mercredi 12 janvier 2011

Un chantier d'uluberlu.

Le sol d'Aïti représente l'un des plus énormes chantiers sur cette terre. Depuis le 12 janvier 2010, seize heures cinquante-trois, plusieurs villes, dont Port-au-Prince, sont à refaire.

Refaire comment ?

Dès le départ, les décideurs politiques clamaient refaire selon des critères scientifiques notables. Préval, un président élu, pavoise depuis ce temps. Il tait le passé pour mieux quémander. Quémander pour qui ? Son peuple ? Pour le fonctionnement de son gouvernement avec des fonctionnaires incapables de compléter un simple cadastre.

J'entendais un porte-parole d'Oxfam Québec rapporter le peu d'évolution de la reconstruction et la stagnation gouvernementale.

Je lisais un compte rendu d'une association des économistes remontant à janvier 2009. Effectuez une simple recherche sur Google ou un autre moteur relate le passé de Préval et de son gouvernement.

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L'élection présente n'augmente pas le niveau de confiance que je me dois d'avoir avant de cotiser monétairement à une quelconque ONG ou tout autre structure, même digne. Je veux bien contribuer, dans ce contexte. sans tutelle internationale ?

Non, je m'interdis de le faire afin de cesser ce cercle vicieux.

Au passage, se répéter que les pays de la communauté internationale versent milliards sur milliards est un mythe urbain. Certes des montants sont acheminés et je défie quiconque d'en dévoiler la hauteur. Les biens et soins accordés aux citoyens d'Haïti s'estiment, bien qu'ils ne représentent qu'une portion des sommes arrivées sur le terrain.

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