samedi 17 mai 2008

Un jour et demi.

Les dernières heures de ma vie publique m’auront permis de réaliser que la vie ne s’arrête jamais. J’ai beau m’enfermer dans mon rôle d’un journalier accompli et consciencieux, rien ne s’arrête, tout change ou est en voie. Tout cela par l’entremise de mon syndicat, affilié à la Fédération des Travailleurs du Québec ou de la FTQ. Voilà, je me suis déplacé dans la capitale Québécoise pour apprendre et découvrir la Commission Santé Sécurité Travail ou la CSST. J’avoue au départ que cette session m’inspirait le doute, la suspicion. Aujourd’hui, j’avoue que les prises de connaissances faites m’ont convaincu de l’essentiel ; introduire dans mon milieu de travail la notion santé via la sécurité et plus, de la prévention des maux. J’ai aussi réalisé, par la voix de ceux qui m’accompagnaient, que la légitimité de mes actions exige audace et détermination. J’apprends à travers les recherches de cette note, qu’encore en 2007, les gens décèdent à cause de leurs boulots ; en Ontario, 378 et au Québec, 207. Imaginons, toutes les séquelles permanentes, les amputations de toutes sortes, qui garnissent les statistiques oubliées comme de simple fait divers. Pensons aussi aux arrêts de travail provoqués par la négligence de personne comme moi, qui constate les évidences sans jamais procéder à l’élimination des dangers en lieu de travail. J’ai souvent écarté la prévention et la méthode de mon travail afin de répondre dans les temps requis aux exigences de la tâche qui m’était confié. Dorénavant, je m’accorderai autant d’attention qu’à la marchandise que je manipule, c’est simple.

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