitude religieuse. J’ai appris à apprécier comme tout le monde JP. Avec Ben, ce sera plus long. Perso, je le trouve plus austère. Aujourd’hui, je sais que c’est son 81ème anniversaire de naissance. Mais y a autres choses… La tenue vestimentaire, la tradition, les bonnets, les bijoux, tout cela m’irrite.

J’ai un ami exégète que je respecte énormément MG. Il a agit dans ma vie lorsque je le demandais. Le baptême de mon fils aîné, la bénédiction du second mariage de mon frère. Encore dernièrement, je l’ai appelé et il a dit oui ; il viendra célébrer une messe pour la fête familiale de juillet en 2008. Je vous parle de lui parce qu’il a rencontré plusieurs fois, privément JP, à sa demande. Il a lui-aussi le look austère, un préjugé, car c’est un personnage simple.

Alors je me dis, s’il fait tant d’apparat le Ben, comme JP, c’est qu’il doit posséder de bonnes raisons et que tout cela ne l’empêche pas de dire oui.

4 commentaires:

  1. Moi ce qui me fatigue de la papauté c'est son intransigeance ciblée et arbitraire. Le discours officiel prêche la tolérance et l'acceptation du plus petit parmis les plus petits mais dans les faits, on marginalise et dénonce plusieurs minorités qui auraient bien besoin de compassion et d'aide.

    Le Vatican dénonce vigoureusement les gays et l'utilisation du condom mais il reste muet sur les saloperies commises par les islamistes. La morale du Saint-Siège est bien sélective.

    De plus, on traite avec condescendance et arrogance les non-croyants comme si la foi et la pratique conférait une supériorité morale quelconque. Toutefois, ce dernier point est aussi vrai chez nos voisins baptistes. Il est universel aux croyants car ils ont été illuminés. Amen.

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  2. aussi intransigeant que la rectitude des grands centres envers les régions rurales.
    L'Église pour tout dire et son "establishment" conserve une ligne de conduite rigoureuse un peu comme la Chine. Venant de la Chine, c'est inacceptable mais de l'Église ça l'est car je peux penser ce que je veux et faire ce que je veux.

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  3. Aujourd'hui tu peux faire ce que tu veux mais il y a quelques décennies, c'était pas mal plus difficile.

    Ce n'était pas l'Inquisition au Québec dans les années 1950 mais disons que la pression était forte.

    Celle ci était exercée par les curés et leur infiltration dans la vie de tous les jours ( et même jusque dans la chambre à coucher) de leurs ouailles était monnaie courante. La pression exercée sur les esprits des croyants était très forte. Leurs meilleures armes de persuasion : La culpabilisation, le purgatoire, l'enfer, l'excommunication ou les grâces.

    Sans le réaliser, bien des catholiques qui se croient libérés ont encore bien enracinés en eux les réflexes de leurs ancêtres. Pour le meilleur et pour le pire.

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  4. là où il y a de l'Homme y a de l'hommerie...

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