mardi 15 février 2011

Culture révolutionnaire.

Bien avant les Maghrébins, nous aussi, on aura eu notre révolution. Allez, souvenez-vous comme le veut notre devise immatriculée "Je me souviens". Les plus révolutionnaires l'ont baptisé tranquille. Avec raison, en regard de celles qu'on actualise grâce à la témérité des journalistes du monde. Ah oui, n'oublions pas la part des médias sociaux.

Notre version à nous, pour sortir de la "grande noirceur" (laissez-moi rire un peu). Bon je me reprends. Pour sortir de nos noirceurs disais-je, il aura fallu combattre le mixte religion et état, et ainsi s'affranchir telles des esclaves ignares, de l'inertie inculte.

Une chance qu'avant la révolte, on avait appris à bien considérer nos malades, à bien écrire, à bien lire et à bien écouter, en un mot, à être libre. Je dis ça, car si l'on compte le nombre de morts provoqués par les états arabes, les blessés, les exilés et tout ce qui suivra la lutte légitime de ces peuples pour une survivance souveraine, que de prix.

J'entends certains intellects, parfois querelleurs et cracheurs de haines, souhaiter tous les malheurs aux décideurs cathos et à l'arriéré que je suis, quasiment le bûché. Au fait, souhaiter la fin de la religion de nos ancêtres, c'est du mépris pour la liberté. Je le crois fermement.

Si la révolte tranquille du Québec et son épilogue se déroulaient dans la tranquillité, c'est que nous nous séparions d'un libre choix dont bénéficie toujours aujourd'hui les croyants.

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