mercredi 18 juillet 2007

Je comprends.

J’utilise ce mot tellement vaste avec certitude. Oui, en ayant la certitude d’être compris. J’insiste, dans le sens précis de mon sujet. J’ai des parents que parfois je critique avec ou sans raison, vous me comprenez bien jusqu’ici. Je poursuis. Papa a quatre-vingt-deux ans, tout juste et ma mère en possède, un peu moins. Ce sont des personnes au comportement qui s’inscrivent dans la régularité de l’humeur. Du moins, j’ai compris cela. Ce devrait être le seul héritage qui me sera confié, vous me comprenez bien. Ceci dit sans aucune espèce de rancune et bien au contraire. Imaginez, je suis très rarement de mauvaise humeur. Qu’il fasse beau dehors ou la chiasse, je m’en contre balance. Parce qu’en moi, vit la joie, plus souvent qu’autrement. Qu’il fasse moins trente et que la bourrasque nordique me varge le visage d’engelure pour me fixer au nez un tas de glaçons, je m’en tape et c’est comme ça, tout naturellement. Vous comprendrez qu’en de telle circonstance, je me protège et m’abrite. Aussi, je comprends difficilement ce qu’on me dit. J’oblige les gens à répéter la phrase déjà dite. Ce phénomène indispose ceux qui s’obligent à réitérer leurs propos, mais c’est ainsi. Ils devront le comprendre sinon c’est ennuyeux, non ? Mes malheurs, car vous comprendrez que j’en subis des tonnes, restent le temps d’un nuage qui nous jette de l’ombre. En passant, un jour, je raconterai ces petits malheurs. Ces moult aléas s’écrivent mais exigent de la compréhension qui n’ont rien à voir avec le ridicule. J’en aurais tellement plein l’écran, qu’un météorologue deviendrait ombrageux, si ce n’est déjà fait. Voilà pour ce matin. En espérant que mon unique lecteur ne pédale pas sous trop de nuage débordant de chiasse.

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